Auteurs
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Après une décennie d’emplois divers et ponctuée de voyages, j’ai repris les études tardivement en L1 biologie à l’Université de la Réunion et réalisé à l’issue une thèse de doctorat en écologie des forêts au sein de l’UMR PVBMT (Unité Mixte de Recherche Peuplements Végétaux et Bioagresseurs en Milieu Tropical). Mon intérêt pour l’avenir de ces écosystèmes m’a conduit à poursuivre en postdoc dans une optique davantage appliquée à la restauration écologique.
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Denis ALLEMAND est un chercheur monégasque spécialisé en Physiologie Comparée et Biodiversité. Il est né le 9 juillet 1959 à Monaco. Il a obtenu son doctorat en 1986 à l'Université de Montpellier II en sciences pharmacologiques et endocrinologie. Il est professeur des Universités en biologie animale. Il a fondé et dirigé de 1998 à 2008 un groupe de Recherche à l'Université de Nice-Sophia Antipolis sur les Interactions moléculaires au sein des symbioses marines et a été pendant 4 ans directeur-adjoint de l’Unité Mixte de Recherche INRA – UNS « Réponses des Organismes aux Stress environnementaux » (80 personnes). Il développe également depuis 1989 un programme de recherche au sein du Centre Scientifique de Monaco (CSM) dont il assume depuis 2001 la fonction de directeur scientifique. Cet organisme monégasque dédié à la recherche scientifique regroupe une soixantaine de chercheurs, personnels techniques et administratifs au sein de trois départements : un département de Biologie Marine, un département de Biologie Polaire et un département de Biologie Médicale. Son principal domaine de recherche concerne la physiologie comparée des organismes marins, principalement des coraux (coraux constructeurs de récifs, corail rouge, gorgones…). Il est co-auteur de plus de 140 articles scientifiques et de nombreux chapitres d’ouvrages. Il a supervisé 12 étudiants en doctorat. Il est membre de différents conseils : • Conseil scientifique de l’Institut océanographique Fondation Albert Ier – Prince de Monaco, • Conseil scientifique et technique de la Fondation Prince Albert II, • Conseil scientifique de l’École Pratique des Hautes Études (EPHE), • Conseil scientifique de l’IFREMER, • Conseil d'administration de l’Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer.
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Christophe Ancey est docteur-ingénieur diplômé de l'École Centrale de Paris et de l’École Nationale Supérieure d’Hydraulique et de Mécanique de Grenoble. Il a réalisé sa thèse sur la rhéologie des écoulements granulaires sous la direction de Pierre Evesque et Philippe Coussot de 1994 à 1997 : Il a travaillé de 1998 à 2003 comme chargé de recherche (rhéologie) au Cemagref au sein de l'équipe « protection contre les érosions », devenu depuis le laboratoire « Erosion Torrentielle, Neige et Avalanches » de l’IRSTEA. Depuis 2003, il est professeur de mécanique des fluides à l’EPFL et il dirige le Laboratoire d’Hydraulique Environnement. Il mène des recherches sur les écoulements de suspensions granulaires et le transport de particules. En parallèle, il a créé avec Claude Charlier et Vincent Bain une structure de conseil (Toraval) pour l'ingénierie paravalanche et l’hydraulique torrentielle, ce qui lui a offert un vaste champ d’applications à ses développements théoriques. Enfin, il est éditeur associé pour Water Resources Research and Journal of Geophysical Research: Earth Surface, deux revues phares du domaine des sciences de l’eau.
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Fabien Arnaud est directeur de recherche au CNRS, affecté au laboratoire EDYTEM (Environnement DYnamique et TErritoire de la Montagne). Il travaille à reconstituer le climat et l’environnement passés à partir de carottes sédimentaires prélevées principalement dans les lacs. Afin de comprendre les variations passées, il met en œuvre des méthodes sédimentologiques, géochimiques et géochronologique. Il est directeur du laboratoire EDYTEM depuis 2015 et a publié plus de 70 articles scientifiques sur le climat et les environnements passés dans des revues à comité de lecture. Depuis 2012 il est le coordinateur scientifique du volet « continent » du projet d’investissement d’avenir « Equipex CLIMCOR » qui vise à renforcer la capacité nationale en termes de carottages scientifiques.
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Juliette Asta a réalisé sa carrière d’enseignant-chercheur agrégé à l’Université de Grenoble, d’abord au laboratoire de Botanique du Professeur Ozenda puis au Laboratoire d’Écologie Alpine. En Enseignement, elle a été essentiellement chargée de la préparation des étudiants aux Concours du CAPES et de l’Agrégation et des cours d’écologie de maîtrise. En recherche, elle s’est spécialisée dans l’étude des lichens en étudiant différents aspects, seule ou en collaboration avec ses élèves et avec d’autres chercheurs de différentes disciplines : études systématiques sur la flore et la végétation alpine, approches statistiques multidimensionnelles, constitution minérale, relations entre lichens et substrats, colonisation (écorce, sol, roche), études physiologiques en haute altitude, détection de différents types de pollution (fluor, métaux lourds, pollution acide, usine d’incinération, décharges, etc.). Contribution à la mise au point des Normes AFNOR sur l’utilisation des lichens dans la détection de la pollution atmosphérique. A encadré plusieurs thèses d’université. Auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques. Après sa retraite, devenu Chercheur bénévole durant 15 ans et co-auteur de 3 Guides des Lichens de France (Lichens des arbres, Lichens des sols, Lichens des roches) et du Guide de la nature en Ville (Ed. Belin). Prix Gandoger de la Société Botanique de France (1994). Présidente à deux reprises de l’Association Française de Llchénologie (A.F.L.) dont elle est membre depuis l’origine (1976) et médaillée (2004).
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Serge Aubert (1966-2015) était Professeur à l’Université Joseph Fourier, directeur de la Station Alpine Joseph Fourier et chercheur au Laboratoire d’Écologie Alpine (LECA). Sa formation initiale en physiologie cellulaire végétale est consacrée par une thèse sur le métabolisme de la cellule végétale non chlorophyllienne au Laboratoire de Physiologie cellulaire et végétale (LPCV) à Grenoble. Peu à peu, ses travaux s’orientent vers la réponse des plantes alpines aux divers stress auxquels elles sont confrontées. Il intègre le LECA (Laboratoire d’Écologie alpine) en 2003, et collabore à de nombreux programmes de recherche portant sur la diversité des plantes alpines. Plus récemment, il s’était impliqué dans de vastes projets portant sur la distribution géographique des plantes d’altitude, en particulier sur les plantes à port compact dites en coussin dont il était devenu le spécialiste incontesté. Serge Aubert a été à l'origine de la création en 2005 de l’unité mixte de service Station Alpine J. Fourier (UMS UJF-CNRS), unité dont il assurera la direction sans interruption jusqu'à son décès.
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Diplômée d’un Master en Ecologie, Biodiversité et Evolution avec une spécialisation en Ingénierie écologique et gestion des écosystèmes (Université Paris Sud-XI ; 2008), d’un Doctorat en Ecotoxicologie, Biodiversité et Ecosystème (Université de Lorraine ; 2012), d’une expérience en Postdoctorat aux Etats-Unis (Université du Michigan ; 2013), Apolline Auclerc est aujourd’hui Maître de Conférences en biologie/écologie des sols depuis 2013 à l’Université de Lorraine, au sein de l’ENSAIA et du Laboratoire Sols et Environnement. Ses enseignements et ses projets de recherches se placent dans l’étude de la diversité taxonomique (développement d’outils de sciences participatives notamment) et des rôles fonctionnels joués par les méso et macro invertébrés du sol dans des milieux très anthropisés. Apolline Auclerc est porteuse ou partenaire de projets autour de la biodiversité des sols comme le projet Campus France sur l’étude de la biodiversité des sols de sites miniers de terres-rares en Chine (2018-2020), le projet ANR BISES (Biodiversité des sols urbains et villes durables 2020-2023), le projet ADEME SEMOIRS (Evaluation des Services Ecosystémiques rendus par les MicrO-fermes urbaInes et leuRs Sols 2018-2020) et le projet BUILDs (Building urban intelligent living design solutions - Knowledge Alliances Erasmus + Europe). Apolline Auclerc apporte aussi son expertise scientifique à la jeune entreprise Sol &co
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Pierre Auger est Directeur de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement à l’Unité Mixte Internationale UMMISCO, Unité de Modélisation Mathématique et Informatique des Systèmes Complexes, qu’il a dirigé de 2009 à 2013. Pierre Auger est un spécialiste de la modélisation mathématique en dynamique des populations. Il a contribué aux méthodes de réduction de la dimension dans les systèmes dynamiques qu’il a mis en œuvre en dynamique des populations. Il a travaillé à la modélisation des pêcheries en collaboration avec l’INRH, (Institut National de Recherche Halieutique) au Maroc de 2008 à 2012, et avec le CRODT (Centre de Recherche Océanographique de Dakar-Thiaroye) au Sénégal de 2012 à 2017 où il a été affecté par son Institut de recherche, l’IRD. Pierre Auger a également travaillé à la modélisation de la dynamique des populations des grands mammifères au Kenya en collaboration avec l’ »African Conservation Center » de Nairobi. Pierre Auger est membre de l’Académie des Sciences depuis 2003. Il est l’auteur d’une ouvrage de vulgarisation sur la modélisation mathématique en écologie (Dunod, 2010).
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Marie-Anne Auger-Rozenberg est Directrice de recherche dans l’unité de Zoologie Forestière de l’INRA. Biologiste de formation, elle s’est orientée après son recrutement vers la génétique des insectes des graines et cônes. Elle développe principalement des recherches sur la taxonomie intégrative et la génétique des populations d'insectes forestiers invasifs et en expansion sous l'effet des changements anthropiques. Dans ce cadre, elle travaille entre autre sur l’étude de traçages génétiques des voies d’invasion, en prenant en compte les processus impliqués dans l’arrivée et l’installation des invasifs en lien avec la topologie des réseaux commerciaux.
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Chercheur en pédologie à l'INRA. Carrière débutée par de la cartographie à moyennes échelles. Docteur de l’Université de Nancy 1 (1983). Auteur de plus de 196 articles scientifiques. Auteur ou coordinateur d’ouvrages scientifiques et techniques : référentiels typologiques, description des sols, guide des analyses, lexique de pédologie, éléments traces métalliques d’origine naturelle, pédogenèse. Membre du Conseil d’administration de l’AFES (Association française pour l’étude du sol).
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Michel Bakalowicz est Docteur ès Sciences naturelles, de l’Université Paris-6, après un doctorat de 3e cycle sur l’hydrogéologie karstique du Taurus, Turquie. Il a travaillé au CEMAGREF, dans la division Hydrologie (1971-1972). Puis il a réalisé sa thèse sur les apports de la géochimie et des isotopes dans la compréhension de la genèse et du fonctionnement des aquifères karstiques sous la direction de Bernard Gèze et René Létolle de 1972 à 1979, au Laboratoire Souterrain du CNRS à Moulis, Ariège. Il a ensuite été détaché à l’université Mac Master, Hamilton, Ontario, pour étudier les paléoenvironnements souterrains au moyen des isotopes et de la radiochronologie U/Th (1981-1982). Les développements méthodologiques auxquels il a contribué l’ont conduit à intervenir comme référent scientifique du karst dans de nombreuses études appliquées pour le BRGM et les Ministères de l’Environnement et des Affaires culturelles (1983-1994). Il est mis à disposition du BRGM en tant que conseiller scientifique, lors de la création de l’unité Hydrogéologie des milieux hétérogènes à Montpellier, pour développer les recherches en hydrogéologie karstique (1995-2004). Enfin, dans le cadre de la coopération avec le Liban, il est mis à disposition de l’IRD pour diriger le Centre Régional de l’Eau et de l’Environnement de l’École Supérieure d’Ingénieurs de Beyrouth (2004-2008), où il est chargé d’enseignement, d’encadrement de thèses et d’animation de programmes de recherches régionaux. De 1995 à 2008, il est rattaché au laboratoire HydroSciences Montpellier. Il a été chargé de cours d’hydrogéologie karstique et de géochimie des eaux dans les universités de Paris-6, Toulouse, Avignon, Montpellier et Beyrouth. Il a été également expert auprès de l’AIEA pour animer et évaluer des projets portant sur les ressources en eau des karsts en Haïti, Maroc, Algérie, Syrie, Liban et a animé des projets de coopération scientifique en Chine.
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Thèse de Doctorat, spécialité microbiologie, Université d’Auvergne-Clermont I, 2006 Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), Université d’Auvergne-Clermont I, 2014 2003-2006 : thèse de Doctorat sous la direction de C. Forestier, Laboratoire de Bactériologie, Université d’Auvergne-Clermont I 2006-2009 : stage post-doctoral à l’Institut Pasteur de Paris sous la direction de P. Cossart, « Unité des Interactions Bactéries-Cellules » 2009-présent : Maître de conférences, UFR de Pharmacie, Université Clermont-Auvergne.
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Christelle Ballandras-Rozet a soutenu sa thèse de doctorat en Droit de l’environnement en 2005, sur le thème : « Les techniques conventionnelles de lutte contre les pollutions et les nuisances et de prévention des risques technologiques ». Depuis, elle poursuit ses recherches en droit public et en droit de l’environnement, ayant publié récemment les articles suivants : "Regards croisés sur l’équilibre en finances publiques et en droit de l’environnement", 2017 ; "Quelle effectivité pour les référés-environnement ?", RJE 2-2016 ; Commentaire de l’arrêt CAA de Lyon, 4 juin 2015, Commune de Toulouse, n°14LY00058, ALYODA, décembre 2015. Elle participe également à des recherches collectives donnant lieu à publications, comme la rédaction, en 2017, d’un guide méthodologique sur "la RSE, Dynamique de négociation et de compromis dans le cadre des activités à risques technologiques" (contrat de recherche entre la Fondation pour une culture de sécurité industrielle FonCSi et l’Université Jean Moulin Lyon 3). Elle fait partie de l'Institut de Droit de l'Environnement de l'Université Jean Moulin Lyon 3.
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Gianpaolo Balsamo est né à Turin, où il a effectué ses études jusqu’au niveau de master en Physique de l’atmosphère. Sa démarche professionnelle comme prévisionniste météorologique au Service Régional du Piémont en Italie a stimulé son intérêt pour la recherche.Sa carrière commence en 2000 comme jeune chercheur au sein du Groupe de Modélisation et Assimilation pour la Prévision (GMAP) du Centre National des Recherches Météorologique (CNRM) de Météo-France, et se poursuit en 2004 dans l’équipe de Recherche en Prévision Numérique (RPN) du Service Métrologique Canadien de l’Environnement. Depuis 2006 il travaille en qualité de responsable pour la modélisation de surface au Centre Européen pour la Prévision Météorologique Moyenne Terme (CEPMMT), avec fonction de chef d’équipe depuis 2016.
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Bernard Barraqué, ingénieur civil des mines et urbaniste diplômé de Harvard, a travaillé d’abord comme consultant en environnement urbain, puis de plus en plus comme chercheur et enseignant. Recruté au CNRS en section interdisciplinaire architecture, urbanisme et société en 1988, il a travaillé 19 ans au Laboratoire Techniques Territoires et Sociétés (LATTS) avant de rejoindre le CIRED, où il est maintenant directeur de recherches émérite. Il analyse de façon comparative et historique, en Europe et dans quelques pays émergents, le partage raisonnable et équitable des ressources en eau, la gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement, et le lien entre les deux. Cf. Son dernier projet, Eau&3E, a été financé par l’ANR Ville durable, et a laissé un blog disponible : http://eau3e.hypotheses.org. Il réfléchit en ce moment à la nature de bien commun de l’eau, et à l’histoire de l’économie, du droit, et des politiques publiques correspondantes.
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Retraité du CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives), et d'AREVA, Bertrand BARRÉ (1942-2019) était professeur émérite à l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), et enseignant dans plusieurs Grandes Écoles, dont Sciences-Po/PSIA. Il a notamment été Directeur des Réacteurs Nucléaires au CEA, Directeur de la Recherche et du Développement à COGEMA (AREVA-NC), Conseiller scientifique auprès de la Présidence d’AREVA, Gouverneur pour la France du Centre Commun de Recherches EURATOM et Membre de nombreux Comités Scientifiques Français et Internationaux. Outre de nombreux articles, il a publié récemment : "Atlas des énergies mondiales", avec Bernadette Merenne, aux éditions Autrement (Avril 2011) "Le nucléaire, débats et réalités", aux éditions Ellipses (Juin 2011) et il est co-auteur de : "Les déchets nucléaires : Etat des lieux et perspectives", aux éditions EDP Sciences (Août 2011) et "Faut-il sortir du nucléaire ?" aux éditions Le Muscadier (2013).
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Je suis psychiatre spécialisé en stimulation cérébrale et psychopharmacologie au Centre Hospitalier Guillaume Régnier. J’ai effectué l’ensemble de mon parcours académique (thèse de médecine en psychiatrie et d’université en neurosciences) à l’université de Rennes 1 (faculté de médecine et école doctorale Vie Agro Santé). J’ai effectué une mobilité postdoctorale de deux ans au sein du laboratoire Brain Stimulation Lab de l’université de Stanford (Directeur : Dr Nolan Williams) où j’ai travaillé sur des études cliniques testant des techniques de stimulation magnétique transcrânienne neuroguidées par imagerie fonctionnelle de repos. Je dirige actuellement une unité spécialisée dans les troubles neuropsychiatriques résistants aux traitements (principalement dépression, maladie de Parkinson avec comorbidités psychiatriques et trouble obsessionnel-compulsif). Dans cette unité, j’utilise et coordonne des techniques de neuromodulations telles que la stimulation magnétique transcrânienne répétitive, l’électroconvulsivothérapie et la stimulation cérébrale profonde. Sur le versant recherche de mon activité, en plus de ma recherche centrée sur le développement de techniques innovantes de stimulation magnétique transcrânienne, mon travail s’intéresse à étudier les biomarqueurs de mauvais pronostic du trouble dépressif à l'aide d'évaluations cliniques/neuropsychologiques/d'imagerie cérébrale. De plus, je mène une recherche sur le neurofeedback appliqué à la dépression. En dehors d'être impliqué dans la coordination nationale de cette thématique pour les maladies psychiatriques (section Neurofeedback de l'Association Française de Psychiatrie Biologique et Neuropsychopharmacologie https://www.afpbn.org/sections/next/), j'ai participé activement à l'élaboration d’une nouvelle génération de thérapies d'interface cerveau-ordinateur basées sur le neurofeedback bimodal EEG-fMRI. Dans ce projet, j'ai dirigé la recherche clinique appliquant cette nouvelle technologie à la dépression. Je suis très intéressé par le travail sur les biomarqueurs des troubles neuropsychiatriques et le développement de techniques de neuromodulation à ciblage personnalisé.
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Docteur en Géosciences (1989), François BAUDIN est devenu professeur après dix ans comme chargé de recherche au CNRS. Il enseigne la sédimentologie et la géologie pétrolière à Sorbonne Université (ex Univ. Paris 06-UPMC), et fait parti du laboratoire ISTeP. Le fil conducteur de ses travaux est la compréhension des processus qui contrôlent la préservation et la répartition de la matière organique dans les sédiments actuels et fossiles. Ses travaux ont été récompensés par les Prix Cayeux de l'Académie des Sciences (1993), la Médaille de Bronze du CNRS (1999), le Prix Tissot de l’Académie des Sciences (2007) et la médaille Dumont de la Société Geologica Belgica (2017). Responsable de l’équipe Évolution et Modélisation des Bassins Sédimentaires au sein de son unité de recherche (2006-2013), il a été directeur-adjoint puis directeur de la Fédération de Recherche 32 CEPAGE (1999-2006), responsable de la Licence Sciences Terre à l’UPMC (2000-2006) puis directeur de l’École Doctorale 398 « Géosciences, ressources naturelles, environnements » (2007-2016). Il fut membre du jury du Capes SVT (2010-2013) et est depuis 2017 membre du jury de l’Agrégation SVTU. Il est également Vice-Président de la Société géologique de France depuis 2016.
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Elie Belorizky a été professeur de Physique à l’Université Joseph Fourier de Grenoble où il a été nommé après un séjour post-doctoral à l’Université d’Oxford. Théoricien de la matière condensée, il s’est spécialisé dans des problèmes de magnétisme, de Résonance Paramagnétique Electronique (RPE) et de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) dans les liquides. Il est collaborateur scientifique au laboratoire Interdisciplinaire de Physique (LIPhy) de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) et conseiller scientifique auprès du CEA Grenoble auprès de la Direction de la Recherche Technologique (DRT) où il effectue des travaux sur l’imagerie médicale par RMN. Il est l’auteur de plus d’une centaine d’articles publiés dans des revues scientifiques internationales. Il a enseigné dans tous les cycles de l’enseignement supérieur depuis la première année de licence jusqu’à la préparation au concours de l’agrégation de physique et a donné de nombreux cours en école doctorale. Il a contribué à la création de plusieurs filières (licence, mastère, magistère). Il a aussi écrit plusieurs ouvrages de Mécanique Quantique, de Physique Statistique, de Mathématiques pour scientifiques et ingénieurs et il est co-auteur de livres plus spécialisés sur la RPE, et l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique).
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Martin Beniston a fait ses études universitaires en Angleterre et sa thèse de doctorat à Paris et enfin son Habilitation à l'École Polytechnique Fédérale de Zurich. Il a travaillé dans la recherche climatique en Australie, en France, au Canada, en Allemagne et en Suisse. De 1993-1996 il a partagé son temps entre la recherche sur le climat à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETH-Zurich) et la vice-présidence du groupe "Impacts" de l'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change, en français le GIEC) avant d’être nommé professeur à l'Université de Fribourg, où il a dirigé l’Institut de Géographie. En 2006, il déménage à l’Université de Genève comme professeur et directeur de l’Institut des Sciences de l’Environnement. Parmi les nombreux projets qu’il a conduits, le grand projet européen ACQWA (www.acqwa.ch) sur les ressources en eau dans un climat qui change. Il a à son actif près de 200 publications scientifiques et, en 2000, il est élu membre de l’Académie Européenne des Sciences (Academia Europea).
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Roberto Benzi, professeur de physique théorique à l'Univ. de Roma « Tor Vergata », a réalisé un mémoire de maîtrise sur la transition de phase de second ordre sous la direction de Nicola Cabibbo et Giorgio Parisi. Depuis, il a travaillé sur la dynamique et la turbulence climatiques, en utilisant des simulations numériques à haute résolution. Après un poste de chercheur au Centre IBM d'informatique parallèle et vectorielle à Rome, il obtient son poste de professeur à Rome en 1988. Avec S. Succi, il introduit l'équation de Boltzmann en réseau pour la mécanique des fluides numérique. Au cours des quinze dernières années, il a travaillé sur la turbulence pour les écoulements complexes (réduction de la traînée turbulente par polymère) et la rhéologie des verres mous. Il a également travaillé sur la dynamique des populations dans les écoulements laminaires et turbulents. Il a obtenu plusieurs grands prix : en 1984, IBM International Prize for Outstanding Technical and Scientific Innovation. En 2006, la médaille Lewis Fry Richardson des européennes. Société de géophysique. En 2021, le prix Nobel de physique IG.
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Diplômé de l’Ecole polytechnique en 1973 et de l’Ecole des Mines de Paris en 1976, docteur-ingénieur de l’Ecole des Mines de Paris. De 1981 à 2017, chercheur au Laboratoire de mécanique des solides à l’École Polytechnique, qu’il a dirigé de 1990 à 2001. Professeur associé de Mécanique des milieux continus à l’École Polytechnique de 1989 à 2000. Conseiller scientifique au département des Sciences Pour l’Ingénieur du CNRS de 1998 à 1997. Président du Conseil scientifique du LCPC de 1998 à 2006. Expert au Conseil scientifique d’IFPen. Membre du Comité éditorial de la Revue Oil & Gas Science and Technology. Auteur ou co-auteur de 200 articles (Revues ou Comptes Rendus de conférences) dans les domaines de la plasticité, visco-plasticité, stabilité, thermomécanique, thermodynamique appliquées aux ouvrages souterrains, mines, tunnels, stockage du gaz, du pétrole ou des déchets radioactifs. Grand Prix du Gaz de France attribué par l’Académie des Sciences en 1999. Président du Groupe Permanent Déchets auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Membre (liaison) de l’International Geomechanical Commission on underground nuclear testing in French Polynesia (1988-1999), président du Comité de pilotage mis en place après l’incendie à Stocamine (2001) ; membre de la Blue Ribbon Commission auprès de l’état de Louisiane après l’effondrement de Bayou Corne (2013-2014). Président du Solution Mining Research Institute en 2011.
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André Berger est maître en Sciences météorologiques du M.I.T. et docteur en Sciences de l’Université catholique de Louvain (Centre de Recherche sur la Terre et le Climat Georges Lemaître) où il fut professeur de climatologie. Il fut le Président de la Commission Internationale du Climat de l’UGGI, de la Commission des Paléoclimats de l’INQUA, et de la Société Européenne de Géophysique. Il est Président Honoraire de l’Union Européenne de Géo-Sciences. Il a reçu la Médaille Milankovitch de l’EGS, le Prix Quinquennal du Fonds National de la Recherche Scientifique, le Prix Latsis de la Fondation Européenne de la Science et un Advanced Research Grant du Conseil Européen de la Recherche. Il a participé activement à la renaissance de la théorie astronomique des paléoclimats de Milankovitch et a calculé avec précision les variations à long terme de la précession climatique, de l’obliquité et des irradiations solaires journalières et saisonnières pour les derniers millions d’années. Il travaille sur la modélisation des cycles glaciaires-interglaciaires. Il est membre de plusieurs Académies dont l’Académie des Sciences de Paris et l’Académie royale de Belgique. Il a reçu le titre de docteur honoris causa des Universités d’Aix Marseille, de Toulouse et du Massachusetts. Il fut anobli par le Roi des Belges et est Officier de la Légion d’Honneur.
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Ingénieur électricien diplômé de l’INP Grenoble (1975) et de l’IAE, titulaire d’un DESS en gestion et finances des entreprises, Guy BESLIN a exercé ses activités professionnelles dans le secteur de l’énergie, principalement dans la production d’électricité et la distribution du gaz et de l’électricité. À ENGIE (ex-GDF SUEZ), il occupe de 2006 à 2013 la fonction d’expert pour la production d’électricité puis de directeur technique et des achats industriels à la BU Production Électricité France, Direction des Énergies renouvelables, concourant au développement du parc de production et renforçant l’industrialisation de l’exploitation et de la maintenance des installations de production d’électricité renouvelable : éoliennes terrestres et offshore, centrales solaires photovoltaïques au sol. Auparavant, il a travaillé chez EDF de 1999 à 2006 en tant qu’expert afin d’industrialiser la production d’électricité renouvelable (installations éoliennes terrestres et offshore, hydroliennes) et d’intégrer la production d’électricité renouvelable dans le mix énergétique du futur. De 1976 à 1998, il exerce différentes fonctions à Gaz Électricité de Grenoble (GEG) : ingénieur d’exploitation des réseaux gaz et électricité, chef de service, directeur de l’exploitation des réseaux et des achats d’énergie (gaz et électricité) et directeur général de la production d’électricité. Entre 1987 et 2013, Guy BESLIN a rejoint le comité de direction de différentes sociétés de production d’énergie de GEG et du groupe GDF SUEZ.
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Daniel Beysens est directeur de recherche honoraire au laboratoire PMMH (Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes), laboratoire commun du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et ESPCI–PSL (Ecole Supérieure de Physique et Chimie Industrielle – Paris Sciences et Lettres). Il est président-fondateur de l'OPUR International Organization for Dew Utilization et a été président de l'European Low Gravity Research Association. Son domaine d'expertise est la transition de phase : dans l'espace, pour améliorer la gestion des fluides, en mettant l'accent sur les conditions proches et supercritiques, et sur terre, pour obtenir de l'eau à partir de l'air par condensation radiative passive. Il a commencé l'enquête sur la condensation de l'eau à la Commission des énergies alternatives et de l'énergie atomique, lorsqu'il était chef d'institut. D. Beysens est rédacteur en chef adjoint de plusieurs revues scientifiques et est l'auteur de nombreux livres et publications scientifiques. Il a reçu divers prix et distinctions en physique et sciences de l'environnement.
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Lucie Bittner est enseignante en bioinformatique, évolution moléculaire et microbiologie, et chercheuse en génomique évolutive et environnementale. En 2009, elle a obtenu un doctorat en Systématique et Évolution, au Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris. Après des contrats post-doctoraux en France et en Allemagne, elle a rejoint Sorbonne Université en tant que Maître de conférences en 2013. Elle est coresponsable de l’équipe Atelier de BioInformatique depuis 2019 au laboratoire Institut de Systématique, Évolution et Biodiversité (ISYEB, UMR 7205), et est membre junior de l’Institut Universitaire de France depuis 2020. Elle s’intéresse à la diversité, l’évolution et à l'adaptation des organismes non-modèles et plus particulièrement des micro-organismes dans leur environnement. Elle étudie les communautés planctoniques et leur interactions et impacts dans les écosystèmes en utilisant des méthodes de biologie des systèmes. Membre de l’expédition Tara Océans (2009-2013), elle travaille, entre autre, depuis 2010 sur des données à l’interface entre la biologie moléculaire, la bioinformatique et l'océanographie.
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Richard BLIGNY (1945-2024) était Directeur de recherche retraité du CNRS. Son activité s’est déroulée au laboratoire de Physiologie Cellulaire et Végétale (LPCV) du CEA-Grenoble (Unité mixte CNRS, CEA, Inra et Université Grenoble Alpes) et a porté essentiellement sur l’étude du rôle des métaux, de la nutrition carbonée et de la réponse à diverses carences chez les cellules végétales. L’étude du stress carboné l’a amené à proposer et à développer le concept d’autophagie chez les plantes et à analyser certains aspects de leur métabolisme énergétique touchant notamment au renouvellement de l’ATP. Pour pouvoir effectuer des analyses physiologiques et biochimiques qui perturbent le moins possible le fonctionnement cellulaire il a utilisé largement la Résonance magnétique nucléaire (RMN) in vivo, contribuant à développer cette technique. Il a par ailleurs créé en 1989 au col du Lautaret un laboratoire d’étude du fonctionnement des plantes de montagne et de leur écologie. Il a dirigé de 2000 à 2005 la station alpine Joseph Fourier au Lautaret qui rassemble ce laboratoire et un jardin alpin centenaire ouvert au grand public.
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Jacques Blondel est Directeur de recherche émérite CNRS au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE) de Montpellier.. Intéressé depuis le début de sa carrière par les mécanismes de régulation de la diversité biologique dans l’espace et dans le temps, il a développé une approche emboîtée de recherche à l’échelle des faunes, des assemblages d’espèces et des populations, utilisant l’espace méditerranéen comme champ d’investigation et les oiseaux comme modèle d’étude. L’hétérogénéité remarquable des paysages méditerranéens l’a amené à analyser dans le détail les mécanismes d’adaptation à la diversité des habitats, développant au sein de l’équipe de recherche qu’il a créée des approches intégrées associant la démographie la génétique, l’écophysiologie évolutive et l’éthologie. Il s’est en particulier intéressé aux rôles respectifs de la plasticité phénotypique et de l’adaptation locale par microévolution dans l’analyse des réponses aux régimes de sélection induits par les différentes conditions d’habitat ainsi que par plusieurs composantes du changement global. Auteur de près de 350 articles et de 7 ouvrages, il s’est aussi impliqué dans les questions actuelles touchant à la biodiversité (il a été président du Conseil Scientifique de l’Institut Français de la Biodiversité) et aux relations entre humains et non-humains, ce qu’il a développé dans un ouvrage L’archipel de la Vie, essai sur la diversité biologique et une éthique de sa pratique (Buchet-Chastel, 2012).
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Marc Bouchoucha est ingénieur agronome et titulaire d’un doctorat en océanologie. Il a été recruté en 2006 à l’IFREMERr et travaille actuellement au sein du Laboratoire Environnement Ressources Provence Azur Corse à La Seyne/Mer (Var). Après avoir travaillé pendant plusieurs années à la surveillance environnementale de l’environnement marin côtier méditerranéen, il conduit aujourd’hui des recherches en écologie de la restauration, notamment des milieux fortement anthropisés (ports, digues, rejets d’émissaires, etc.). De façon générale, ses projets de recherche portent sur l’étude du fonctionnement écologique des zones marines urbaines, sur l’adaptation des espèces à ces écosystèmes particuliers et sur l’évaluation de l’efficience des actions de restauration écologique entreprises. Ces travaux font appel à de l’observation in situ, des analyses au laboratoire et de la modélisation.
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La carrière de Philippe Bougeault a été consacrée à la recherche en prévision du temps, par modélisation numérique et par des campagnes de mesures sur le terrain. Il a dirigé le Département de la Recherche du Centre Européen de Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (Reading), puis le Centre National de Recherches Météorologiques (Toulouse). Il est actuellement conseiller scientifique du Président de Météo-France.
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Marc Boulon a été professeur, puis professeur émérite à l’Université Joseph Fourier, devenue Université Grenoble Alpes, où il a effectué sa carrière. Il a enseigné des aspects de la mécanique (rationnelle, résistance des matériaux, sols, roches, modélisation numérique), a co-organisé des cours avancés de formation pour ingénieurs géotechniciens. Ses recherches, au Laboratoire 3SR, souvent en partenariat avec des laboratoires français ou étrangers, ont porté sur la modélisation constitutive et numérique hydro-mécanique, appliquée aux ouvrages impliquant un contact, statique ou cyclique, entre géo-matériaux. Sont particulièrement traités les fondations sur pieux, le contact roche-barrage, les tunnels, le confinement des stockages souterrains. Il a encadré près de 50 thèses, publié une centaine d’articles dans les revues scientifiques internationales, présenté de nombreuses communications à des conférences internationales, et a lui-même organisé des conférences internationales. Il a co-produit la monographie « Mechanics of Geomaterial Interfaces », il est membre de sociétés savantes françaises et étrangères.
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Ingénieur de l’École de Physique du Globe de Strasbourg (2000) et docteur en Géologie de l’Ingénieur de l’École des Mines de Paris (2005), j’ai orienté mes recherches sur la thématique des mouvements de terrain déclenchés par les séismes. Par une approche de modélisation numérique (différences finies essentiellement), j’analyse les causes à l’origine du déclenchement de ce type d’instabilité. Je suis aujourd'hui chargée de recherche à l'IFSTTAR.
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Alain Boussac, Directeur de recherche CNRS, s'intéresse aux relations structure fonction au sein du photosystème II (PS II) des chloroplastes, complexe essentiel pour la photosynthèse.La compréhension de toutes les étapes du processus photosynthétique de la protéine à la cellule puis à l’organisme entier est capitale pour répondre aux problèmes liés aux changements environnementaux par la mise au point de systèmes artificiels bio-inspirés performants dans la production d’énergie non carbonée. Le projet de l’équipe dirigée par Alain Boussac consiste à caractériser et comprendre l’étape du mécanisme réactionnel dans laquelle l’eau est oxydée. Le projet implique des approches biologiques, spectroscopiques (principalement la Résonance Paramagnétique Electronique) et thermodynamiques. Globalement, il s’agit d’associer l’enzymologie et la spectroscopie et la production d’enzymes modifiées soit par mutagénèse dirigée soit par voie biosynthétique ou biochimique. Le projet met aussi en œuvre des collaborations avec plusieurs laboratoires, dont certains étrangers, parmi les meilleurs de leur domaine. Le but ultime est de contribuer significativement au domaine des bioénergies.
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François Bouttier est ingénieur général des Ponts, Eaux et Forêts, affecté au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques de Météo-France et du CNRS). Entre autres travaux, il a mis au point des améliorations du système de prévision du Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (CEPMMT), dirigé le développement du modèle de prévision AROME de Météo-France, et conçu le système de prévision d’ensemble AROME. Il est un chercheur reconnu en assimilation de données et en modélisation de l’atmosphère. Il est l’auteur d’une trentaine d’articles scientifiques sur la prévision numérique du temps dans des revues à comité de lecture. Il enseigne dans différentes universités et écoles d’ingénieurs, et il a publié des cours très utilisés en assimilation de données. Il a encadré directement une quinzaine de thèses et contrats post-doctoraux, l’équipe de recherche en assimilation de données du CEPMMT, ainsi que le groupe de prévision numérique de Météo-France. Il est aussi point de contact médias sur les questions de modification du temps.
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Chris Bowler est directeur de recherche au CNRS et directeur du laboratoire de Génomique des Plantes et des Algues à l'Institut de biologie de l'École normale supérieure à Paris. Il a obtenu son doctorat à l'Université de Gand en Belgique, suivi d'études postdoctorales à l'Université Rockefeller de New York. En 1994, il a créé son propre laboratoire travaillant sur la signalisation chez les plantes supérieures et les diatomées marines à la Stazione Zoologica de Naples, en Italie, et en 2002, il a pris ses fonctions actuelles à Paris. Il est membre de l'EMBO depuis 1995, a reçu la médaille d'argent du CNRS en 2010, des ERC Advanced Awards en 2012 et 2018 et le prix de la Fondation Louis D de l'Institut de France en 2015. En 2018 il a été élu membre de l’Académie d’Agriculture de France. Son principal intérêt de recherche est la compréhension de la réponse des plantes et des diatomées marines aux signaux environnementaux, à travers la génomique fonctionnelle et comparative. Il est l'un des coordinateurs scientifiques du projet Tara Océans visant à explorer la biodiversité, l’écologie et l’évolution du plancton dans les océans du globe.
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Jean-Claude Bregliano est professeur des universités honoraire. Il débute sa carrière universitaire à Orsay en 1960. En 1967, il part avec Philippe L'Héritier à Clermont-Ferrand pour fonder le Laboratoire de Génétique de l'Université Blaise Pascal et un enseignement de Génétique. Il en assume la direction partir de 1973. Ce laboratoire découvrira chez la drosophile et pour la première fois dans le règne animal, une famille d’éléments transposables. Il anime le regroupement d’équipes isolées de jeunes biologistes, ce qui aboutit en 1983 à la création d'une Unité de Recherche Associée au CNRS dont il partage la direction avec Jean-Pierre Dufaure. En 1990, il part à Marseille-Luminy où il crée une équipe de génétique au sein du l’Institut de Biologie du Développement. Cette équipe a montré, pour la première fois chez un métazoaire in toto, que des doses modérées d'irradiations gamma stimulent la recombinaison homologue. Un effet sujet à une transmission épigénétique transitoire. De 1995 jusqu’en 2000, J-C Bregliano dirige la formation doctorale de Biologie Cellulaire, Biologie Structurale et Microbiologie regroupant un grand nombre de laboratoires en PACA. En plus des publications de ses laboratoires, il est co-auteur d'un chapitre dans l'ouvrage « Mobile Genetic Elements » paru aux Acad. Press en 1983, ainsi que de 3 articles dans l'Encyclopædia Universalis. Il est l'auteur du blog www.lespiedsdansleplat.me
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Docteure en Biologie Cellulaire et Moléculaire (1997), Cécile Breyton est Directrice de recherche au CNRS. Son parcours scientifique l’a conduite successivement à l’Institut de Biologie Physico-Chimique (Paris), au Max-Planck Institut für Biophysik (Francfort) et à l’Institut de Biologie Structurale (Grenoble) où elle est responsable d’une équipe depuis 2016 et directrice adjointe depuis 2017. Le fil conducteur de ses travaux est l’étude de la stabilité de la structure des protéines membranaires. Elle a notamment déterminé le rôle de la délipidation dans l’inactivation des protéines membranaires manipulées en solution détergente et déterminé par cristallographie électronique la première structure du translocon, protéine ubiquitaire du vivant qui permet à certaines protéines de traverser les membranes. Elle s’est ensuite penchée sur le développement de nouveaux tensioactifs fluorés pour manipuler les protéines membranaires en solution. Depuis quelques années, elle s’intéresse plus particulièrement à l’élucidation des mécanismes moléculaires de la perforation de la paroi bactérienne par les phages lors des premières étapes de l’infection des bactéries par les phages, les virus qui les attaquent.
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Laurent Briançon est maître de conférences au laboratoire SMS-ID depuis 2014. Maître de conférence au Conservatoire des arts et métiers de 2003 à 2012, il se confronte aux futurs problématiques de élèves-ingénieurs qu’il forme et devenant directeur de projets dans le bureau d’études Antea group. Laurent Briançon mène une recherche expérimentale et partenariale dans le domaine du renforcement des sols et des géosynthétiques. Il s’est fortement impliqué dans le projet national ASIRI (Amélioration des Sols par Inclusions Rigides) de 2005 à 2012 et a participé à d’autres projets de recherche dans le domaine du renforcement des sols (Rufex, GéoInov). Il collabore avec des universitaires spécialistes en modélisation numérique pour proposer des réponses complètes couplant expérimentation et modélisation. Laurent Briançon a été un des commissaires de l’exposition « les dessous de grands travaux » au musée des arts et métiers (2013 – 2018). Directeur du LabCom PITAGOR (Plateforme d’Innovations Technologiques Appliquées aux Géosynthétiques des Ouvrages Renforcés) depuis 2015 il poursuit son activité en développant des expérimentations de laboratoire et en proposant des auscultations géotechniques d’ouvrages réels.
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Jean-François Briat est directeur de recherche honoraire au CNRS. Ingénieur des techniques agricoles de l’ENITA de Bordeaux et docteur d’État en biologie cellulaire et moléculaire (UJF Grenoble), il a débuté ses recherches dans le laboratoire du Pr. Mache, à l’UJF, sur l'étude de la structure et du fonctionnement de l'appareil de transcription des chloroplastes de plantes. Il a ensuite contribué à l’analyse des systèmes de transcription procaryotes dans le laboratoire du Pr. Chamberlin à l’Université de Berkeley. De retour à Grenoble, il entreprend l’étude du métabolisme du fer chez les végétaux supérieurs. Le premier volet de cette étude concerne les ferritines, protéines stockant le fer sous une forme soluble, bio-utilisable et non toxique. Ces travaux ont largement contribué à définir le concept de biofortification utilisé aujourd’hui par de nombreux laboratoires pour augmenter la quantité de fer dans des plantes génétiquement modifiées. Dans un deuxième temps, il entreprend l’analyse de la carence en fer, et du transport de ce métal, en créant une équipe ATIPE du CNRS à Montpellier, dans le laboratoire du Pr. Grignon (actuel laboratoire de Biochimie et Physiologie Moléculaire des Plantes, B&PMP). Au cours de cette nouvelle phase deux percées moléculaires majeures furent réalisées en caractérisant les systèmes de transport du fer du règne végétal. Une partie de ce travail de recherche fondamentale a été transférée vers des laboratoires de recherche plus appliquée de l’INRA, permettant de : (i) mettre à l’épreuve différentes hypothèses de biofortification des plantes pour améliorer la diète animale et / ou humaine, et (ii) mesurer l’impact de modifications de l’homéostase du fer chez les plantes sur la biodiversité des communautés microbiennes de la rhizosphère. Élu membre correspondant de l’Académie d’Agriculture de France en 2015, il a dirigé le département de Biologie Végétale de l’INRA de 1999 à 2002 et l'UMR Biochimie et physiologie moléculaire des plantes à Montpellier de 2007 à 2012.
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Après des études de biochimie (Ingénieur biochimiste, INSA Lyon, 1984) et de microbiologie (DEA de microbiologie des sols, Université de Lyon II, 1984), Renaud Brouquisse a effectué un doctorat de biologie végétale dans le laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale (CENG-CEA, Université de Grenoble, 1987). A l’issue d’un stage post-doctoral à East Lansing (Université du Michigan, 1987-88), il intègre l’INRA en 1989 et développe des recherches sur la réponse des plantes aux contraintes abiotiques (carence carbonée, hypoxie, métaux lourds) au sein de la Station de Physiologie Végétale de Villenave d’Ornon (INRA de Bordeaux) jusqu’en 2004, puis du Laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale (CEA, Grenoble). Depuis 2006, il a rejoint l’équipe Symbiose et État Redox de la Cellule, dans l’Institut Sophia Agrobiotech (INRA de Sophia Antipolis), où il mène des recherches sur le rôle de l’oxyde nitrique (NO) dans l’établissement et le fonctionnement de la symbiose fixatrice d’azote chez les légumineuses, ainsi que sur l’adaptation des légumineuses cultivées aux contraintes environnementales.
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Fanny Brun est glaciologue, spécialiste des glaciers d’Asie. Sa thèse, soutenue en 2018, portait sur l’influence de la couverture détritique sur le bilan de masse des glaciers d’Asie. Ses approches de recherche combinent télédétection spatiale et mesures de terrain pour répondre à des questions de glaciologie. Fanny a rejoint l’IRD en 2020. Dans ce cadre, elle s’intéresse à des questions de recherche en lien avec le développement, notamment au Népal, et dans une moindre mesure au Tadjikistan. Ses travaux actuels portent sur l’estimation des précipitations en zone de montagne et l’influence que la phase des précipitations peut avoir sur le bilan de masse des glaciers. Ils se déroulent en collaboration avec de nombreux partenaires, en Népal, en France, et dans d’autres universités, qui apportent des expertises variées sur le climat, la météorologie ou encore l’instrumentation spécifique.
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Elise Buisson est Maître de conférences HDR en écologie à Avignon Université, et est rattachée à l'Institut Méditerranéen de la Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE). Ses recherches concernent l’écologie des communautés végétales, principalement d’écosystèmes herbacés (pelouses), appliquée à la conservation ou la restauration écologique. Cela implique l'étude des théories sur l’assemblage des communautés végétales, à savoir rechercher les forces permettant le développement des communautés et élucider les mécanismes par lesquels les espèces coexistent. Elle étudie donc les perturbations, les règles d'assemblage, les filtres, les interactions entre espèces, etc.. Son but est d’appliquer les résultats de ses recherches à l'identification d’outils de gestion conservatoire et de techniques de restauration. Les modèles biologiques étudiés sont principalement les pelouses méditerranéennes et brésiliennes (campos rupestres), mais elle travaille également sur les végétations côtières et zones humides méditerranéennes, les pelouses à Madagascar, etc.. Elle est co-auteur de 78 articles dans le domaine. Elle participe aux conférences de la Société pour la Restauration Ecologique (SER) depuis 1998 et est membre du comité d’administration de SER-Europe depuis 2010. Elle est également à l’origine du réseau de restauration français REVER.
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Après avoir été chercheur au CNRS, Michel Campillo est professeur de géophysique à l’Université de Grenoble. Il est membre de l’Académie des Sciences et de l’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre). Michel Campillo s’intéresse à la fois aux processus responsables des tremblements de terre et aux ondes sismiques qui révèlent la structure de la Terre. Il a étudié les grands tremblements de terre mais aussi les phénomènes de déformation transitoire mis en évidence ces dernières années. Il a proposé des méthodes innovantes pour l’imagerie de la Terre à partir du bruit sismique ambiant et des ondes multiplement diffusées. Ses travaux actuels portent sur le suivi temporel des propriétés mécaniques des roches associées aux déformations tectoniques. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Campillo
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Docteur en écologie benthique en 2007 (de l’université Pierre et Marie Curie), spécialiste de l’impact des énergies marines renouvelables sur les fonds marins, Antoine Carlier mène des projets d’observation et d’expérimentaion sur la structure et le fonctionnement trophique des écosystèmes benthiques côtiers anthropisés. Chercheur en écologie benthique au LEBCO (Laboratoire d’écologie benthique côtière), IFREMER.
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Anne-Marie Cassard est chargée de Recherche à l’INSERM dans l’Unité Inflammation, Chimiokines & Immunopathologie, U996, au sein de l’Université Paris-Sud et rattachée au campus de l'Université Paris-Saclay. Elle est co-signataire de 49 publications et 3 chapitres d’ouvrage. L’équipe qu’elle co-dirige avec G. Perlemuter, intitulée Microbiote intestinal, macrophages et inflammation hépatique, s’intéresse au rôle du microbiote intestinal dans la susceptibilité à développer des lésions du foie au cours des maladies nutritionnelles et en particulier dans la maladie alcoolique du foie et la stéatopathie métabolique(maladie du foie associée au surpoids et à l’obésité). L’équipe de recherche est adossée aux services hospitaliers de l’hôpital Antoine-Béclère dont le service de gastroentérologie et nutrition dirigé par le Professeur G. Perlemuter.Cette étroite collaboration entre la recherche fondamentale et la clinique favorise l’émergence des projets de recherche translationnels qui visent à identifier les bactéries ou les produits fabriqués par ces bactéries impliqués dans la protection vis-à-vis de l'atteinte hépatique au cours de la consommation d’alcool ou chez l’obèse. Le but est d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et d’améliorer la prise en charge des patients.En 2016, A.M. Cassard a co-écrit avec G. Perlemuter un ouvrage destiné au grand public sur le microbiote intestinal « les bactéries des amies qui vous veulent du bien », aux éditions Solar. Cet ouvrage a reçu le prix La science se livre de la meilleure vulgarisation scientifique en 2017.
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Julien Cattiaux est chargé de recherche au CNRS depuis 2014. Il travaille au Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM), laboratoire basé sur le site de Météo-France, à Toulouse. Il étudie l’effet du changement climatique sur la variabilité météorologique en général, incluant les modifications de circulation atmosphérique et l’évolution des événements extrêmes.
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Julien Caudeville est responsable du programme de surveillance des pathologies en lien avec les perturbateurs endocriniens à Santé publique France. Son domaine de recherche porte sur la santé environnementale, la cartographie des maladies chroniques et la modélisation de l'exposition. En France, il mène plusieurs projets de recherche et développe plusieurs collaborations au niveau international sur l'aspect spatial concernant les domaines de l'épidémiologie et de l'évaluation de l'exposition. Il a développé la plateforme PLAINE (système d'analyse des inégalités environnementales), une plateforme de modélisation basée sur SIG pour quantifier l'exposition humaine et la relation spatiale entre l'exposition, les données socio-économiques et de santé. Il participe activement aux travaux des différents plans nationaux sur le champ de la santé environnementale pour lesquels il a notamment coordonné le groupe de travail de visant à construire l’Indicateur de QUALité des Environnements pour la population (IQUALE). Il est par ailleurs responsable de l’unité d’enseignement de statistiques spatiales au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) de Paris.
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Après une formation interdisciplinaire en sciences sociales et une dizaine d’années d’enseignement en classes préparatoires économiques et commerciales, Catherine Cavalin a coordonné l’enquête Événements de vie et santé (EVS) à la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) du ministère de la Santé. Cette enquête porte sur les relations entre violences subies et état de santé, thème de sa thèse de doctorat en sociologie (soutenue en 2016). De 2009 à 2012, elle a travaillé sur les relations entre état de santé, travail et emploi au Centre d’études de l’emploi et du travail. De 2012 à 2017, dans l’équipe ERC SILICOSIS (Centre d’études européennes de Sciences Po), Catherine Cavalin a produit des données inédites, en croisant sources statistiques (existantes ou construites ad hoc) et matériaux d’enquête qualitatifs, pour éclairer des corrélations entre les conditions de travail, de vie, et diverses maladies chroniques inexpliquées. En 2017-2018, plusieurs publications (en sciences sociales et en médecine) sont à venir : sur l’étiologie des maladies, sur les méthodes d’enquête et sur la définition socio-environnementale des maladies étudiées (e.g. polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, sclérodermie systémique). Voir : http://www.sciencespo.fr/silicosis/fr/la-page-d-accueil. Depuis septembre 2017, Catherine Cavalin est chargée de mission au Défenseur des droits à l'IRISSO.
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Bruno Chauvel est chercheur dans le Département Environnement Agronomie de l’Inra. L’objectif global de son travail est de concevoir et d’évaluer des systèmes de culture plurispécifiques durables basés sur la lutte intégrée pour contrôler les populations de mauvaises herbes. Pour cela, il cherche à identifier les traits fonctionnels permettant le succès ou la raréfaction des espèces adventices dans les différents systèmes de culture actuels et de comprendre les évolutions observées au sein des populations (évolution des dates de levées, résistances aux herbicides…). Il s’intéresse aussi aux processus d’invasion dans les parcelles cultivées à travers le cas de l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.).
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Chercheur depuis 2005, actuellement au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques), ma thématique principale concerne l’étude des cyclones tropicaux et de leur sensibilité au changement climatique. Je réalise, pour cela, des simulations climatiques à haute résolution spatiale qui permettent de représenter ces phénomènes de petite taille. J’ai abordé auparavant l’étude des moussons indiennes et africaines ainsi que les tempêtes de moyennes latitudes en Atlantique Nord.
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Victoria Chiu, de L’Institut de Droit de l’Environnement, est maître de conférences en droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3 depuis septembre 2015. Spécialisée en droit de l’eau, elle a soutenu sa thèse de doctorat en novembre 2014, sur « La protection de l’eau en droit public. Etude comparée des droits espagnol, français et italien ». Depuis, elle a publié plusieurs articles et est intervenue dans de nombreux colloques, en France et à l’étranger. Son apport scientifique consiste plus particulièrement à comparer les droits nationaux applicables à l’eau, afin de construire une réflexion qui dépasse les limites d’un seul système juridique.
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Philippe Ciais est directeur de recherche au CEA, Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement LSCE(CNRS/CEA/CEA, UVSQ - Université Paris-Saclay), Institut Pierre Simon Laplace. Chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, il a étudié comment le cycle du carbone planétaire est influencé par les activités humaines et ses rétroactions sur le climat. Ses travaux ont permis de mieux comprendre la distribution des puits naturels de carbone dans la végétation et les sols. Philippe Ciais a notamment coordonné la mise en place du réseau de mesure et d’observation européen ICOS, visant à quantifier les émissions de gaz à effet de serre et les puits de carbone à travers le continent européen. Il a par ailleurs développé des modèles compacts ou complexes des écosystèmes terrestres, pour identifier les facteurs qui déterminent les échanges de carbone entre la végétation et l’atmosphère.
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Céline Clauzel est enseignante-chercheure en géographie de l’environnement depuis 2009, d’abord rattachée au laboratoire THEMA à Besançon, puis au laboratoire LADYSS à Paris. Elle s’intéresse aux questions de biodiversité abordées sous l’angle des réseaux écologiques et de leur intégration dans la planification des territoires. Ses travaux combinent des méthodes de modélisation spatiale et d’analyse de données naturalistes. Elle travaille dans une approche pluridisciplinaire (géographes, informaticiens, écologues, anthropologues) associant scientifiques et acteurs opérationnels. Elle participe au développement du logiciel Graphab dédié à la modélisation spatiale des réseaux écologiques et à ses formations. Ses travaux les plus récents portent sur l’évaluation de la connectivité des réseaux de mares (trame turquoise) et sur la contribution des micro-espaces végétalisés à la connectivité urbaine, en particulier celle des cours d’école végétalisées. Elle est l’auteur de plus de 30 articles dans des revues à comité de lecture.
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Marion Cordonnier a effectué sa thèse au LEHNA (Université de Lyon), puis a passé un an à l’ESE (Université Paris-Saclay) comme Ingénieure de Recherche. Elle est maintenant post-doctorante à l’Université de Regensburg, en Allemagne, dans un laboratoire dont les thématiques gravitent principalement autour de l'écologie et l'évolution des insectes sociaux, au Département de zoologie / biologie évolutive. Ces dernières années, ses recherches ont porté essentiellement sur l'impact des changements globaux (urbanisation, changements climatiques et invasions biologiques) sur les interactions entre les espèces, incluant notamment les échanges génétiques, les relations de prédation et les interactions compétitives. Ses travaux ont mobilisé des outils diversifiés, alliant par exemple génétique du paysage, biologie comportementale, et écologie chimique. Ses recherches concernaient principalement les fourmis, et ponctuellement d’autres modèles biologiques (oiseaux, mammifères).
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François Henri Cornet a obtenu un doctorat de l’université du Minnesota en « Mineral Engineering » et un doctorat ès sciences physiques de l’université Paris 7. L’essentiel de sa carrière de chercheur s’est déroulé à l’Institut de Physique du Globe de Paris où il a dirigé l’équipe de mécanique des roches du laboratoire de sismologie. Son travail a concerné la mesure et l’étude des champs de contrainte dans la croute terrestre et les interactions fluides-roches. Il a participé au développement de la géothermie haute température mais aussi à l’étude des déformations sur les volcans. A travers divers programmes européens il a passé dix ans à développer le laboratoire du Rift de Corinthe centré sur l’étude in situ de la mécanique des failles. Il a rejoint l’Université de Strasbourg en 2007 et observatoire de sciences de la Terre où il a développé l’enseignement de la géomécanique. Il est l’auteur de plus de cent cinquante publications parus dans divers journaux ou comptes rendu de congrès et a publié en 2015 le manuel « Elements of Crustal Geomechanics » chez Cambridge University Press.
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Gabriel Cornic a été professeur au laboratoire d’écophysiologie végétale à la Faculté des sciences d’Orsay (université Paris sud XI). Son travail a porté sur la photoinhibition, les effets rapides de la contrainte hydrique sur la photosynthèse foliaire (incluant les flux d’électrons entre le PSII et le PSI) et l’inhibition de la respiration par la lumière. Actuellement il exerce son activité toujours au laboratoire d’écophysiologie végétale où ses trois pôles d’intérêts ont été jusqu’à présent : l’étude des flux cycliques d’électrons autour du PSI chez des plantes soufrant de la sécheresse, l’examen de la régulation de la PTO (plastidial terminal oxydase) chez les plantes alpines et l’inhibition de la respiration par la lumière.
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Lucile Courtial est une biologiste spécialisée dans les relations entre les organismes et leur environnement. Elle termine actuellement un doctorat sur les effets combinés des UVs et du réchauffement climatique sur les coraux Scléractiniaires au Centre Scientifique de Monaco. Diplômée de l’Ecole Normale Supérieure de Paris, cette jeune chercheuse est une passionnée de l’océan. Sa passion, elle la tient de son enfance durant laquelle elle a vécu 4 années sur l’île de Mayotte dans l’océan Indien. Envoutée par les récifs coralliens, elle décide d’en apprendre plus sur les coraux à travers ses études et ses nombreux voyages. Son intérêt l’a menée à suivre de longs stages à l’ « Institute of Marine Science » à Townsville, en Australie ; à l’Université de la Réunion et à travailler à l’IRD de Nouméa en Nouvelle Calédonie pendant son doctorat. Aujourd’hui, elle veut mettre à contribution ses connaissances et ses compétences au service de l’environnement afin de limiter les impacts anthropiques sur les océans et les protéger.
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Alexandra Courtin-Nomade est professeur de géosciences à l’Université de Limoges, affectée au laboratoire PEIRENE axe 3-GRESE. Son travail est consacré à l’étude des contaminations métalliques dans la zone critique au sein des compartiments solides (roches, sols, sédiments) grâce à des outils de cristallochimie, minéralogie, géochimie. Elle s’intéresse particulièrement aux produits générés par les activités minières et industrielles (stériles, scories). Dans le cadre de la chaire GRQE (Grandes Retenues et Qualité de l’Eau), dont elle coordonne l’axe « sédiments », elle s’intéresse aux rôles des barrages sur la continuité sédimentaire ainsi que leur rôle en tant que réservoir à sédiments, sédiments qui peuvent être à la fois piège mais aussi source de contaminants. Ce travail passe notamment par la connaissance de la minéralogie des sédiments et l’étude des processus aux interfaces.
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Patrick Criqui est un économiste expert sur la modélisation économique pour l’énergie et sur les scénarios de transition énergétique. Ses premières recherches ont porté sur l’économie de l’énergie solaire, puis sur la modélisation des marchés énergétiques internationaux. Il a ensuite développé un modèle énergétique mondial de long terme, le modèle POLES, aujourd’hui utilisé par la Commission Européenne et diverses administrations ou entreprises en Europe, pour l’analyse économique des politiques climatiques. Il a par ailleurs été “lead author” du Groupe de Travail N°3 du GIEC. Dans le cadre de l’application de l’Accord de Paris, il concentre aujourd’hui ses travaux sur le suivi des politiques nationales de décarbonation profonde et de neutralité carbone. Membre du Conseil économique pour le développement durable auprès du Ministre de l’écologie depuis 2008, il a été expert en charge des scénarios dans le Débat National sur la Transition Énergétique (2013) et pour l’élaboration de la Stratégie Nationale de Recherche, dans l’atelier énergie (2014).
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Docteur en Pharmacie, Biologiste des Hôpitaux, Interne en Pharmacie, puis Maître de Conférences des Universités (Faculté de Médecine, UGA) et Praticien Hospitalier au CHU de Grenoble (Laboratoire de Bactériologie – Hygiène) : ces activités m’ont conduit à enseigner la Bactériologie Médicale dans de nombreuses formations universitaires et para-médicales et à m’investir dans le diagnostic des maladies infectieuses et la surveillance épidémiologique de l’environnement hospitalier. Mes activités de recherche ont concerné notamment Pseudomonas aeruginosa, une bactérie de l’environnement et l’épidémiologie de la résistance aux antibiotiques. Quant à Legionella pneumophila, et la légionellose sa traduction clinique, elles ont jalonné toute ma carrière depuis leur découverte et m’ont permis d’appréhender un nouveau monde bactérien. En tant que membre du Conseil scientifique de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée, j’ai pu suivre de près l’évolution des connaissances fondamentales et techniques pour un microorganisme et une infection toujours de très grande actualité. Dans ce cadre, comme Président du Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) au CHU de Grenoble, j’ai pendant 15 ans été confronté quasi quotidiennement à la lutte et à la prévention des légionelloses nosocomiales, une des priorités institutionnelles.
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Damien Cuny est écotoxicologue et Professeur à la Faculté de Pharmacie de l’Université de Lille. Il appartient au groupe biosurveillance environnementale au sein de l’équipe IMPECS : Impacts de l’Environnement Chimique sur la Santé Humaine. Ses travaux portent sur la biosurveillance de la qualité de l’air (extérieur et intérieur) grâce à l’utilisation de lichens et de végétaux supérieurs. L’objectif de ses travaux est d’évaluer les risques que représente la pollution atmosphérique pour l’environnement et la santé. Ses résultats sont notamment utilisés dans le cadre d’un Système d’Information Géographique spécifiquement mis en place par son groupe pour l’étude des liens santé environnement (SIGLE).
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Docteur en écologie benthique à l’IFREMER, Amélia est déléguée française depuis 2013 de deux groupes de travail du Conseil International pour l’Exploration de la Mer : le WGITMO (Working Group on the Introduction and Transfer of Marine Organisms) et le WGBOSV (Working Group on Ballast and Other Ship Vectors). Ses recherches portent sur les écosystèmes intertidaux, rocheux et urbains.
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Mathématicien et physicien, Antoine Danchin s'est plongé dans la microbiologie expérimentale au début des années soixante-dix. Pour comprendre les règles d'organisation des gènes dans les bactéries, il a mené en 1985 une collaboration avec des spécialistes d'intelligence artificielle. Le succès de ces travaux l'a convaincu que le temps était venu d'explorer les génomes comme totalités, avec l'aide d'un effort décisif en sciences de l'information. Dès 1991 cela donnait lieu à une première découverte : la moitié des gènes identifiés par séquençage dans le génome d'une bactérie modèle était totalement inconnue. Antoine Danchin et ses collègues ont établi que les génomes sont organisés en au moins deux ensembles bien distincts : le paléome comprend les gènes essentiels à la vie, et le cénome permet à l'organisme d'occuper une niche particulière. En 2000, AD a créé le HKU-Pasteur Research Centre Ltd à Hong Kong. Il est aujourd'hui professeur extraordinaire à l'ICAN et fondateur d'une entreprise de biotechnologie, AMAbiotics SAS. Il est membre de l'Académie des sciences. [Photo : DR Didier Goupy]
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Professeur Émérite, Université Grenoble Alpes (UGA). Professeur de Toxicologie (UFR de Pharmacie, UGA). Médecin praticien hospitalier au CHU de Grenoble. Responsable de l'Unité de Toxicologie Clinique (CHU Grenoble) (1984 – 2006). Chef de Service SAMU 38 (2007 – 2017). Spécialiste en Anesthésie-Réanimation et en Médecine d'Urgence. Majeure partie de carrière en toxicologie clinique et en toxicovigilance. Nombreuses publications et ouvrages en Toxicologie. Nombreuses participations à des expertises dans le domaine auprès des agences sanitaires.
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Après l’obtention d’un Doctorat d’État ès Sciences Physiques (1988) de l’université de Poitiers, Joseph De Laat a été nommé Maître de Conférences à l’IUT Chimie (université de Poitiers) où il a enseigné le génie des procédés. Professeur à l’Université de Poitiers depuis 1994, il enseigne la chimie et le traitement des eaux (eaux usées urbaines et industrielles, eaux de procédés, eau potable) à l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers (ENSIP). Il a été directeur de la spécialité Eau et Environnement de l’ENSIP de 2003 à 2009 puis de la spécialité Eau et Génie de l’ENSIP de 2009 à 2014. Chercheur au Laboratoire de Chimie et Microbiologie de l’Eau (maintenant IC2MP) depuis 1982, Joseph De Laat a étudié les mécanismes et les cinétiques d’oxydation de composés organiques et inorganiques en milieu aqueux par les oxydants classiquement utilisés en traitement des eaux (chlore, ozone, dioxyde de chlore, monochloramine) et par divers procédés avancés d’oxydation qui génèrent des entités radicalaires très réactives (radicaux hydroxyles).
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Ingénieur civil de mines, Ghislain de Marsily (1939-2024) a passé sa thèse d’Etat à Paris VI en 1978 et a enseigné la géologie appliquée à l’Ecole des Mines de Paris puis à l’Université Paris VI. Son domaine d’activité, centré pour l’essentiel au sein de l’unité de recherche METIS (Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols), touchait aux eaux souterraines, à la ressource globale en eau, à sa protection et sa gestion, à la gestion des déchets (nucléaires, industriels ou domestiques) enfouis dans le sol, et au développement durable pour lequel l’eau est un élément fondamental, qu’affecte le changement climatique. Il fut l’auteur de plusieurs centaines de publications dans les grandes revues scientifiques internationales et de plusieurs livres parmi lesquels on peut citer : Hydrologie quantitative (Masson, 1981), Flow and Tansport in FracturedRockes (Acad. Press, Orlando, 1993), L’eau (Flammarion, 1995, 2000), L’eau, un trésor en partage (Dunod, 2009). Sa carrière a été récompensée par de nombreux prix et de hautes distinctions.
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Maître de conférences du Muséum National d’Histoire Naturelle depuis 2006, Vincent Debat a soutenu sa thèse en biologie évolutive à Montpellier, sur l’évolution de la forme du crâne de souris et sa variation. Il a ensuite réalisé plusieurs postdocs, en Californie et à Manchester, sur le contrôle de la variation morphologique, sur des modèles insectes (grillon, drosophile). Il s’intéresse aux mécanismes de l’évolution phénotypique, avec des approches de quantification des formes (morphométrie). Ses recherches récentes portent l’évolution des papillons, notamment sur les facteurs écologiques qui affectent la coévolution du vol, de la forme des ailes et de leurs patrons de coloration. Il travaille à l’Institut Systématique, Evolution et Biodiversité (ISYEB), où il codirige l’équipe Diversification et adaptation aux échelles micro et macro évolutives (DIVA) depuis 2023. Il a en outre fondé et codirigé le GDR-CNRS Plasticité phénotypique de 2015 à 2023.
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Je travaille au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l’environnement sur la reconstitution des climats et des foçages climatiques passés à l’aide de marqueurs physico-chimiques ‘archivés’ dans les sédiments, principalement la glace. Ces marqueurs sont des isotopes naturels, dont le comportement chimique, ou le fractionnement isotopique dû à leur différence de masse, est sensible aux conditions climatiques (‘thermomètre isotopique’), ou au forçage solaire (production d’isotopes cosmogéniques). Fait maintenant partie de l’Institut des géosciences de l’environnement.
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Sébastien Denys est ingénieur agronome de formation et habilité à diriger les recherches. Son expertise est centrée sur l’impact de l’environnement sur la santé humaine et la santé des écosystèmes. En 2016 à la création de Santé publique France, il est nommé Directeur de la Direction Santé-Environnement puis est missionné pour créer en 2018 la Direction Santé-Environnement-Travail, qu’il dirige depuis lors. Les missions de sa Direction visent à mieux comprendre l’impact des déterminants de l’environnement général ou professionnel sur la santé. A ce titre, il participe activement aux travaux des différents plans ou nationaux sur le champ de la santé environnementale ou de la santé au travail. Il est aussi activement impliqué sur le partenariat européen PARC coordonné par l’Anses qui vise à proposer une évaluation des risques innovantes pour les substances chimiques. Il est par ailleurs président du comité « changement climatique et santé » de l’association internationale des agences de santé publique – IANPHI.
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Je suis entré en 1980 au centre de recherche de ce qui devait devenir plus tard Météo-France, à l'issue d'études à l'Ecole Polytechnique et à l'Ecole Nationale de la Météorologie. J'ai participé à l'élaboration des modèles de simulation du climat successifs dont s'est doté l'établissement. Dix ans plus tard, j'ai été nommé responsable de l'équipe chargée de promouvoir le modèle de climat issu de modèle de prévision météorologique. Mon activité s'est alors diversifiée, à travers de nombreux projets internationaux, vers les questions de régionalisation du changement climatique et de prévision saisonnière. J'ai soutenu en 2006 une habilitation à diriger des recherches sur ce dernier thème. En 2016, j'ai été nommé responsable de l'équipe chargée de mettre en place et d'améliorer le système de prévision saisonnière de Météo-France.
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Laurence Després est professeur à l’Université Grenoble Alpes (UGA) et effectue ses recherches au Laboratoire d’Ecologie Alpine (LECA). Elle enseigne la biologie évolutive, l’écologie, la génétique de l’adaptation et la phylogénie moléculaire, et est responsable du Master Biodiversité Ecologie Evolution (BEE) de l’UGA, parcours Dynamique et Modélisation de la biodiversité (DynaMo). Elle s’intéresse à l’écologie évolutive des interactions durables (hôte-parasite ou hôte-mutualiste) et la coévolution, la génétique de l’adaptation et la spéciation, notamment chez les insectes. Ses travaux combinent des approches génétiques avec des analyses écologiques, biochimiques ou comportementales, pour tester des hypothèses sur la nature des contraintes qui s’exercent sur les populations naturelles (ou expérimentales) et sur l’évolution de traits adaptatifs complexes. Ses travaux les plus récents portent sur l’évolution de la résistance au cocktail de toxines produites par la bactérie Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) chez les moustiques, et sur la diversification de papillons le long de gradients altitudinaux dans les Alpes. Elle est l’auteur de plus de 70 articles dans des revues à comité de lecture et de trois chapitres d’ouvrage, et a encadré 8 doctorants.
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Ma carrière a été en grande partie consacrée à la recherche en assimilation de données dans le cadre de la prévision numérique du temps. J’ai notamment participé à la mise en place d'une nouvelle génération de systèmes d'assimilation à Météo-France en 2000, puis à l'utilisation des ensembles en assimilation à la fin des années 2000. Je coordonne aujourd'hui les activités d'un groupe de chercheurs en assimilation de données.
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Benoît Dewandel est chercheur au BRGM depuis 2002. Il a obtenu son Doctorat en 2002 à l’Université des Sciences et Techniques de Montpellier sur les aquifères de socle d’Oman. De 2002 à 2007, il a fait partie du Centre Franco-Indien de Recherche sur les Eaux Souterraines (CEFIRES), un laboratoire mixte entre le BRGM et le National Geophysical Research Institute (Hyderabad, Télangana, India) spécialisé sur l’hydrogéologie des aquifères de socle. Depuis 2007, il conduit plusieurs projets R&D sur les aquifères complexes (socle, volcaniques) au BRGM de Montpellier. Ses principaux travaux de recherche se focalisent sur la conceptualisation du fonctionnement hydrogéologique et hydrogéochimique des aquifères complexes, l’estimation de leurs paramètres hydrodynamiques, avec notamment le développement de solutions mathématiques appropriées pour modéliser les essais par pompage dans ces milieux, le développement de techniques de régionalisation de ces paramètres, mais aussi le développement d’outils d’aide à la décision pour améliorer la gestion de la ressource en eaux souterraines des aquifères de socle. Il a contribué, avec ses collègues géologues et hydrogéologues, notamment Robert Wyns et Patrick Lachassagne, au développement du concept moderne d’aquifère de socle stratiforme et à sa validation dans différents pays ou continents. Ses travaux ont donné lieu à plusieurs publications scientifiques.
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Alice Di Donna est maître de conférences au Laboratoire Sols, Solides, Structures et Risque (3SR) de Grenoble (France) et enseignante à l’Université Grenoble Alpes (UGA). Après le diplôme d’ingénieur au Politecnico de Turin (2009) et le Master de recherche en Mécanique, Énergie et modélisation des solides à l’Université Joseph Fourier de Grenoble (2009), elle a obtenu le titre de docteur de recherche au Laboratoire de Mécanique des Sols (LMS) à l’EPFL de Lausanne (2014). Coéditrice d’un livre et auteur de nombreuses publications scientifiques, ses activités de recherche portent principalement sur l’étude du comportement des sols, des roches et des interface sol-structures en conditions non-isothermes, l’analyse (numérique et expérimentale) des phénomènes couplés thermo-hydro-mécaniques dans les géomateriaux, la géothermie et les géostructures énergétiques.
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Carole Di Poi, titulaire d’un doctorat en neuro-éthologie de l’Université de Saint-Etienne. Elle a été recrutée en 2017 à l’Ifremer et travaille actuellement au sein de l’unité de recherche LEMAR, sur le site expérimental de l’Ifremer à Argenton-en-Landunvez. Elle conduit des recherches en physiologie et biologie du comportement sur les stades pélagiques des bivalves marins soumis à un environnement marin changeant sous pression anthropique. Elle développe des recherches sur les impacts du changement climatique, et en particulier sur les effets du réchauffement et de l’acidification des océans, sur les organismes marins exploités vivants sur nos côtes.
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Pierre Dizengremel a obtenu un doctorat d’Etat-ès-Sciences Naturelles de l’Université Paris 6. Après un début de carrière à Paris 6 où il a travaillé sur les particularités des mitochondries végétales, sa nomination de professeur à l’Université de Nancy, devenue Université de Lorraine, l’a amené à consacrer essentiellement ses recherches sur les mécanismes de réponse cellulaire des arbres à des contraintes de l'environnement. Il a largement contribué à la fondation d’un laboratoire mixte (UMR) avec l’INRA en écologie et écophysiologie forestières. Très impliqué en formation, il a dirigé le DEA de biologie forestière puis le master FAGE (Forêt AGronomie Environnement) pendant de nombreuses années. Il a été membre du Comité Directeur de l’École Doctorale Ressources Procédés Produits Environnement. Sur la thématique plus particulière des effets de l’ozone sur les plantes, il a dirigé un programme ANR et collaboré dans le cadre de contrats européens avec de nombreuses universités étrangères. Il est l’auteur de 110 articles parus dans des revues à comité de lecture, de 10 chapitres d’ouvrages et il a présenté de nombreuses communications dans des conférences internationales. Il est commandeur de l’ordre des palmes académiques et professeur émérite de l’Université de Lorraine.
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Jean-Baptiste Doré a obtenu son doctorat en 2007 à l'université de Rennes. Il a effectué son travail de thèse au sein de France Telecom R&D (Orange Labs) sur la conception et le décodage de codes LDPC. Apres une expérience chez NXP semiconductor comme architecte en traitement de signal pour des produits TV, il a rejoint le CEA en 2009. Depuis 2019, Jean-Baptiste co-dirige un programme transdisciplinaire dédié aux technologies sans fil et liant les technologies des semi-conducteurs, la conception de circuits RF et antennes ainsi que la définition de systèmes numérique innovants pour les futurs standards de communications sans fils. Jean-Baptiste a publié plus de 90 articles scientifiques, est l'inventeur principal de 30 brevets, a également été impliqué dans le groupe de normalisation (IEEE1900.7). Jean-Baptiste a reçu 3 prix pour les meilleurs articles (IEEE ICC 2017, IEEE WPCN 2018 et Eurasip journal 2019).
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Thierry Douki est chercheur au CEA au sein du Laboratoire SYMMES (SYstèmes Moléculaires et nanoMatériaux pour l’Energie et la Santé) de l'Institut Nanosciences et Cryogénie (INAC), un Institut de recherche fédératif CEA-Université Grenoble Alpes. Chimiste de formation, il s’intéresse à la formation et la réparation des dommages de l’ADN. Ses activités impliquent tout d’abord l’étude des mécanismes chimiques sur l’ADN isolé ou des modèles simples. Il travaille aussi au niveau cellulaire grâce au développement d’outils analytiques sensibles et spécifiques, basés notamment sur la spectrométrie de masse. Il s’intéresse à des agents génotoxiques chimiques comme des polluants atmosphériques, ou physiques comme les rayonnements ultraviolets. Dans ce domaine, il s’est particulièrement intéressé à l’influence du type de rayonnement sur la nature des dommages de l’ADN. Il est fortement impliqué dans plusieurs sociétés de photobiologie et est expert à l’ANSES.
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Chercheur au CNRM depuis 1995 sur le thème de la modélisation et de la compréhension de la variabilité naturelle du climat et de son changement en réponse aux activités humaines, Hervé Douville est aussi membre du comité scientifique LEFE/IMAGO de l’INSU chargé de coordonner des travaux sur les interactions entre l’atmosphère, la glace et l’océan au niveau national, et contribue depuis 2018 à coordonner la rédaction d’un chapitre dédié aux changements du cycle de l’eau dans le cadre du prochain rapport du premier groupe de travail du GIEC (AR6 WG1).
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Rolland Douzet est professeur agrégé (PRAG) à l’UGA depuis 1998 sur un profil spécifique : (1) enseignant à l’UFR de Chimie-Biologie - (2) responsable botanique et directeur-adjoint de la Station Alpine Joseph Fourier (SAJF), Unité Mixte de Services (UMS) UGA/CNRS. Il enseigne la botanique et la biologie végétale et encadre le CU de botanique et d’écologie végétale dans le Briançonnais. Au sein de la SAJF, Il constitue et gère une banque de semences de plus de 2 000 espèces (échanges de graines avec plus de 300 jardins dans le monde et avec des chercheurs). Il a déjà effectué de nombreuses missions pour la récolte de graines, la collecte de plantes et la constitution d’une banque d’images dans de nombreuses régions de l’hémisphère sud : Patagonie, Chili, Nouvelle Zélande, Australie. Il est sollicité pour des rôles d’expertise pour des programmes de recherches menés entre autres à la SAJF (détermination de plantes, collectes de semences ou d’échantillons, etc.) Il est aussi impliqué dans la rédaction de divers ouvrages comme le cahier du Lautaret : « Découverte botanique de la région du Lautaret et du Briançonnais » publié en 2010.
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Emmanuel Drouet est docteur en pharmacie et enseigne la microbiologie à la Faculté de Pharmacie de Grenoble depuis plus de 20 ans. Il est Enseignant-Chercheur à l’Institut de Biologie Structurale. Il a obtenu son doctorat en virologie clinique à l’Université Claude-Bernard (Lyon) et a pratiqué la biologie médicale à l’Institut Pasteur de Lyon. Son groupe est engagé depuis une dizaine d’années dans l’investigation clinique, plus particulièrement dans le domaine des maladies virales. Il s’intéresse aux relations Hôte-Agents pathogènes, notamment pour développer de nouvelles méthodes diagnostiques et est l’auteur de plus de 80 publications et chapitres d’ouvrage dans ce domaine. Il se préoccupe des influences (positives ou négatives) que peut avoir l’environnement (au sens large) sur la Santé de l’Homme.
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Frédéric Ducarme est normalien, docteur en philosophie de l’écologie, et qualifié aux fonctions de maître de conférences des universités. Il a effectué un double-parcours complet en biologie et en SHS, et ses recherches se situent à l’intersection du social et du biologique. Il est rattaché au Muséum National d'Histoire Naturelle.
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Ingénieur-géologue au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées jusqu’en 2002, puis Centre d’études techniques de l’Équipement de Lyon (aujourd’hui CEREMA) jusqu’en 2005, puis Conseil général de l’Environnement et du Développement durable jusqu’en 2015.
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Chercheuse CNRS à l’ISYEB depuis 2009, Marianne Elias a réalisé une thèse en biologie évolutive à Montpellier, sur la diversité morphologique et génétique du manioc dans un système de culture traditionnel. Elle a ensuite effectué plusieurs postdocs, d’abord en Finlande sur l’écologie de fourmis, puis en Grande Bretagne sur l’écologie et l’évolution de papillons mimétiques d’Amérique tropicale. Les recherches actuelles de Marianne Elias portent principalement sur la diversification des papillons et leur adaptation à leur milieu en lien avec leurs colorations. Elle participe notamment à un projet interdisciplinaire sur l’évolution de la transparence chez les papillons. Au sein de l’ISYEB, Marianne Elias est co-responsable de l’équipe Diversification et adaptation aux échelles micro et macro évolutives (DIVA).
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Après un doctorat en océanologie biologique de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) sur le développement de la lignée germinale et le contrôle de la reproduction chez l’huître, Caroline Fabioux a réalisé un post-doctorat entre l’Ifremer de Brest et l’Université de Caen sur la technique d’ARN interférence. Recrutée en 2007 en tant que maître conférences à l’UBO, elle enseigne la génomique, la physiologie et la biologie du développement aux niveaux licence et en master et elle mène des recherches sur l’impact des microalgues toxiques sur les coquillages d’intérêt commercial grâce à des approches de physiologie moléculaire. Depuis 2017, elle est co-responsable de l’équipe de recherche « Physiologie intégrative et adaptation des organismes marins : du gène à la population » (60 personnes) du laboratoire LEMAR.
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Denis Fabre est ingénieur de l’Ecole Centrale de Lyon, Docteur-Ingénieur (Géologie appliquée) puis titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Grenoble. Il a fait sa carrière à Grenoble à l’institut Dolomieu puis à l’IUT de Génie civil, et a participé à la création de la première école d’ingénieurs-géotechniciens en France (Polytech-Grenoble), avant de rejoindre la Chaire de Géotechnique du Cnam, à Paris. Ses recherches au Lirigm de Grenoble puis au Cnam concernent les propriétés mécaniques des roches, la caractérisation géotechnique des massifs rocheux, la stabilité des ouvrages souterrains et les risques naturels (stabilité des pentes, évolution du permafrost dans le contexte du changement climatique). Il a rédigé une dizaine d’ouvrages, et est l’auteur de plus de 130 publications. Il est particulièrement actif au sein des sociétés savantes en géotechnique (Comités Français de Géologie de l’Ingénieur et de Mécanique des Roches) et fait partie de comités de rédaction de plusieurs revues (Revue Française de Géotechnique, Tunnels et Espace Souterrain, Géologues…). Il a été membre de la commission scientifique de l’INERIS. Il est membre du conseil scientifique du Parc Naturel Régional de Chartreuse qu’il a présidé pendant dix ans. Il fait partie du conseil scientifique du cluster Auvergne-Rhône Alpes « Infrastructures Durables » (INDURA). Il est enfin président de l’Association pour le Développement des Recherches sur les Glissements de Terrain depuis 2010.
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1. Parcours académique 1969 : Agrégation d'histoire 1970: Assistant d'histoire moderne à l'université des Sciences sociales de Grenoble 1993: Professeur d'histoire moderne à l'université Pierre Mendès France, Grenoble 2 2. Responsabilités institutionnelles A l'université Pierre Mendès France • Vice-Président chargé de la recherche à l'Université Pierre Mendès France (depuis 2007-2012) • Membre du Conseil d'administration de l'université Pierre Mendès France (1995-2003) • Membre du Conseil scientifique de l'université Pierre Mendès France (2007-2012) • Vice-président de l'université Pierre Mendès France, chargé des formations (1995-2000) A Grenoble Université de l'Innovation • Créateur et coordonnateur du LABEX "Innovation et Territoires de Montagne" – ITEM (2010-2012) Ce labex rassemble des chercheurs de différentes disciplines de sciences sociales (histoire, géographie, économie, gestion, droit, STAPS…) qui se sont fixé comme objectif de constituer sur le site de Grenoble-Alpes un pôle de compétence internationalement reconnu sur le champ du changement et de l’aménagement en milieu de montagne. A l'international • Membre fondateur et trésorier de l’Association internationale d’histoire des Alpes (1995-2012) • Membre de l’Advisory Board du laboratoire d’Histoire des Alpes, Académie d’architecture de Mendrisio (Università delle Swizzera Italiana, Lugano) (2001-2011) • Membre du Comité de direction du PNR 48 (Programme National de Recherche) « Paysage et habitat de l’Arc alpin », Fonds National Suisse de la Recherche (2000-2007) Activités de recherche Ses activités de recherche s’organisent autour de l’histoire des territoires, et se déclinent sur trois terrains : • Histoire urbaine, et plus particulièrement le rôle des villes dans l’organisation des territoires • Histoire des Alpes, en relation notamment avec l’Institut d’Histoire des Alpes de l’université de Lugano dont je suis l’un des administrateurs • Histoire sociales des catastrophes naturelles, et les modalités de gestion du territoire face à ces catastrophes René Favier a travaillé au Laboratoire de recherches historiques Rhones-Alpes - UMR CNRS 5190.
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Docteur en biologie de l’université de Tours, mes travaux de thèse à l’IRBI (Institut de recherche sur la biologie de l’insecte) ont porté sur la physiologie des changements de couleur dus aux pigments nommé ommochromes chez les insectes et les araignées. Mes recherches au LECA (Laboratoire d’écologie alpine, UMR 5553, Université Grenoble Alpes, Université Savoie Mont-Blanc, CNRS) portent dorénavant sur les liens qui existent entre la pigmentation des papillons alpins et le changement global, du point de vue de la température et de la pollution métallique.
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Clémence Fillol est responsable de l'unité surveillance des expositions à la direction santé environnement travail de Santé publique France. Elle est docteur en santé publique de l'université Paris Descartes (2010) et docteur en pharmacie. Ses travaux portent sur la caractérisation des expositions des populations, au travers du développement et de la mesure de biomarqueurs. Elle a développé le programme français de biosurveillance qui vise à déterminer l'exposition de la population française aux substances chimiques présentes dans l'environnement, à rechercher les déterminants de cette exposition et à comparer les résultats avec ceux des programmes étrangers. Ce programme s'est notamment appuyé sur les travaux de la cohorte Elfe de l'unité mixte inserm/ined et de l'étude Esteban de Santé publique France. Elle a aussi conforté les liens entre le programme national et d'autres initiatives internationales comparables - notamment les projets HBM4EU puis le projet de partenariat PARC. En parallèle, cette approche a été développée pour répondre à des questions spécifiques de situations locales ou d'expositions à des composés spécifiques comme avec l'étude PestiRiv qui répondra à l'exposition aux pesticides de populations riveraines de zones viticoles.
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Etienne Flavigny est ingénieur de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures (1968) et docteur de spécialité de l'Université de Grenoble. Ses activités d'enseignement à l'Université de Grenoble ont porté sur les disciplines de la Mécanique, du Génie Civil et de la Mécanique des Sols/Géotechnique. Il a participé et dirigé l'Institut universitaire professionnel de Génie Civil à sa création. Un autre volet concerne des activités de formation continue en développant des sessions sur le calcul par la « méthode des éléments finis » en Géotechnique, sur les essais de laboratoire ou in-situ en collaboration avec la formation continue de l’École des Ponts et Chaussées. D'autres sessions ont aussi porté sur la Géotechnique en Génie Parasismique. Les thèmes de recherche abordés au laboratoire 3S-R par E. Flavigny ont portés sur le comportement expérimental des sols sur différents chemins de sollicitation : en liquéfaction, en fluage, en gonflement, ou sous sollicitations cycliques. Ces travaux ont souvent été menés en liaison avec des partenaires industriels.
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Elodie Fleury est ingénieur en bio-informatique et modélisation diplômée de l’INSA de Lyon en 2005. Elle a ensuite effectué un doctorat à l’Ifremer de Brest de 2006 à 2009, portant sur des approches transcriptomiques et physiologiques développées sur l’huître creuse subissant des phénomènes de mortalité estivale. Après un post-doctorat au Canada à l’université de Laval de Québec, elle est recrutée en tant que chercheur à l’Ifremer en 2011, où elle coordonne un réseau national de suivi des performances conchylicoles de l’huître creuse, fiancé par le ministère de la DGAl (https://wwz.ifremer.fr/observatoire_conchylicole/Presentation). En 2016, elle est nommée responsable du laboratoire de Physiologie des Invertébrés à l’Ifremer de Brest, dont les objectifs sont d’étudier les interactions entre les bivalves et leur environnement en conditions naturelles ou dans un contexte d’élevage aquacole. Ses travaux contribuent ainsi à comprendre les effets de l’environnement sur les traits d’histoire de vie de ces organismes marins, à améliorer la durabilité des productions aquacoles, et à permettre une exploitation plus durable des organismes marins dans les sociaux-écosystèmes côtiers.
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Jan-Bert Flor a effectué ses études supérieures aux Pays-Bas, à l’Université de Utrecht. Après des études post-doctorat au Department of AppliedMathematics and TheoreticalPhysics (DAMTP) de l’Université de Cambridge (UK), il a été recruté comme Chargé de recherche au CNRS et affecté au laboratoire des Ecoulements Géophysiques et Industriels (LEGI), à Grenoble en 1996, puis promu Directeur de recherche en 2010. Son activité est centrée sur les structures cohérentes, comme des tourbillons, des fronts et des nappes cisaillées, ainsi que sur leur influence sur l’environnement.En particulier, il s’intéresse à leur interaction avec les ondes omniprésentes dans les écoulements aériens et marins, où elles permettent un transfert d’énergie rapide sur des distances longues. Ces interactions jouent un rôle majeur sur les phénomènes de mélange, dont la connaissance permet de comprendre et de modéliser des écoulements géophysiques. Ainsi il s’intéresse aux ondes internes et au mélange dans les océans,à la convection turbulente en présence de stratification, ainsi qu’à la dynamique des fronts, tourbillons et la formation des jets dans les atmosphères planétaires.
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Jacques Fontan a été Professeur à l'Université Paul Sabatier de Toulouse. Il y a créé le Laboratoire d'Aérologie (associé au CNRS) dont il a été le directeur de 1982 à 1986. Ses recherches ont porté sur la dynamique et la physico-chimie de la basse atmosphère avec en particulier les problèmes de pollution. Elles ont donné lieu à plus d'une centaine de publications. Il a été un des pionniers de la recherche, dans ce domaine, en France et dans les régions intertropicales. Il a été organisateur de campagnes internationales, ATILA (action des terpènes et de l'isoprène dans l'atmosphère), ECLATS (Etude d'une couche limite tropicale sèche), DECAFE (Dynamique et Chimie de l'Atmosphère en Forêt Equatoriale), et conseiller scientifique du programme environnement du CNRS (1990-1998). Il a été membre de nombreuses commissions ou comités en France et à l'international. On peut citer : - Président du conseil scientifique PRIMEQUAL (Programme Interorganisme pour une Meilleure Qualité de l'air à l'échelle Locale)(1995-2000) et de la commission particules santé de l'APPA (association pour la prévention de la pollution atmosphérique) -Membre du comité de la prévention et de la précaution (CPP) du ministère de l'environnement (1996-2015), de la commission « santé et environnement » de l'office des choix Scientifiques et Technologiques(1994-1995) - A l’international, Membre du panel européen chargé d'évaluer les programmes européens EPOCH et STEP, Programme environnement de la DG XIIet du Comité IGBP/IGAC projet 3, "impact of tropical biomassburning on the world atmosphere" et projet 4 "chemicaltransformatiopn in tropical atmosphere and their interaction with the biosphere". Jacques Fontan est Membre de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse depuis 1989. Il est l'auteur d'ouvrages de vulgarisation : -Les pollutions de l'air, les connaître pour les combattre. Vuibert 2003 et 2004 -La météorologie à l'origine de tous nos maux ? Vuibert 2014
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Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie, Université d’Auvergne-Clermont I, 1982 Thèse de Doctorat, U.E.R. des Sciences Exactes et Naturelles, Université B Pascal-Clermont-II, 1987 Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), Université d’Auvergne-Clermont I, 1993 STAGES POSTDOCTORAUX 1988 - 1989 University of Wisconsin, Medical School Madison, Wisconsin, U.S.A. 1991 - 1992 Institut Pasteur Paris, Laboratoire de "Génétique Moléculaire des Listeria". 1989 - 2002 : Maître de conférences, UFR Pharmacie Clermont-Ferrand 2002 - présent : Professeur des Universités, UFR Pharmacie Clermont-Ferrand
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Yves Fouquart est spécialiste des interactions entre le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère, Professeur à l’Université de Lille jusqu’à sa retraite en 2004. Il a activement contribué à la réalisation des codes de transfert radiatif des premiers modèles climatiques de l’IPSL et de Météo France. Il a étudié les propriétés des nuages et des aérosols et leur influence sur le climat. Il a dirigé le Laboratoire d’Optique Atmosphérique, participé au Comité Scientifique du Programme Mondial de Recherches sur le Climat et à la rédaction du 2e rapport du GIEC paru en 1995 et en tant que tel il est , avec beaucoup d’autres, co-lauréat du Prix Nobel de la Paix 2007.
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Bruno Franzetti est directeur de recherche au CNRS. Il dirige un groupe de recherche interdisciplinaire à l' IBS (Institut de Biologie Structurale) Unité Mixte de Recherche (UMR 5075) créée par le CEA, le CNRS et l’Université Grenoble Alpes, ainsi qu'un groupement de recherche national (GDR) sur la biologie des Archées. Ses travaux visent à développer les systèmes biologiques archéens pour disséquer des fonctions cellulaires complexes, développer des nouvelles méthodes en biologie structurale et rechercher des nouveaux biocatalyseurs et médicaments issus de la biodiversité des microorganismes extrêmophiles. Il a été est responsable de plusieurs programmes de recherche visant à comprendre l'adaptation des microorganismes aux environnements extrêmes. Dans ce contexte, il a découvert et caractérisé plusieurs machineries cellulaire responsables de la destruction ciblée des composant cellulaires.
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Yves Frenot a débuté son activité scientifique sur l’écologie terrestre des îles subantarctiques françaises (Crozet, Kerguelen, Amsterdam). Son intérêt s’est porté sur le rôle de l’homme et des changements climatiques sur la biodiversité exceptionnelle de ces îles australes particulièrement sensibles aux perturbations. Il y a effectué plus de 15 missions en une vingtaine d’années. Il a rejoint l'IPEV en 2003, où il a assuré pendant 7 ans la fonction de directeur-adjoint en charge des programmes scientifiques. En janvier 2010, il a pris la tête de l'institut qui a en particulier la responsabilité de plusieurs infrastructures de recherche : la station franco-allemande AWIPEV au Spitsberg, la station Dumont d'Urville en Terre Adélie, la station franco-italienne Concordia sur le haut plateau antarctique. L'IPEV est également responsable du soutien et de la mise en oeuvre des programmes scientifiques dans les îles subantarctiques françaises. Yves Frenot a participé à la délégation française aux Réunions Consultatives du Traité sur l’Antarctique depuis 2003 et a assuré la présidence du Comité pour la Protection de l’Environnement du Traité (CPE) entre 2010 et 2014. Il a par ailleurs été vice-président du COMNAP (Council of Mangers of National Antarctic Programmes) et Membre du bureau exécutif de l’European Polar Board jusqu'en 2017.
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Après une thèse sur la diffusion des innovations en matière d’ingénierie sanitaire urbaine au début du XXe siècle (épuration des eaux, traitement des déchets), je me suis tourné vers l’histoire de la pollution atmosphérique. Je travaille au LARHRA (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes), Université Lyon2.
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Après ses études à l’École Normale Supérieure de Paris, Uriel Frisch a effectué une thèse sous la direction d'Evry Schatzman, principalement sur la propagation des ondes en milieu turbulent et les équations stochastiques. Il a fait l'essentiel de sa carrière comme chercheur CNRS à l'Observatoire de la Côte d'Azur avec plusieurs séjours aux USA. Il a travaillé sur l'intermittence et les singularités du domaine complexe, sur les singularités des équations d'Euler 3D et leur relation avec la dissipation d'énergie dans la limite de viscosité nulle. Il a également travaillé sur la physique des plasmas et MHD et sur les structures cosmologiques à grande échelle dans l'Univers. Au cours des dix dernières années, il a consacré environ 30 % de son temps à l'histoire des sciences (documentant Léonard de Vinci, Euler, Cauchy, Hankel, Clebsch). Il a été élu en 2008 à l'Académie française des sciences. Il obtient quelques grands prix : 1967 Prix Peccot (Collège de France) ; en 2003 la médaille Lewis Fry Richardson de la Société européenne de géophysique ; en 2010 le Prix International « Modeste Panetti e Carlo Ferrari » (Turin) ; en 2015 Officier de l'Ordre National Mérite.
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Paola FURLA est Professeur de Biologie Animale à l’Université Nice Sophia Antipolis (membre de l’Université Côté d’Azur). Après des études à l’Université de Milan (Italie), elle effectue un Doctorat en Sciences à l’Université de Aix Marseille II portant sur les mécanismes d’absorption du carbone inorganique au sein d’une symbiose Cnidaires-Dinoflagellés. Elle assume ses premières fonctions d’enseignant-chercheur à l’Université de Nice Sophia Antipolis en 2001. Depuis 2008, elle dirige et anime une équipe de recherche appartenant à l’UMR 7138 Evolution Paris Seine s’intéressant aux processus d’adaptation et d’acclimatation des Cnidaires à la vie en symbiose. Par des approches multiples allant de la biochimie et physiologie à la biologie évolutive, elle déchiffre les mécanismes responsables aussi bien du maintien que de la rupture de l’association symbiotique. Elle est co-auteur d’une quarantaine de publications dans des revues internationales à comité de lecture et a encadré 8 thèses de Doctorat. Au sein de son Université, elle co-dirige également un formation de master en biologie marine et s’investie dans de nombreuses autres responsabilités pédagogiques collectives. Depuis 2010, elle est membre du Conseil National des Universités en Section 68.
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Jean-Pierre Garrec (1944-2022) a été Directeur de Recherche à l'INRA jusqu’en 2008. Il s’est d'abord intéressé à la pollution atmosphérique par le fluor et à ses interactions avec la végétation, recherches effectuées au sein du laboratoire Biologie Végétale du CEA-Grenoble. Ensuite comme Chargé de recherche au CNRS, il a dirigé l'équipe de Recherche "Microanalyse X en Biologie Végétale - Étude des mouvements d'ions liés aux mouvements stomatiques". Dans le cadre de cette équipe, ses recherches physiologiques avaient pour but de tenter de définir les relations exactes entre l'accumulation ionique et les différents mouvements stomatiques, ainsi que les rapports de causalité. En 1985, il rejoint de Centre de Recherches INRA de Nancy pour diriger le Laboratoire de Pollution atmosphérique de l'Unité Écologie et Écophysiologie Forestières (Département Forêts et Milieu Naturels). Au sein de l'INRA ses recherches physiologiques fondamentales concernent l'étude de l'interface "arbre-atmosphère" (qui comprend la cuticule, les cires cuticulaires, les stomates au niveau des feuilles et l'écorce au niveau du tronc), et plus exactement l'étude des mécanismes des perturbations de cet interface induites par différents stress environnementaux : ozone, dépôt acide sec et humide, divers polluants atmosphériques, CO2, ultraviolet etc... Parallèlement dans le cadre de ses recherches appliquées, il a développé des méthodes végétales originales de surveillance de l’environnement afin d’évaluer les risques liés à l'exposition à la pollution de l'air.
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Jean Claude Germon est Directeur de Recherche honoraire de l’INRA. Ingénieur Agronome (Montpellier), diplomé en Pédologie (Université de Montpellier) et en Microbiologie Générale et Microbiolmogie des Sols (Institut Pasteur), il a développé des travaux sur le fonctionnement épurateur des sols, sur le cycle de l’azote dans les sols cultivés et la biodisponibilité de l’azote des déchets organiques, sur les pertes gazeuses par dénitrifcation et les émissions de protoxyde d’azote (N2O) par les sols cultivés. Les travaux de son équipe ont permis de mettre au point une méthode d’évaluation de ces pertes à l’échelle de parcelles cultivées et ont conduit à des modes d’extrapollation dans le temps et à différentes échelles territoriales, soulignant le rôle déterminant des pratiques agricoles sur ces pertes et ces émissions gazeuses.Il a été directeur du laboratoire de Microbiologie des sols de l’INRA (1987-1997), a été membre du Conseil scientifique du département SDU du CNRS et du Conseil Scientifique de la division « Surfaces et interfaces Continentales » de l’INSU, chargé de mission à la MSTP du Ministère de la Recherche puis auprès de l’Agence d’Évaluation de la recherche (AERES). Expert au sein de groupes de travail de l’IPCC impliqués dans l’évaluation des émissions de N2O et CH4 par les sols, il fait partie des scientifiques associés par l’IPCC au Prix Nobel de la Paix de 2007. Il est membre de l’Académie d’Agriculture de France.
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1994 : Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale de la Météorologie. 1995 : Affecté au service Recherche et Développement du Centre Inter-Régional Nord-Est à Illkirch-Graffenstaden. 1997 : Affecté au service de Prévision Générale à Toulouse. Il est aujourd'hui chef-prévisionniste à Météo France.
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Jacky Girel est depuis 2012 collaborateur scientifique au Laboratoire d’Ecologie Alpine (LECA, Université Grenoble-Alpes) ; il intervient en tant qu’expert pour la gestion et la restauration de la végétation des hydrosystèmes anthropisés et participe à la formation des ingénieurs écologues (M2 « Biologie-Ecologie-Evolution ; parcours Gestion de l’environnement » de l’Université Grenoble-Alpes). En tant qu’ingénieur de recherche en Ecologie végétale au CNRS, ila participé à des programmes de recherches interdisciplinaires nationaux et internationaux. Son activité visait à mettre en évidence les mécanismes à l’origine de la biodiversité végétale dans les hydrosystèmes fluviaux de montagne.
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Julie Gobert est docteure en aménagement du territoire/urbanisme et géographie. Elle est rattachée au laboratoire LEESU. S’appuyant sur les méthodes de sociologie et de sciences politiques (Sciences-Po Lille, 2000-2004), ses recherches concernent les questions d’ancrage et d’insertion territoriale des infrastructures (production d’énergie, transports, transformation de la biomasse…) en lien avec les enjeux d’acceptabilité sociale et d’inégalités environnementales. Elle a particulièrement investi la thématique des compensations socio-environnementales. Elle réalise aujourd’hui des études (projets régionaux, de l’ADEME, européens ou industriels) visant à aider les collectivités ou les industriels à mieux coupler les objectifs de développement économique et de création (ou de maintien) de la valeur locale avec des exigences environnementales. L’économie circulaire, l’écologie industrielle et la transition énergétique sont à ce titre entrées dans le spectre de ses travaux.
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Déborah GOFFNER est directrice de recherches au CNRS. Spécialisée en biologie végétale, elle a animé pendant plus de 20 ans des recherches sur les mécanismes biochimiques et moléculaires régulant la biosynthèse de la paroi cellulaire chez les végétaux à l’UMR CNRS/Université de Toulouse III « Laboratoire de Recherche en Sciences Végétale ». En 2011, elle a effectué une mobilité thématique et géographique, et est aujourd’hui responsable de l’équipe « Plantes et ressources végétales sahéliennes pour le développement et la Santé » (PLANTS) au sein de l’Unité Mixte Internationale CNRS 3189 « Environnement, Santé et Sociétés ». Elle est géographiquement basée à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal, et à l'Université de Stockholm en Suède au sein du « Stockholm Resilience Centre » où elle est chercheuse invitée depuis 2012. Depuis 2015, elle coordonne le programme de recherche ANR-FUTURE SAHEL : « Approches multi-échelles des meilleures pratiques de gestion des ressources des paysages sahéliens dans le contexte de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel » qui regroupe des universitaires français, sénégalais et suédois ainsi que des gestionnaires des ressources naturelles sénégalais chargés de la mise en œuvre de la Muraille Verte au Sénégal.
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Jean-Paul Gonzalez est membre de la faculté, école de Médecine, et professeur associé de l’Université de Georgetown, Washington D.C., USA. Il enseigne les politiques de santé mondiales et la biosécurité dans les programmes de maitrise et de doctorats. Le Dr Gonzalez, obtient son doctorat en médecine à l’école de médecine de l’Université de Bordeaux et son doctorat ès Science à l’Université de Clermont-Auvergne, France. Après son cycle médical hospitalier qui se termine en Guyane Française amazonienne, il est volontaire au service national actif à l’Institut Pasteur de Tunis, et rejoindra l’institut français de recherche pour le développement (IRD) pour y faire carrière dans l’outre-mer au service de la recherche, de la formation et de l’expertise médicales. Il exerce alors auprès de l’IRD et du réseau international de l’institut Pasteur où il acquière une expérience pratique exceptionnelle dans les pays d’accueil à ressources limitées d’Afrique, des Amériques et d’Asie. Il y dirige des équipes pluridisciplinaires et multiculturelles dans le réseau international de l’Institut Pasteur dans des instituts et laboratoires universitaires nationaux des pays d’accueil. Ses cadres thématiques s’inscrivent dans la compréhension et la lutte contre l’émergence des pathologies infectieuses, et s’exercent dans la réponse aux épidémies et l’exercice d’Une Seule Santé (One Health).
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Hugues Goosse est directeur de recherches au Fonds de la Recherche Scientifique (F.R.S - FNRS) et professeur à l’Université catholique de Louvain (Belgique) où il enseigne la climatologie et des disciplines connexes. Ses recherches sont consacrées au développement de modèles climatiques, à la comparaison entre les résultats de modèles et différents types d’observations ainsi qu’à l’application de ces modèles pour étudier les changements climatiques passés et futurs. Il se consacre à la fois aux variations d’origine naturelle et aux changements climatiques induits par les activités humaines. Plus spécifiquement, ces travaux récents se focalisent sur les interactions entre la glace de mer et l’océan dans l’océan Austral, les changements climatiques durant les derniers millénaires et les méthodes d’assimilation de données en paléoclimatologie. Il a publié un livre sur la dynamique du climat et sa modélisation aux Cambridge University Press (http://www.climate.be/climatebook/ )
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Depuis les années 80, ses travaux de recherche ont porté sur les « mycoses profondes opportunistes » (physiopathologie, immunologie, diagnostic biologique), liées à des immunodépressions profondes et dues à des micromycètes de l’environnement ou des levures endogènes. Ces travaux ont été conduits jusqu’en 2002 dans le cadre de laboratoires reconnus : l’UPRES-A CNRS « Relations Hôte-Agents Pathogènes » puis l’EA-UJF « Interactions Cellulaires Parasites-Hôte ». L’expérience acquise en 30 ans se concrétise par la direction d’un contrat européen (Molecularepidemiology of invasive aspergillosis : 1997-2000), une centaine de publications et chapitres d’ouvrages et la rédaction d’un livre « Mycoses humaines : démarche diagnostique », Elsevier-France, 1995, 400p). Son parcours a été sélectionné parmi les douze portraits « Femmes de Sciences » de l’Université Joseph Fourier Grenoble (2000). En fin de carrière, elle s’est essentiellement consacrée à des activités d’expertise à l’Institut de Veille Sanitaire (évaluation des Centres Nationaux de Référence) et académiques dont la Direction de la Faculté de Pharmacie de Grenoble (2007-2011). Renée GRILLOT est membre titulaire de l’Académie Nationale de Pharmacie depuis 2001.
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Claude Grison, Directrice de recherche au CNRS, est directrice du Laboratoire de Chimie bio-inspirée et d'Innovations écologiques (ChimEco, CNRS-Université de Montpellier). Elle développe des activités de recherche interdisciplinaires axées sur la recherche de solutions écologiques face aux changements environnementaux : dégradation des sols, pollution du milieu aquatique, multiplication d’espèces invasives végétales (plantes aquatiques) et animales (moustiques), raréfaction des ressources naturelles. Les solutions étudiées s’appuient sur les mécanismes de défense et d’adaptation des plantes à leur environnement dans un contexte de stress abiotique (pollution) ou biotiques (insectes). La démarche globale sera basée sur une approche moléculaire qui relève de la chimie du Vivant et de l’écologie. Elle est à l’origine du concept de l’Ecocatalyse, qui a fait émerger un nouvel axe de recherche à l’interface de la Chimie bio-inspirée et de l’Ecologie scientifique ; il correspond à une approche globale du développement durable débouchant aujourd’hui sur l’élaboration d’une nouvelle filière verte qui s’appuie sur la réhabilitation écologique d’écosystèmes dégradés et une valorisation chimique et économique inédite des phytotechnologies développées. Elle est l’auteur de 191 publications et ouvrages, et 43 brevets. Ses travaux ont été récompensés par 10 Prix scientifiques dont le Prix A. Joannides de l’Académie des Sciences 2016, le Prix Homme-Nature de la fondation Sommer 2016 et la médaille de l’Innovation du CNRS 2014. Elle est membre correspondant national de l'Académie Nationale de Pharmacie et membre de l’Académie européenne des Sciences.
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Alexandre Grondin a étudié pendant sa thèse le rôle de protéines (les aquaporines) impliquées dans les flux d’eau conduisant à la fermeture stomatique chez la plante modèle Arabidopsis thaliana. En post-doctorat à l’Institut de Recherche International sur le Riz (IRRI) aux Philippines, puis à l’Université du Nebraska-Lincoln aux États-Unis, il a étudié les mécanismes génétiques et physiologiques impliqués dans la réponse du riz au stress hydrique avec un focus particulier sur les racines. En 2017, il a intégré l’IRD où ses recherches visent à identifier, chez des céréales tropicales (riz, mil, sorgho), des traits racinaires utiles pour le développement d’une agriculture plus durable et résiliente face aux climats futurs. Ces recherches sont notamment menées en partenariat avec des chercheurs d’Afrique de l’Ouest, en particulier du Sénégal, où il a été expatrié de 2018 à 2022.
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Pierre Guériau est paléontologue, post-doctorant au laboratoire IPANEMA et au synchrotron SOLEIL. Il s’intéresse principalement à la conquête des continents par les animaux et à la mise en place des premiers écosystèmes terrestres au Dévonien. Dans ce contexte, il a découvert dans un gisement à préservation exceptionnelle de Belgique les plus anciens représentants continentaux de plusieurs groupes de crustacés, notamment des fossiles extraordinairement similaires aux triops et aux artémies actuels. Ses recherches se concentrent désormais sur la caractérisation physico-chimique de ces fossiles, à l’aide de techniques d’imagerie avancées, afin de comprendre les mécanismes à l’origine de leur fossilisation exceptionnelle.
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Sylvie Guidotti est responsable de la division Environnement et Santé, du département Études & Conseil (Direction des services météorologiques) à Météo-France. Cette division vise d’une part à maintenir et développer l’ensemble des outils opérationnels permettant de répondre aux besoins de suivi des urgences environnementales (pollution atmosphérique) dans le cadre des obligations réglementaires de l’Établissement et de ses responsabilités internationales , et d’autre part assure, pour sa composante opérationnelle, le suivi et les évolutions du modèle MOCAGE utilisé pour la prévision de la qualité de l’air, ainsi que le suivi des demandes en lien avec les sujets biométéorologiques. Depuis 2015, Sylvie Guidotti pilote la composante régionale du volet production dans le cadre des services Copernicus Atmosphère (projet CAMS), services délégués par l’Union Européenne à ECMWF (centre de prévision météorologique à moyen terme).
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Soazig Guyomarc’h est enseignante-chercheur en biologie végétale. Captivée par la capacité des plantes à pousser et à se développer de façon continue dans leur environnement, elle a suivi une formation d’ingénieur agronome, puis s’est spécialisée dans la recherche, avec une thèse portant sur les mécanismes de développement des plantes à l’Université d’Orsay. Après deux contrats post-doctoraux portant sur la formation des feuilles et des fleurs, à Berne en Suisse, puis à Lyon en France, elle a rejoint l’université de Montpellier. Elle y enseigne aux étudiants de Sciences de la Vie les connaissances acquises et les méthodes d’étude en biologie végétale et en biotechnologies. Parallèlement, avec ses collègues de l’Institut de Recherche pour le Développement, elle mène des travaux de recherche visant à mieux comprendre les mécanismes par lesquels les plantes peuvent produire de façon répétée de nouvelles racines, pour puiser des ressources du sol en s’adaptant aux contraintes de leur environnement.
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Didier Hantz est Ingénieur Civil des Mines, Docteur-Ingénieur de l'Université Grenoble 1 et titulaire d'une Habilitation à Diriger des Recherches. Il a effectué sa thèse sur la dynamique et l'hydrologie des glaciers alpins, au LGGE (Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement), avant de rejoindre le CERCHAR (Centre d'Etudes et Recherches de Charbonnages de France), où il a travaillé essentiellement sur la stabilité des pentes des mines et carrières à ciel ouvert. Depuis 1989, il est Maître de conférences à l'Université Grenoble Alpes (UGA), où il enseigne dans le cadre de l’école d’Ingénieurs de l’Université (Polytech Grenoble). Il effectue ses recherches au laboratoire ISTerre (Institut des Sciences de la Terre), dans l'équipe Géophysique des Risques et de l'Environnement, où il étudie les processus d'érosion des falaises, qui conduisent aux éboulements rocheux, et développe de nouvelles méthodes d'évaluation de l'aléa (et du risque) que constituent ces éboulements.
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Hélène Hardin-Pouzet est professeur de neurosciences à Sorbonne Université, à l'Institut de Biologie Paris Seine (laboratoire Neurosciences Paris Seine, équipe Neuroplasticité des Comportements de Reproduction). Son enseignement est centré sur les aspects intégratifs depuis la physiologie des grandes fonctions, l’endocrinologie, la neurophysiologie et la neuroendocrinologie. Pour la recherche, après avoir développé une thématique sur le contrôle central de l’osmorégulation et la plasticité cellulaire et moléculaire associée, elle s’intéresse actuellement au contrôle de l'axe gonadotrope et des comportements de reproduction, dans des modèles murins, avec un intérêt particulier concernant l'influence des perturbateurs endocriniens et du régime alimentaire. Ses recherches sont soutenues, en partie, par l’Anses. Par son activité tant en formation qu’en recherche, elle a été amenée à développer une expertise dans le domaine de la recherche animale. Hélène Hardin-Pouzet est un ancien membre du conseil scientifique de la Société Française de Neuroendocrinologie. Elle est actuellement membre de la Société Française des Neurosciences, de la Société d’Endocrinologie et de la Société Française de Neuroendocrinologie.
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Ingénieur et docteur en géophysique, j’ai rejoint le CEA pour participer à des études d’aléa sismique et tsunami, notamment pour étudier les tsunamis du Pacifique au moyen d’outils numériques. Lorsque le tsunami de 2004 est survenu dans l’Océan Indien, j’ai participé à la mise en place du futur système français d’alerte aux tsunamis, le Cenalt, qui est opérationnel depuis 2012. Mes sujets d’étude ont aussi porté sur l’apport de la connaissance des tsunamis pour mieux comprendre les processus et mécanisme physiques liés à leur génération et leur propagation, tout en réalisant les études d’aléa pour mieux anticiper les effets à la côte.
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Arnaud Huvet, titulaire d’un doctorat en Biologie des Populations de l’Université de Tours. Il a été recruté en 2001 à l’Ifremer et travaille actuellement au sein de l’unité de recherche LEMAR basée au technopôle Brest-Iroise à Plouzané. Il conduit des recherches en physiologie des bivalves marins avec un regard porté sur les mécanismes de la reproduction et de l’adaptation des animaux en réponse à un environnement marin changeant sous pression anthropique. Il développe des recherches sur le devenir et les impacts des microplastiques sur les organismes marins exploités vivant sur nos côtes. Il est actuellement responsable du partenaire Ifremer dans un projet européen transfrontalier intitulé Preventing Plastics Pollution.
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Après un 3ème cycle de Géophysique à Clermont-Ferrand, Bernard Itier est entré à l’INRA (aujourd’hui INRAe) à Versailles en 1973. Il a d’abord effectué des recherches en micrométéorologie. Celles-ci ont été appliquées à la détermination de l’évapotranspiration des plantes, à la caractérisation de l’effet oasis et à l’étude du gel de printemps. Directeur du laboratoire de Bioclimatologie de Grignon (1985-1988), il s’est intéressé au couplage de critères physiques et physiologiques pour la conduite de l’irrigation. Il a ensuite dirigé le département de Bioclimatologie (1992-1997) puis a été le premier responsable du département « Environnement et Agronomie » de l’INRAe( 1998-2001). Au département STUE du ministère de la Recherche (2002-2003) il a contribué à la mise en place des Observatoires de recherche en environnement (O.R.E.). Président du Centre INRAe de Montpellier (2003-2007), il a conduit l’expertise collective « Sècheresse et agriculture » (2005-2006). Avant de prendre sa retraite en 2012, il s‘est investi dans l’utilisation de modèles agri-environnementaux pour étudier l’impact du changement climatique sur le confort hydrique des plantes et la disponibilité de la ressource en eau (Projet "CIMATOR", 2007-2010).
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Claude Jaupart étudie les mécanismes de transport de chaleur dans la Terre et la mécanique des fluides géologiques. Il est né le 22 mai 1953 et a obtenu un diplôme de PhD au Massachusetts Institute of Technology et un diplôme de Docteur ès Sciences Physiques à l'Université Paris Diderot (qui est maintenant l'Université de Paris). Il a dirigé l'Institut de Physique du Globe de Paris pendant dix années. Il est membre de l'Académie des Sciences et “Fellow” de l'American Geophysical Union et de l'European Geosciences Union. Ses recherches portent sur la structure et l'évolution thermiques des continents, les phénomènes de convection naturelle dans le manteau terrestre et la mécanique des systèmes magmatiques et des éruptions volcaniques. Il est auteur et co-auteur de plus de 160 articles scientifiques, de nombreux chapitres d'ouvrages collectifs et, avec Jean-Claude Mareschal, d'un traité de géophysique intitulé “Heat Generation and Transport in the Earth” et publié par les Presses Universitaires de Cambridge en 2011. Il a supervisé 20 thèses de doctorat.
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Daniel JOUVE est ingénieur en sciences de l'eau. Il a rejoint la CNR en 1991 au titre d'ingénieur en hydrologie. Il a été en charge de l'exploitation et de la modernisation du réseau hydrologique de CNR sur le Rhône et ses affluents. Il a dirigé l'équipe d’appui métier en charge du développement des outils de prévision hydrométéorologiques et de la production du Rhône. Il a dirigé le département d’étude et de conception de projets d’aménagements hydrauliques. Il a travaillé sur plusieurs projets en France et à l'étranger (Amérique du Sud, Asie) en aménagement fluviaux, hydroélectricité, gestion de ressources en eau, systèmes d’information hydrométeorologiques, navigation, restauration de cours d’eaux. Depuis 2018, il est Directeur de l’Ingénierie et des Grands Projets de CNR.
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Jacques Joyard est Directeur de recherche honoraire au CNRS. Il a effectué la quasi-totalité de ses recherches au CNRS, dans le Laboratoire de Physiologie Cellulaire et Végétale (Unité mixte CNRS, CEA, Inra et Université Grenoble Alpes) qu’il a dirigé de 1991 à 2002. Ses travaux de recherche ont principalement porté sur l’enveloppe limitante des chloroplastes, notamment sur la détermination de ses caractéristiques structurales et fonctionnelles, qui témoignent de l’origine endosymbiotique des chloroplastes. Couplant des approches biochimiques et moléculaires à des approches fonctionnelles, ce travail a permis de démontrer le rôle unique des membranes de l’enveloppe dans la biogenèse et la physiologie du chloroplaste et de la cellule végétale. Ces recherches sur l’enveloppe des chloroplastes ont fait l’objet de plus d'une centaine d'articles scientifiques dans des revues à comité de lecture. Conseiller scientifique au CEA, il a participé à la création de Rhône-Alpes Genopole (dont il fut Directeur adjoint, puis Directeur), du Labex GRAL, etc.
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Professeur de droit public à Chambéry et actuel directeur du CDPPOC (EA4143) et Co-directeur du Master Droit de la montagne, il dispose d’une expérience appréciable en matière de projets de recherche collaborative soit dans le cadre de la délégation au CNRS qu’il a occupée au sein du GRIDAUH, (GIP 2010-2014 : ex. Evaluation des premiers SCOT - 2009, L’écriture des PLU - 2012, L’urbanisation de la montagne - 2013), soit dans sa Faculté (divers projets Interreg). Ses recherches portent en majorité sur le droit de l’urbanisme et les finances publiques. Elles s’inscrivent dans une approche critique des normes juridiques d’engagement de la société dans le développement durable : JF Joye, Construire et aménager en montagne après la loi du 28 décembre 2016 : les communes face à leurs responsabilités, la Revue Juridique de l’Environnement, mai 2017, JF Joye, Les outils juridiques de l’aménagement touristique de la montagne, Les loisirs de montagne sous Vichy : droit et politique, PUG, 2017, JF Joye, Le chalet d'alpage, nouvel enjeu d’urbanisation dans les pâturages, Constr.-urb. mars 2015, pp. 8-14, JF Joye, G. Calley, JF Dreuille (dir.), L’accident en montagne, 2015, LGDJ, 453 p.
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Saadi Khochbin, Directeur de Recherche de Classe Exceptionnelle au CNRS, dirige une équipe de recherche (Laboratoire Epigénétique et signalisation cellulaire) et le département Signalisation et Chromatine à l’Institut Albert Bonniot (Centre de recherche Université Grenoble Alpes, Inserm U1209, CNRS UMR 5309). Ses travaux, notamment la découverte et la caractérisation fonctionnelle de nouveaux acteurs de la signalisation cellulaire par l’acétylation et des facteurs contrôlant la programmation finale des cellules de la lignée germinale mâle, ont mis en évidence des réseaux de régulations cellulaires fondamentaux et ont débouché sur l’émergence de nouveaux concepts liant des notions très fondamentales à une recherche translationnelle ayant des applications médicales et industrielles dans le domaine du cancer.
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Katrin Kleemann est doctorante au Rachel Carson Center du LMU Munich en Allemagne, elle étudie l'histoire de l'environnement et la géologie. Son projet de doctorat étudie l'éruption de la fissure Laki islandaise de 1783 et ses impacts sur l'hémisphère nord. Elle détient une maîtrise en histoire moderne ancienne et un baccalauréat en histoire et anthropologie culturelle. Katrin reçoit une bourse de doctorat de la Andrea von Braun Stiftung. Elle est également rédactrice des médias sociaux pour le Climate History Network et HistoricalClimatology.com.
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Durant son doctorat et ses recherches postdoctorales à l’UCLouvain, François Klein a étudié les mécanismes responsables des changements climatiques passés, adoptant l’approche ‘le passé est la clé du présent et du futur’. L’un de ces projets de recherche principaux a concerné l’analyse de la variabilité des précipitations est-africaines au cours du dernier millénaire. Il a pour ce faire utilisé différents modèles climatiques parmi les plus sophistiqués disponibles, qu’il a combiné à d’autres sources d’information sur les climats passés, comme des reconstructions provenant de diverses archives naturelles, à travers une méthode d’assimilation de données. Récemment, François Klein a décidé de se concentrer davantage sur les aspects techniques des modèles climatiques plutôt que sur la recherche scientifique, et travaille à présent sur leur développement, leur optimisation, et leur installation sur des supercalculateurs, toujours depuis l’UCLouvain.
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Fabien Knittel est maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté et chercheur au Centre Lucien Febvre. Il est aussi secrétaire général-adjoint de l’Association d’Histoire des Sociétés Rurales. Ses recherches actuelles concernent l’histoire des techniques agricoles rurales au XIXe siècle à l’échelle de la France et de l’Europe occidentale. Avec Pascal Raggi et Nadège Mariotti, il a codirigé Le travail en Europe occidentale des années 1830 aux années 1930. Mains-d’œuvre artisanales et industrielles, pratiques et questions sociales (Ellipses, 2020). Il est, entre autres, l’auteur de l’ouvrage Agronomie et techniques laitières. Le cas des fruitières de l’Arc jurassien (1790-1914), Paris, Classiques Garnier, 2021, 392 p. Récemment il a publié l’article « Milk and hygiene in Eastern France: the ‘goutte de lait’ at Besançon and the ‘œuvre du bon lait’ at Bar-le-Duc (Late Nineteenth to early Twentieth Centuries) », French History, vol. 36-3, septembre 2022, p. 334-347. Enfin, il a écrit l’ouvrage La Fabrique du lait. Europe occidentale (Moyen Âge-XXe siècle), Paris, CNRS éditions, 2023, 216 p.
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Gerhard Krinner est directeur de recherche à l'Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE) du CNRS. Depuis plus de 20 ans, Gerhard Krinner travaille sur le climat des régions polaires. Il s’intéresse plus particulièrement aux processus de surface aux hautes latitudes nord (impliquant notamment la neige et le gel du sol) et le bilan de masse des calottes de glace. Ces deux aspects du climat polaire ont une importance globale : le bilan de masse des calottes de glace continentales (en particulier Groenland et Antarctique) détermine fortement l’évolution du niveau global des mers, tandis que le futur dégel possible de larges portions des sols gelés des hautes latitudes (en Sibérie et en Amérique du Nord) pourra amplifier le changement climatique futur par une émission accrue de CO2 et de méthane. Gerhard Krinner utilise des modèles de climat numériques pour étudier le climat polaire passé, présent et futur. Il a participé aux travaux du 5e rapport du GIEC en tant qu’auteur principal pour le chapitre « Changement climatique à long terme » et est actuellement président du projet « Climate and Cryosphere » (CliC), un des quatre piliers principaux du Programme Mondial de Recherche Climatique porté principalement par l’Organisation Météorologique Mondiale.
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Géologue et docteur en hydrogéologie quantitative, Patrick Lachassagne a focalisé son expertise et activité de recherche sur les aquifères complexes : eaux souterraines des régions de socle cristallin, volcaniques, karstiques et glaciaires, aquifères d’eaux minérales naturelles, thermaux et géothermiques. Il est à l’origine d’une évolution majeure des concepts scientifiques concernant la structure et le fonctionnement hydrogéologique des aquifères fracturés de socle (roches plutoniques et métamorphiques) : il a démontré que leur perméabilité est due aux processus d’altération supergène et en a tiré de nombreuses applications opérationnelles en hydrogéologie. Pendant plus de 20 ans au BRGM, il a participé au développement de méthodologies spécifiques pour la reconnaissance, la gestion, la modélisation et la protection de ces aquifères complexes, lors de projets opérationnels et de recherche, en France métropolitaine, dans les DROM-COM et à l’étranger. Depuis près de 9 ans, il poursuit cette activité combinant recherche et travaux opérationnels pour Danone Eaux sur les gisements d’eau minérale naturelle d’Evian, Volvic, Badoit et La Salvetat et, plus ponctuellement, à l’international. Patrick Lachassagne assure une activité régulière d’enseignement universitaire et de formation professionnelle. Il a créé et dirige, depuis 2014, le « Water Institute by Evian » (www.waterinstitutebyevian.org). Il est hydrogéologue agréé et vice-président du Comité Français d’Hydrogéologie de l’Association Internationale des Hydrogéologues.
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Franck Lagarde, titulaire d’un doctorat en Biologie et Ecologie Marine de Sorbonne-Université. Il a été recruté en 2001 à l’Ifremer et travaille actuellement au sein de l’unité mixte de recherche MARBEC basée à la station Ifremer de Sète. Franck Lagarde accompagne par la recherche, l’observation, l’expérimentation et l’innovation, la société littorale méditerranéenne dans le contexte du changement global. Il étudie le fonctionnement des écosystèmes côtiers et lagunaires méditerranéens fluctuants ou perturbés. Ces dernières années, les sujets majeurs abordés par Franck Lagarde ont porté sur le développement de connaissances en lien avec la reproduction et le recrutement des huîtres creuses natives des lagunes méditerranéennes, l’émergence d’agents pathogènes et les réponses écologiques des écosystèmes lagunaires exploités par la conchyliculture face aux évènements hydroclimatiques extrêmes (phénomène d’eaux vertes à Picochlorum en 2019).
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Christian Lallement, ingénieur hydraulicien, a exercé à l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, puis dans plusieurs services d'EDF (Electricité de France), Direction de la Production et de l'Ingénierie Hydraulique. Son activité l'a amené à exploiter des réseaux de mesure de débit (dans le Massif Central, en Corse, dans les bassins du Rhône et du Rhin), contribuer à l'amélioration des dispositifs de mesure (de débit et de sa télétransmission), au développement d'outils de critique de données, d'aide à la décision dans le tracé des courbes de tarage, de valorisation des données hydrométriques anciennes, de prise en compte de l'information historique (XV-XIX e siècle) pour la détermination des crues du passé. De 1990 à 2000, Christian Lallement a été président de la commission française de normalisation de la mesure des débits en canaux découverts. Il est en retraite depuis le 1er Juillet 2017, après avoir exercé les fonctions de Directeur Eau Environnement à l'Unité de Production Hydraulique Alpes.
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Raphaël Lami développe une recherche en Écologie microbienne au Laboratoire de Biodiversité et Biotechnologies Microbiennes, et s’intéresse plus particulièrement aux mécanismes de coordinations entre cellules microbiennes par quorum sensing. Sa recherche ambitionne de mieux comprendre la diversité messagers chimiques impliqués dans ces phénomènes et leurs rôles biologiques. L’enjeu à terme est d’identifier des possibilités d’inhiber les effets de ces signaux chimiques en particulier pour lutter contre la formation des biofilms ou de développement de pathogènes en milieu aquatique.
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Issu de L’École Normale Supérieure de Paris où j’ai suivi la formation en sciences de la Terre ainsi que des enseignements de biologie évolutive, agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre, j’ai cherché à maintenir une large gamme de centres d’intérêt, avec une thèse combinant modélisation numérique, paléontologie et physiologie animale, puis des enseignements diversifiés, allant de la géophysique à l’évolution animale et humaine, et en y ajoutant enfin en 2016 un master d’histoire des sciences, tout en cultivant un certain intérêt pour l’archéologie. Je suis professeur agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre à l’École Normale Supérieure de Lyon.
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Après une thèse portant sur les symbioses fixatrices d’azote réalisées à l’IRD Montpellier, Laurent Laplaze a réalisé un postdoc sur les mécanismes génétiques du développement racinaires chez la plante modèle Arabidopsis thaliana à l’Université de Cambridge (GB). Il a ensuite intégré l’IRD en 2001 pour travailler sur la mise en place de symbioses (symbioses actinorhiziennes et endomycorhizienne) et leur impact sur le développement racinaire. Ses études actuelles portent sur des céréales tropicales (mil, riz, sorgho) et visent à caractériser et mobiliser les traits racinaires pour développer de nouvelles variétés et pratiques pour améliorer de façon durable la production et la résilience des systèmes agricoles. Sa carrière est caractérisée par un fort partenariat avec l’Afrique de l’Ouest et en particulier le Sénégal, pays dans lequel il a été expatrié pendant sept ans et où il a codirigé entre 2012 et 2021 le Laboratoire mixte international Adaptation des Plantes et microorganismes associés aux Stress Environnementaux (LAPSE).
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Gérald Larcher est actuellement professeur de biochimie et de biologie animale à la faculté de pharmacie d’Angers. Suite à ses études de pharmacie, il a intégré le groupe d’études des interactions hôte-pathogène (Université d’Angers, Institut de Biologie en Santé CHU) pour ses activités de recherche qui ont principalement porté sur les facteurs de virulence (enzymes protéolytiques et du stress oxydant, sidérophores) d’agents pathogènes fongiques impliqués dans la mucoviscidose. Désireux de sensibiliser les étudiants en santé à une nouvelle approche évolutive et écologique des problèmes de santé, il a récemment ouvert une unité d’enseignement intitulée « Écologie de la santé ». Parallèlement, son intérêt pour la nature l’a amené à créer en 2000 avec des amis naturalistes de la région le groupe chiroptères des pays de la Loire. Confronté en 2003 à un cas de chauve-souris enragée ayant impliqué un être humain en Maine-et-Loire, il a repris en 2007 la coordination du réseau d’épidémiosurveillance de la rage chez les chiroptères créé par l’Anses-Nancy en collaboration avec la société française d’étude et de protection des mammifères (SFEPM). Actuellement, il est membre du conseil d’administration de la SFEPM, plus particulièrement chargé des questions sanitaires concernant les chiroptères.
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Sébastien Lavergne est chargé de recherche CNRS au Laboratoire d'Écologie Alpine (LECA) depuis 2008. Son activité de recherche se concentre sur la compréhension des bases génétiques de l’adaptation des espèces et sur l’étude des mécanismes de diversification.
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Je suis actuellement chercheuse post-doctorante à l’Université Technique de Munich (TUM). Mes recherches portent sur l'écologie des communautés, notamment les communautés herbacées tropicales et les savanes, l'écologie de la restauration et l’écologie fonctionnelle. J’ai réalisé ma thèse en cotutelle entre l'Université d'Avignon et l'Université Fédérale du Minas Gerais (Belo Horizonte Brésil) et j’ai ensuite travaillé à Gembloux AgroBioTech à l'Université de Liège (Belgique), en collaboration avec une entreprise minière en République Démocratique du Congo. Durant cette période j’ai travaillé sur l’analyse des impacts des dégradations anthropiques et des changements d’usage des terres sur la structure de la végétation. Ces travaux visaient à mettre en place des outils pour la conservation et la restauration des écosystèmes herbacées tropicaux au brésil et en République Démocratique du Congo. Après un nouveau séjour au Brésil, à l’Université Estadual Paulista (UNESP) à Rio Claro, je suis actuellement en Allemagne pour poursuivre mes recherches. Ces dernières années, mes recherches visent à comprendre l’impact de perturbations comme le feu et les changements d’usage des terres, sur l’allocation de biomasse et les traits fonctionnels racinaires des communautés végétales de savanes. Il s’agit également de comprendre l’impact de ces changements sur les processus écosystémiques et les conséquences sur les stocks de carbone dans les savanes.
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Thomas Le Tallec a préparé sa thèse de doctorat en écophysiologie, intitulée « Impacts de la pollution lumineuse sur les comportements, les rythmes biologiques et les fonctions physiologiques d’un primate non humain,Microcebusmurinus » au sein de l’Unité Mixte de Recherche 7179 « Mécanismes Adaptatifs et Evolution » (CNRS/MNHN) de 2011 à 2014 sous la codirection de Marc Théry et de Martine Perret. Ses travaux démontrent que l’exposition à la pollution lumineuse en milieu urbain/péri-urbain pourrait modifier les comportements locomoteurs et alimentaires des mammifères nocturnes, altérer leur perception de la photopériode et, conséquemment, perturber la reproduction et la thermorégulation saisonnière de ces derniers. Il est Professeur agrégé.
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Bernard LEGUBE est professeur émérite à l’Université de Poitiers, rattaché pour la recherche à l’Unité de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (UMR CNRS 7285). Physico-chimiste de formation, spécialiste de qualité et traitement des eaux, il est l’auteur d’ouvrages récents dans ce domaine. Sa propre production scientifique est d’environ 300 publications diverses (près de 140 publications de rang A, plus de 4000 citations, h-index 38, en 2017). Bernard Legube a été directeur de l’Unité de chimie et microbiologie de l’eau (UMR CNRS 6008), directeur de l’École Nationale Supérieure d’ingénieurs de Poitiers, où il a également enseigné, puis président du PRES (devenue COMUE) Limousin-Poitou-Charentes. Il est actuellement président du consortium des établissements français en soutien de l’Université « Vietnam France University (USTH) », vice-président de la société IANESCO Chimie (laboratoire d’analyse et d’essais) et assure depuis 2015 la présidence du conseil scientifique de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. Bernard Legube est également expert-consultant pour les collectivités territoriales, les bureaux d’étude et les sociétés distributrices, en matière de production d’eau potable (qualité des ressources, filières de production, distribution, impact du changement climatique).
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Chercheur en Ecophysiologie de la prairie et des plantes fourragères au Centre INRA de Lusignan (86600) de 1974 à 2010. A conduit des recherches sur la nutrition azotée des peuplements fourragers et son incidence sur la production et la qualité des fourrages et plus généralement sur le diagnostic de nutrition azotée des cultures. Il a conduit également des recherches sur l’Ecologie des prairies et sur les interactions herbe-animal au pâturage et l’optimisation de la conduite des prairies à la fois du point de vue de la production animale et des impacts sur l’environnement. Il a été impliqué comme chef-adjoint du Département Agronomie puis Environnement & Agronomie dans la stratégie de recherche de l’INRA pendant une dizaine d’année. Il a notamment collaboré scientifiquement avec L’Australie, la Nouvelle Zélande et le Brésil. Il est l’auteur de 120 articles scientifiques internationaux, de 32 chapitres d’ouvrages et de plus de 200 articles de vulgarisation. Il a pris sa retraite en 2010, mais il reste actif dans les comités éditoriaux de nombreuses revues scientifiques internationales. Il est membre de l’Académie d’Agriculture de France depuis 2011.
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Je suis une jeune chercheuse au département de chimie moléculaire ((DCM) à l’UGA, je travaille avec Yannick Vallée du DCM, et Yvain Nicolet de l’Institut de Biologie Structurale (IBS) sur un projet doctoral autour de l’origine de la vie. Après l’obtention de mon baccalauréat en 2012, j’ai intégré la FST de Fez, pour avoir le diplôme DEUST, en spécialité biologie chimie et géologie. En 2015 j’ai obtenu ma Licence en chimie-biologie à l’UGA, puis en 2017 j’ai été diplômée d’un Master chimie en synthèse organique pour les industries pharmaceutique et agrochimique de l’UGA.
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Ingénieur de la Météorologie, puis des Ponts, des Eaux et des Forêts, j’ai travaillé de 1980 à 2011 à la Direction des Systèmes d’Observation de Météo-France, d’abord comme ingénieur de développement (capteurs d’observation au sol, stations d’acquisition, radiosondage), puis comme responsable d’une Division Qualité ; Méthodes et Références (méthodes d’observation, test d’instruments, laboratoire de métrologie), puis comme responsable du département de l’observation de surface (réseaux sol, spécifications et maintenance, observation automatique sur aérodromes). J’ai eu de nombreuses activités au sein de l’OMM (CIMO, Commission des Instruments et Méthodes d’Observation) et de l’OACI (groupes d’expert sur l’observation automatique). En retraite depuis le 1er avril 2017, avec quelques activités de conseil en instrumentation et méthodes d’observation (Metobs Conseil).
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Christophe Lett est Directeur de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement. Il est membre de l’Unité Mixte Internationale UMMISCO (Unité de Modélisation Mathématique et Informatique des Systèmes Complexes) et associé à l’Unité Mixte de Recherche MARBEC (MARine Biodiversity, Exploitation and Conservation). Il travaille sur la modélisation de la dynamique des écosystèmes en utilisant des approches mathématiques (systèmes dynamiques) et informatiques (modèles individu-centrés). Il est spécialiste de la modélisation de la dispersion des organismes marins et a contribué au développement du logiciel libre Ichthyop (http://www.ichthyop.org) qui permet de l’étudier par simulation.
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Corinne Leyval est Directrice de recherche au CNRS au sein du Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux (LIEC UMR 7360 CNRS UL) et également directrice l’OSU d'OTELo (Observatoire Terre et Environnement de Lorraine - UMS 3662) et du Pôle scientifique de l'Université de Lorraine depuis 2014. Les travaux de recherche de Corinne portent sur les interactions sol-plantes-microorganismes et l’écodynamique des polluants dans les sols notamment la biodisponibilité d'éléments en traces et la biodégradation de matières organiques exogènes. Corinne travaille également sur le rôle des microorganismes rhizosphériques (champignons mycorhiziens, bactéries) et des interactions entre les microorganismes et la dynamique de ces populations. Ses travaux conduisent à des applications dans deux domaines: (1) l’utilisation des microorganismes rhizosphériques comme outil de diagnostic et de pronostic de la toxicité des polluants dans les sols, et (2) la phytoremédiation et la restauration de sols pollués
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Jean Lilensten est directeur de recherches au CNRS , affecté à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (IPAG). Entre autres travaux, il a trouvé une solution de l’équation de transport de Boltzmann pour les hautes atmosphères planétaires, a expliqué une partie de l’échappement atmosphérique martien, en a découvert les aurores bleues, et a découvert la polarisation des aurores polaires. Il est parmi les fondateurs de la météorologie de l’espace. Il est l’auteur de plus d'une centaine d'articles scientifiques sur la météorologie de l’espace de la Terre et des planètes dans des revues à comité de lecture et de treize livres en Français ou en Anglais. Il a créé le colloque européen « EuropeanSpaceWeatherWeek », le journal à comité de lecture "SpaceWeather and SpaceClimate" en accès libre, dont il est rédacteur en chef et la première école de météorologie de l'espace pour ingénieurs. Il a participé à plus de vingt expéditions arctiques et polaires pour des observations géophysiques. Il a reçu la distinction « Birkelandlecturer » de l’Académie des Sciences de Norvège en 2014, ainsi que le prix international Europlanet (2010) et le prix national « le goût des sciences » 2012 pour son simulateur auroral Planeterrella.
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Chercheuse au CNRS depuis 2011, Violaine Llaurens a réalisé une thèse en biologie évolutive à l’université de Lille, sur l’évolution des systèmes de reproduction chez les plantes. Elle a ensuite effectué plusieurs postdocs, d’abord à Montpellier sur l’évolution de la latéralité manuelle chez les humains, puis en Grande Bretagne sur l’évolution des gènes de l’immunité chez les guppys. Les recherches de Violaine Llaurens ont pour but d’étudier les mécanismes évolutifs à l’origine de la diversification de traits comme la coloration, la vision ou les préférences sexuelles chez les Lepidoptères, et de mieux comprendre comment l’évolution de ces traits peut favoriser la spécialisation écologique et contribuer à l’émergence de nouvelles espèces. Elle dirige notamment un programme de recherche sur la spéciation écologique, centré sur la diversification des papillons du genre Morpho. Au sein du Centre Interdisciplinaire de Recherche en Biologie au Collège de France, Violaine Llaurens est responsable de l’équipe Écologie et Évolution de la diversification de Traits et des Espèces et co-responsable du département Écologie et Évolution.
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Céline Lutoff est, enseignante et chercheure en sciences sociales à l’Université Grenoble Alpes, Institut de Géographie Alpine depuis 2001. Elle est rattachée au laboratoire PACTE. Elle travaille sur la vulnérabilité sociale et l’adaptation aux phénomènes naturels extrêmes (séismes et crues rapides surtout). A ce titre, elle travaille en étroite collaboration avec les chercheurs de laboratoires de géosciences (LTHE et ISTerre par exemple). Elle a construit et dirigé entre 2006 et 2015 au sein du laboratoire PACTE une équipe de chercheurs en sciences humaines et sociales travaillant sur l’environnement et les risques (équipe est associée à l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble). Elle œuvre au développement de l’interdisciplinarité entre géosciences et sciences humaines et sociales tant du point de la recherche que de la formation. Elle est ainsi impliquée dans un master international nommé HydroHasards et a dirigé en 2011, la première école d’été internationale et interdisciplinaire « Water and Society .
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Doan Trung Luu est chercheur au CNRS depuis 2002 au laboratoire Biochimie & Physiologie Moléculaire des Plantes (Unité mixte Univ Montpellier, CNRS, INRAE, Institut Agro). Après avoir travaillé sur les barrières à la reproduction interspécifique et intraspécifique (auto-incompatibilité) chez les plantes à fleurs, puis sur la phytoremédiation, il s’est intéressé à la biologie cellulaire des aquaporines chez Arabidopsis et le riz, en particulier en réponse au stress salin. Actuellement, il tente de mieux comprendre le rôle bénéfique des micro-organismes du sol sur la tolérance des plantes à la salinité.
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Maintenant professeure au Muséum en écologie végétale, Nathalie Machon a fait sa thèse sur la diversité génétique des arbres forestiers au Laboratoire ESE de l’Université Paris-Sud Orsay entre 1992 et 1995. Après un post doc dans le même établissement sur l’effet de l’augmentation en CO2 atmosphérique sur des populations d’Arabidopsis thaliana, elle est entrée comme Maitresse de Conférences au Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien en 1996. Elle a intégré le CESCO à sa création en 2002 et fait partie de l’équipe Biodiversité urbaine (URBA). Elle s’intéresse à la dynamique et génétique des populations à faible effectifs et conduit deux projets de recherche complémentaires : l’un sur les populations d’espèces végétales rares et menacées d’extinction et l’autre sur les populations végétales en ville. Depuis 2017, elle est directrice de l’École Doctorale Sciences de la Nature et de l’Homme MNHN –Sorbonne Université.
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Bruno Malaizé est Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux depuis septembre 1998 (UMR 5805 Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux) De par sa formation, il est géologue, géochimiste et paléo-climatologue. Il travaille plus particulièrement sur la reconstitution des variations du bilan hydrique (évaporation/précipitation), essentiellement sur les zones tropicales à sub-tropicales, et ceci à des échelles de temps allant de plusieurs millions d’années jusqu’aux derniers siècles. Ces reconstitutions se font grâce à l’analyse de la composition en isotopes stables (18O et 13C) de plusieurs archives carbonatées fossiles, d’origine marine (tests de foraminifères, coraux), lacustre (tests d’ostracodes), ou bien encore continentale (spéléothèmes). Sur de grandes échelles de temps (plusieurs centaines de milliers d’années, incluant les cycles glaciaire/interglaciaires du Pleistocène), il travaille essentiellement sur la relation reliant les moussons tropicales et la migration de la zone de convergence intertropicale (ITCZ). Pour les périodes plus récentes (période Holocène et les derniers millénaires), il se consacre aux reconstitutions du bilan hydrique de certaines zones peuplées pour évaluer l’impact de ces changements sur le développement de certaines civilisations anciennes, telles les civilisations Maya, Saladoïdes, pré-Incaïques, ou plus récemment sur le peuplement de l’île de Pâques.
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Sylvie Malardel a travaillé jusqu’en 2009 comme chercheur en prévision numérique au Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM) et comme enseignante à l’École Nationale de la Météorologie, à Toulouse. Après une dizaine d’année d’enseignement, elle a publié un ouvrage sur les bases scientifiques de la météorologie « Fondamentaux de Météorologie » (Cépaduès éditions). Depuis 2009, elle poursuit sa carrière en tant que chercheur dans le domaine de la prévision numérique au Centre Européen de Prévision Météorologique à Moyen Terme (CEPMMT).
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Docteur, chercheur associé au Laboratoire d'Informatique et Systèmes du CNRS, équipe DYNI, professeur de mathématiques au lycée Victor Hugo, Marseille
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Olivier Manneville, Maître de conférences honoraire en biologie-écologie, au Laboratoire d’Ecologie Alpine (LECA) jusqu’en 2007, puis à la Station alpine Joseph Fourier (SAJF), auteur principal du livre Le monde des tourbières et des marais, 2006, 320 pages, membre fondateur du Groupe d’Etudes des Tourbières (président de 1993 à 1999) ; membre de divers conseils scientifiques : pôle-relais national Tourbières (président de 2001 à 2009), Réserve naturelle nationale du marais de Lavours (1991 à 2016), conseil scientifique commun des Réserves naturelles nationales de l’étang du Grand-Lemps et du lac Luitel (président pour le Luitel depuis 2008), etc. A encadré 30 stages de master en biologie marine à la Station Océanographique de Roscoff.
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Eric Marechal est Directeur de Recherche du CNRS, au laboratoire de Physiologie Cellulaire et Végétale (LPCV) où il anime avec Juliette Jouhet l’équipe ‘Biogenèse, dynamique et homéostasie des lipides membranaires’. Agrégé de Sciences Naturelles, il réalise ses travaux de thèse de 1991 à 1994 à l’Université Joseph Fourier sous la direction de Jacques Joyard. Il effectue ensuite un stage post-doctoral à la Rockefeller University de New-York, Etats Unis, dans le laboratoire du professeur Nam-Hai Chua, avant d’être recruté au CNRS en 1998. Ses travaux portent sur le métabolisme des lipides membranaires dans les cellules végétales, métabolisme très original de par la présence d’un organite unique, le plaste, et de lipides absents chez les cellules animales, les galactolipides. En plus de développer ses travaux chez des plantes supérieures telles qu’Arabidopsisthaliana, il s’intéresse aux organismes unicellulaires contenant des plastes assez peu étudiés malgré leur importance écologique et économique, tels que les plastes non-chlorophylliens des parasites Apicomplexes (Plasmodium, agent du paludisme, Toxoplasma, agent de la toxoplasmose) ou les chloroplastes très sophistiqués des Diatomées (Phaeodactylum) qui peuplent les océans. Ses travaux visent autant à faire avancer les connaissances fondamentales qu’à explorer les possibilités d’exploiter les microalgues pour des applications biotechnologiques. Il a donc mis en place des partenariats avec différents acteurs de la biotechnologie en France, Gene-IT, Cerep, Total Energies Nouvelles et Fermentalg.
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Doctorat d’économie à Grenoble en 1960. Attaché, chargé et directeur de recherche au CNRS. Directeur de l'Institut Économique et Juridique de l’Énergie (1968-1982), puis de l'Institut d’Économie et de Politique de l’Énergie de Grenoble (1988 à 1990). Vice-président de l’Université Pierre Mendes-France 1970-1980. Vice-président et rapporteur général du Groupe Long Terme Énergie du Commissariat Général au Plan (1982-83). Conseiller technique au cabinet du Ministre de la Recherche et de la Technologie (1984-86). Président du Pôle Universitaire et Scientifique Européen de Grenoble (1991-95). Aujourd'hui actif dans l'association de l'Encyclopédie de l’Énergie. Principales publications : - Processus d’industrialisation et développement énergétique du Brésil. Institut des Hautes Études d’Amérique latine, Paris, 1966, 377 p. - L'intensité énergétique de l'activité économique dans les pays industrialisés : les évolutions de très longue période livrent-elles des enseignements utiles ? Économies et sociétés, série EN(4), 1988, p. 9-27. - L'économie mondiale de l'énergie. Paris : La Découverte, Collection Repères, 1990, 126 p. (Prix Sadi Carnot 1991 de l'Association Technique pour l'Efficacité Énergétique), traduction en arabe, vietnamien, portugais. - Économie et politique de l'énergie. Paris : A.Colin, Collection Cursus, 1992, 192 p. - (en collaboration avec B. Bourgeois et D. Finon). Énergie et changement technologique. Une approche évolutionniste. Paris, Economica, 2000, 488 p. - Charbon : les métamorphoses d’une industrie. Paris : Technip, 2008, 420 p.
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Jean Martins est Directeur de recherche au CNRS (INSU). Il a dirigé l’équipe TRANSPORE du Laboratoire d’étude des Transferts en Hydrologie et Environnement (LTHE) ainsi que l’équipe HyDRIMZ de l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) de Grenoble UMR 5001 (CNRS, G-INP, IRD, UGA). Il est éditeur de la revue Frontiers in Environmental Science, membre de divers comités de lecture et comités scientifiques (Ecodyn ECCO, Microbien EC2CO, Ecodyn EC2CO, Bioindicateurs de l’ADEME) et membre de la Commission de Spécialistes Surfaces et Interfaces Continentales (CS SIC) de l’INSU du CNRS. Il mène également des travaux d’expertise auprès de divers organismes locaux (commissions de l’eau, Régions, Zones Ateliers), nationaux (Agence de l’eau, CNRS, INRA, ADEME) et internationaux (CEFIPRA, CAPES-COFECUBŠ, H2020). Son domaine de recherche, au sein de l’IGE, porte sur l’étude pluridisciplinaire du devenir et des impacts de contaminants naturels ou anthropiques au sein de la zone critique de l’environnement composée des compartiments air, eau et sols. Il s’intéresse plus particulièrement aux mécanismes de transfert réactif de contaminants dissouts et particulaires (colloïdes, (nano)particules, bactéries pathogènes ou non, …) dans les sols, l’air et les eaux. Ses travaux visent à mieux comprendre le fonctionnement de cette zone critique et ainsi contribuer au développement de solutions de réhabilitation ou de remédiation de milieux pollués et de limiter les impacts humains et écologiques des polluants.
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Professeur de Bactériologie, Chef du Service de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, CHU Grenoble Alpes (depuis sept. 2002). Responsable du Centre National de Référence Francisella tularensis (depuis 2006). Doctorat de Médecine, DES de Biologie Médicale, Faculté de la Timone, Université Aix-Marseille II (1991). DESC "Biologie des agents infectieux", Université Aix- Marseille II (1993). Diplôme d’Études Approfondies, Faculté Bichât, Université Paris VII (1991). Doctorat d’Université Paris VII, Faculté Bichât, Université Paris VII (1994). Habilitation à Diriger la Recherche, Université Aix- Marseille II (1997). Ancien Interne des Hôpitaux de Marseille (1986-1991). Ancien Assistant Hospitalier Universitaire des Hôpitaux de Marseille (1991-1996). MCU-PH, Service du Prof. Didier RAOULT, Faculté de Médecine, Université Aix-Marseille II (1996-2002). Auteur et co-auteur de 135 publications originales dans des revues à comité de lecture et 48 chapitres de livres. Co-inventeur de 5 brevets. Co-éditeur de la revue « Frontiers in Cellular and Infection Microbiology ». Membre des sociétés savantes : Société Française de Microbiologie (SFM), European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases (ESCMID), American Society for Microbiology (ASM), Tularemia International Society (TULISOC).
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Ingénieur diplômé de l’École Nationale Supérieure de Géologie de Nancy en 1994, j’ai réalisé la quasi-totalité de ma carrière dans les domaines de la géotechnique et de la géologie au sein des CETE puis du CEREMA. J’ai occupé plusieurs postes en Outre-Mer, région parisienne, Bourgogne puis dans la région PACA. Au cours de ma carrière, je me suis intéressé à la géologie de l’ingénieur des grands projets routiers de l’État ainsi qu’à la thématique des risques naturels liés aux mouvements de terrain.
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Florent Mazel est postdoctorant à l’université Simon Fraser (Vancouver, Canada) depuis septembre 2016. Il a effectué sa thèse au Laboratoire d'Écologie Alpine (LECA, 2012-2015). Son travail vise à combiner les approches de macro-écologie et de macro-évolution pour comprendre la distribution de la biodiversité à l’échelle mondiale.
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Martin Ménégoz est investit dans des thématiques de recherches liées au climat et à la glaciologie depuis 2006. Chercheurs au CNRS à l’Institut des Géosciences de l’Environnement depuis 2019, il étudie les variations du climat et de la cryosphère à partir d’observations et de modèles numériques. Avec un parcours varié, depuis sa thèse à Météo-France obtenue en 2009, en passant par plusieurs contrats de recherche en France et à l’étranger, il a étudié les variations climatiques au travers de différentes problématiques, notamment l’impact de la pollution particulaire sur le climat, l’évolution de la neige et des glaciers, ou encore la prévision du climat aux échelles saisonnières à décennales. Il articule ses activités de recherche avec sa profession de guide de haute-montagne, qui lui permet d’associer sa passion pour l’alpinisme avec l’observation des changements socio-environnementaux dans les montagnes.
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Christophe MOIROUD est expert environnement spécialisé dans les hydrosystèmes, Docteur en Sciences "mention biologie appliquée" à l’Université de Savoie. Il a rejoint la CNR en 1996. Il dispose d’une grande expérience en matière de conception et de suivi de travaux d’opérations de restauration de cours d’eau et d’annexes hydrauliques. Son expertise pointue sur des domaines spécifiques comme la restauration des cours d’eau, les méthodes de traitement des plantes exotiques envahissantes, les aménagements hydromorphologiques en rivière est mise en œuvre sur le Rhône et d’autres fleuves, rivières et lacs. Elle est reconnue dans les organisations internationales, comme l’Association mondiale pour des infrastructures de transport maritimes et fluviales (AIPCN).
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Jean-Marc Moisselin est ingénieur en Chef des Ponts, Eaux et Forêts, affecté à la DirOP (Direction des Opération pour la Prévision) de Météo-France. Adjoint au responsable du Département Prévision Immédiate de Météo-France il est en charge des produits convection basés sur les satellites ou les radars. Ses précédentes fonctions concernaient le contrôle des modèles de prévision numérique puis la R&D en climatologie.
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Marianne Moliner-Dubost est maître de conférences à l’Université Jean Moulin - Lyon 3, depuis septembre 2003. Elle a soutenu sa thèse de doctorat portant sur Le droit face à la pollution atmosphérique et aux changements climatiques en décembre 2001 (Prix de thèse de l'université Lyon 3 et prix spécial de la Société française pour le droit de l’environnement) puis l’habilitation à diriger des recherches en janvier 2011. Marianne Moliner-Dubost est spécialisée dans le droit de la pollution atmosphérique et du climat. Elle est l’auteure d’un ouvrage de droit de l’environnement (éditions Dalloz, 2015) et de nombreux articles (51) et notes (68) en droit de l’environnement.
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Jorge Mondéjar Fernández est paléontologue, assistant de recherche au Muséum national d’Histoire naturelle et professeur de Sciences de la Vie et de la Terre à Paris. Il s’intéresse à l’origine des premiers tétrapodes et à l’évolution d’autres groupes de vertébrés aquatiques du Dévonien. Il a travaillé sur des fossiles venant des quatre coins du monde (Amérique Latine, Russie, Maroc, etc.) qui illustrent la grande diversité des vertébrés dévoniens, avant leur sortie des eaux. Actuellement, ses recherches portent sur la description de plusieurs nouvelles espèces en utilisant les nouvelles technologies d’imagerie virtuelle et de reconstruction phylogénétique pour mieux connaître leur anatomie et leurs relations de parenté.
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Serge Morand est chercheur en écologie de la santé au CNRS et au CIRAD à l’Université de Montpellier, à l'Institut des sciences de l'évolution de Montpellier, et professeur invité à la Faculté de Médecine Tropicale de l’Université Mahidol à Bangkok, Thaïlande. Il analyse les liens entre changements planétaires globaux, biodiversité, santé et sociétés. Écologue et épidémiologiste de terrain, il s'intéresse au rôle de la biodiversité dans la réduction des risques liés aux maladies infectieuses zoonotiques aux interfaces entre environnement, animaux et communautés humaines en Asie du Sud-Est.
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René Moreau est professeur émérite à Grenoble-INP, établissement où il a effectué toute sa carrière, où il a dirigé l’ENSHMG de 1982 à 1987 et où il a enseigné la mécanique des fluides à tous les niveaux. Ses travaux de recherche ont principalement porté sur la MHD des métaux liquides, notamment la turbulence qui tend à devenir bidimensionnelle en présence d’un champ magnétique assez intense, ainsi que sur diverses applications à des procédés métallurgiques. Il fut le fondateur du Groupement d’Intérêt Scientifique MADYLAM, pour « MAgnétoDYnamique des Liquides, Applications à la Métallurgie », devenu le groupe EPM (pour Élaboration par Procédés Magnétiques) du Laboratoire Science et Ingénierie des Matériaux et des Procédés (SIMaP). Il est membre de l’Académie des sciences depuis 1993 et membre de l’Académie des technologies depuis 2000. Il est l’auteur de nombreuses publications, d’une monographie « Magnetohydrodynamics » (Springer, 1990) et d’un livre de vulgarisation scientifique « L’air et l’eau » (EDP sciences, 2013).
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Jean-François Morot-Gaudry (1943-2024), docteur ès sciences, directeur de recherche honoraire à l'INRA, Institut Jean-Pierre Bourgin, était un spécialiste des mesures globales de la photosynthèse et des mécanismes d’assimilation du carbone et de l’azote chez les plantes cultivées. Diverses collaborations avec des laboratoires de l’Inra, du CEA et des universités étrangères (australiennes et américaines) l’ont mené à une connaissance synthétique de la nutrition chez les plantes. Il a enseigné au sein des universités de Versailles, Évry et Paris VI. Il a publié une dizaine d’ouvrages scientifiques en français et en anglais destinés aux chercheurs et aux étudiants. Il était membre de l’Académie d’Agriculture de France dont il a été président.
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Dominique MORVAN est actuellement professeur à l’Université d’Aix-Marseille et dirige le département de mécanique de la Faculté des Sciences. De 1985 à 2000, il a été chargé de recherche au CNRS successivement au Département Génie Biologique et Médical de l’Université de Compiègne, à l’Institut de Mécanique des Fluides de Marseille et à l’Institut de Recherche sur les Phénomènes Hors Équilibre (Marseille). Au cours de sa carrière, il s’est intéressé aux problèmes de modélisation des écoulements sanguins dans les cavités cardiaques, au transport par diffusion dans un modèle de pancréas bio-artificiel, aux changements de phase solide/liquide dans les métaux en croissance cristalline et pour les applications des lasers de puissance dans l’industrie mécanique. Depuis 1998, il développe, au sein du Laboratoire de Mécanique Modélisation et Procédés Propres (M2P2), des travaux de recherche sur la modélisation physique des feux de végétation.
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Passionné d'astronomie depuis l'enfance, Fabrice Mottez est chercheur au CNRS et exerce son activité au Laboratoire Univers et Théories (LUTH) de l'Observatoire de Paris-Meudon. Il étudie les effets des champs magnétiques des étoiles et des planètes sur leur environnement. Ses travaux portent sur les processus d'accélération de la matière dans les aurores boréales de la Terre et de Jupiter. Son approche est fondée sur la simulation numérique, les calculs analytiques, le tout mené en interaction avec des observateurs. Depuis 2006, il travaille également sur les environnements des étoiles à neutron, les pulsars. Les étoiles à neutrons sont de petites étoiles extrêmement denses et magnétisées. Féru de vulgarisation scientifique, il a écrit alors que la rumeur de l'apocalypse Maya se répandait, avec le journaliste Dider Jamet, un livre intitulé : "2012 Scénarios pour une fin du monde", publié chez Belin. Un livre sur les aurores polaires est en préparation (éditions Belin). Il est également co-auteur d'un ouvrage académique, "Collisionless Plasmas in Astrophysics" publié chez Wiley.
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Julien Némery est Maître de Conférences à l’Ecole Nationale Supérieure Energie, Eau, Environnement de l’Institut National Polytechnique de Grenoble. Ses recherches portent sur les cycles biogéochimiques des éléments nutritifs (azote, phosphore) et la dynamique des sédiments en suspension dans les milieux aquatiques impactés par les activités humaines. Julien Némery a étudié la biogéochimie et les sciences environnementales à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6). En 2003 il a soutenu sa thèse de doctorat sur la mobilité du phosphore et l’évaluation du risque d’eutrophisation dans le bassin versant de la Seine. Depuis 2004 il mène ses recherches à Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) sur différents écosystèmes aquatiques (rivières, réservoirs, estuaires) et dans différentes régions du monde (Alpes françaises, bassin de la Seine, hauts plateaux mexicains, delta du fleuve rouge et rivière Saïgon au Vietnam).
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François Nicot est actuellement Directeur de Recherche au sein de l’Unité ETNA de l’Institut national de Recherche en Sciences et Technologies pour l'Environnement et l'Agriculture (IRSTEA), où il est en charge du groupe Géomécanique.Ses travaux portent sur le comportement mécanique des matériaux granulaires, avec un intérêt tout particulier pour les approches multi-échelles. Les domaines d’application concernent essentiellement la modélisation du comportement des géomatériaux, ainsi que l’analyse de la stabilité des pentes et des ouvrages de protection face aux risques d’origine gravitaire.Dans la continuité du Groupe de Recherche (GDR) MeGe (Approches multi-physiques et multi-échelles en mécanique géo-environnementale), à l’animation duquel il a contribué entre 2008 et 2015, il participe à la coordination du GDR International Geo-Mech. Auteur de plus de 100 articles parus dans des revues internationales, ainsi que de nombreux ouvrages collectifs, il est également éditeur-en-chef de la revue internationale EJECE (European Journal of Environmental and Civil Engineering).
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L’Université de Reims Champagne-Ardenne développe un projet scientifique autour de 4 grands pôles à forte expertise scientifique. Un pôle pluridisciplinaire à dimension internationale en agro-sciences, environnement, biotechnologies et bio-économie prenant en compte, dans un territoire à forte économie agricole et viticole, l’agriculture du futur ; un pôle Santé, porteur de niches scientifiques d’excellence et d’une offre de formation médicale et paramédicale riche et variée ; un pôle Sciences du numérique et de l’ingénieur autour du calcul haute performance, de l’industrie 4.0, des matériaux et des transformations technologiques ; et un pôle Sciences de l’Homme et de la société avec notamment l’essor d’un nouvel axe autour des arts du spectacle fédéré par la création d’une Maison des Sciences Humaines. Elle propose une offre de formation pluridisciplinaire attractive qui répond aux besoins socio-économiques actuels et futurs, et vise à amener l’étudiant au meilleur niveau de formation. L’université de Reims Champagne-Ardenne en chiffres : 28 500 étudiants, 2500 personnels, 30 laboratoires de recherche, 14 composantes, plus de 120 diplômes.
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Docteur, professeur agrégée à l'Université d'Aix-Marseille, Laboratoire d'Informatique et Systèmes du CNRS, équipe DYNI.
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Alain Pavé est Professeur Émérite à l’Université Claude Bernard Lyon 1, où il était rattaché au Laboratoire de Biométrie et de Biologie Évolutive. Ses spécialités scientifiques concernent la modélisation mathématique et la simulation des systèmes biologiques et écologiques, la bioinformatique et les sciences de l’environnement. Directeur de l’URA 243 « Biométrie, Génétique et Biologie des Populations » (1988-1995) à Lyon, Alain Pavé a exercé les fonctions de directeur adjoint du Programme Environnement du CNRS (1990-1994), de directeur du Programme Environnement, Vie et Sociétés (1994-1998), de directeur de l’UPS CNRS-Guyane (2002-2010) et de directeur du Programme Amazonie du CNRS (2004-2011). Son site internet, http://www.alain-pave.fr/, présente son parcours professionnel, quelques informations personnelles et ses principales publications (articles et ouvrages). Alain Pavé a notamment publié aux éditions EDP Sciences La Nécessité du hasard (2007), La Course de la gazelle (2011) et Les Cailloux du Petit Poucet (2015), ainsi que Comprendre la biodiversité (2019) au Seuil. Il est l’auteur, avec Gaëlle Fornet, d’un ouvrage intitulé Amazonie, une aventure scientifique et humaine du CNRS, Ed. Galaade, Paris. 2010. Il a participé à plusieurs films scientifiques, à des émissions de télévision et de radio, essentiellement autour de l’Amazonie. Alain Pavé est membre de l’Académie des technologies (2002) et correspondant de l’Académie d’agriculture de France (depuis 2000).
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Après avoir dirigé pendant neuf ans l’UMR 6042 GEOLAB à Clermont-Ferrand, Jean-Luc Peiry est depuis septembre 2016 détaché à l’Unité Mixte Internationale « Environnement, Santé, Sociétés » de Dakar dont il assure la direction-adjointe. Géographe physicien, il est spécialiste d’hydrogéomorphologie fluviale et travaille sur la transformation des rivières par l’homme et sur les interactions entre les processus hydrogéomorphologiques et écologiques (végétation alluviale, microorganismes benthiques). Au Sénégal, il est engagé dans les recherches conduites en zone sahélienne en lien avec le développement de la Grande Muraille Verte panafricaine dans le cadre des activités de l’Observatoire Hommes-Milieux international Tessékéré. Ses recherches portent sur l’hydrologie (ressource et la qualité de l’eau) des mares temporaires de saison des pluies, les interactions mares/biodiversité végétale, et la séquestration du carbone par les espèces arborées sahéliennes.
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Mon premier poste, après avoir été diplômée ingénieur des travaux de la météorologie en 1982, a été celui de chargée d’études au sein de la Direction de la climatologie. En 1985, j’ai suivi mon mari au Brésil où j‘ai préparé un doctorat à l’Instituto de Pesquisas Espaciais de Saõ José dos Campos. Revenue en France après dix années passées à l’étranger, j’ai réintégré Météo-France, en tant que chargée de portefeuille de projets stratégiques touchant à l’observation ou à l’informatique de gestion à la Direction de Météo-France. En 2001, j’ai rejoint la Direction des Systèmes d’Observation, où, en tant que responsable qualité, j’ai piloté la démarche qui a permis à cette Direction d’obtenir la certification ISO-9001, dès 2005. J’ai ensuite retrouvé la Direction Générale en 2007 en tant que responsable de la communication interne de l’établissement. Depuis 2013, je suis en charge du département Documentation, et, à ce titre, traite des partenariats avec la BNF et avec le CNAM.
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Emile PEREZ est Directeur de Recherche au CNRS en chimie, actuellement co-directeur du groupe SMODD dans le laboratoire des IMRCP à l'Université Paul Sabatier de Toulouse. Il est titulaire d'un doctorat de l'Université Paul Sabatier de Toulouse (France) obtenu en 1987. Il a également une maîtrise de chimie moléculaire et supramoléculaire. Ses recherches se situent dans le domaine des études chimiques et physico-chimiques des systèmes moléculaires organisés pour des applications biotechnologiques ou la conception de matériaux. Dans le groupe SMODD son intérêt se porte plus particulièrement sur l'utilisation des systèmes moléculaires organisés pour le développement durable: systèmes bioinspirés et/ou matériaux verts recyclables, économie moléculaire (réactivité, formulations bioactives). Il enseigne également la formulation en master2 à l'Université Paul Sabatier.
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Géologue à la retraite du laboratoire de Nice du CEREMA (CETE Méditerranée). Géologie et géotechnique des tracés routiers, géologie des tunnels en massif rocheux. Géologie de l’aléa mouvements de terrain. Etudes cartographiques (PPR, PLU, cartes communales, …). Responsable du suivi du Glissement de la Clapière à St Etienne de Tinée (06).
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Chercheur sur les effets biologiques et sanitaires des radiofréquences pendant plus de 20 ans pour le Service de santé des armées (CRSSA/IRBA) puis à l’Université Grenoble-Alpes (UGA). Membre du groupe d’experts pour le rapport AFSSET « Radiofréquences » 2009. Membre du Haut conseil de la santé publique (HCSP) dans la commission spécialisée sur les risques liés à l’environnement de février 2017 à juillet 2019. Ancienne présidente de l’Association Française pour l’information scientifique (AFIS). Actuellement membre de la Société française de radioprotection (SFRP), de l’Association européenne de bioélectromagnétisme (EBEA), et de la Société francophone de santé et environnement (SFSE).
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Hervé Piegay est géographe, directeur de Recherche CNRS au sein du laboratoire EVS (ENS de Lyon). Il travaille principalement sur la géomorphologie des systèmes fluviaux, autour des enjeux de gestion et de restauration des rivières. Il s’intéresse aussi aux nouvelles techniques permettant d’établir des diagnostics et suivre l’effet des actions. Il travaille en interaction avec les praticiens (Agences de l'Eau, Régions, Ministère de l'Ecologie, AFB, Compagnie Nationale du Rhône, EDF, collectivités territoriales). Il a ainsi coordonné une équipe internationale sur la redynamisation du Rhin en aval de Kembs, des programmes de recherche sur l’évaluation des projets de restauration de rivières et l’état des rivières en tresses dans le bassin du Rhône. Depuis 2010, il anime l’équipe scientifique de l'Observatoire Homme-Milieu de la Vallée du Rhône. Il a contribué à plus de 230 articles scientifiques dans des revues spécialisées et des chapitres de livres. Il a coordonné plusieurs ouvrages de synthèse, tels que les outils de la géomorphologie fluviale avec M.G. Kondolf de l’université de Berkeley (2003, 2016). Il co-dirige depuis 2018 avec C. Douady et S. Barraud H2O’Lyon, une Ecole Universitaire de Recherche centrée sur la gestion intégrée des bassins versants.
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Jean-Paul Pique, ancien élève de l’ENS de Cachan et agrégé de Physique, a été Directeur de Recherche au CNRS dans la spécialité « Atomes et molécules, optique et lasers ». Il est maintenant Collaborateur Scientifique au Laboratoire Interdisciplinaire de Physique (LIPhy), unité mixte Université-Grenoble-Alpes et CNRS. Durant sa carrière,il a d’abord utilisé des méthodes d’optique non linéaire pour étudier les transitions de phase cristallographique dans les solides. Il s’est ensuite tourné vers l’étude spectroscopique des molécules. A l’aide des premiers lasers ultra-haute résolution, il a étudié des interactions faisant intervenir les propriétés du noyau atomique et montré pour la première fois une brisure de symétrie induisant le retournement du spin nucléaire. Lors de séjours de longue durée aux Etats-Unis au MIT,il a étudié la correspondance entre le chaos classique et le « chaos quantique » dans les spectres très haute résolution des molécules polyatomiques. La technologie laser ayant fait des progrès spectaculaires notamment au LIPhy, il a développé une collaboration étroite avec des chercheurs des observatoires de Lyon, de Grenoble et de Hawaï dans le cadre des projets d’étoile laser. Il travaille actuellement sur un brevet qui concerne un nouveau type de laser dont les applications sont multiples comme l’imagerie THz,le lidar (radar optique), la métrologie, la spectroscopie. Il est l’auteur d’une centaine d’articles publiés dans des revues scientifiques internationales, de deux brevets et a dirigé une douzaine de thèses.
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Ingénieure de l'école de la météorologie, Marion Pithon a rejoint en 2009 la division "Environnement et Santé" du Département des Services Météorologiques de Météo Franceoù elle est chargée de la production opérationnelle de la composante régionale du projet CAMS (COPERNICUS-Atmosphère) qui propose des services de Qualité de l'Air, sur le domaine Europe, grâce à la contribution d'une dizaine de modèles européens de chimie-transport. Correspondante de la commission "Santé" du Conseil Supérieur de la Météorologie, elle participe également aux activités de l'établissement en bio-météorologie, sur les thématiques environnementales, en relation avec les organismes sanitaires.
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Guillaume PITON a fait ses études à l’Institut National Polytechnique de Grenoble dans l’ancienne école d’Hydraulique et de Mécanique désormais nommée ENS de l’Energie de l’Eau et de l’Environnement (ENSE³). Il a ensuite été ingénieur hydraulicien de 2009 à 2013 à ARTELIA (ex - SOGREAH), sur les sites de Grenoble puis Chambéry. Il y a effectué des missions multiples d'étude et d'aménagement hydraulique: hydrologie, modélisation hydraulique, conception d'ouvrages de protection contre les inondations et de réhabilitation des cours d'eau, préparation de chantier et contrôle d'exécution, étude d'impact et dossier réglementaires. En 2013 il rejoint l’IRSTEA (ex-CEMAGREF) pour réaliser une thèse de doctorat sur le contrôle du transport solide des torrents par les ouvrages de correction torrentielle et les plages de dépôt. Ce travail a permis de croiser des approches expérimentales avec des analyses de terrains et des recherches historiques. Depuis sa soutenance en 2016, il a continué à travailler sur l’hydraulique torrentielle et la protection contre les risques. Il est désormais chargé de recherche dans l’unité de recherche ETNA d’INRAE (fusion d’IRSTEA et de l’INRA).
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Serge Planton, 64 ans, est ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts à la retraite. Il a exercé pendant une vingtaine d'années la responsabilité du groupe de recherche climatique au Centre National de Recherches Météorologiques de Météo-France (laboratoire mixte Météo-France/CNRS). Ses recherches en modélisation climatique l’ont conduit à s’intéresser plus particulièrement à la question de l’attribution des causes des changements climatiques observés, notamment en France, qu’elles soient d’origines naturelles ou humaine. Il a participé aux travaux du GIEC et a contribué à l’élaboration et l’écriture de rapports sur le changement climatique et ses effets en France. Il est actuellement membre de l’association Météo & Climat, et Vice Président de l’association Train du Climat.
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François Pompanon est professeur à l'Université Grenoble Alpes. Son activité de recherche visait à comprendre les mécanismes à l'origine de la biodiversité́ et son évolution via une démarche de génomique environnementale, utilisant les développements récents de la biologie moléculaire (Nouvelles Techniques de Séquençage). Il a participé au développement de marqueurs moléculaires pour décrire la diversité en espèces à partir d'échantillons environnementaux, notamment appliqué à la caractérisation de régimes alimentaires. Il développe actuellement des projets visant à comprendre les mécanismes évolutifs sous-jacents à l'adaptation et au processus de domestication chez les petits ruminants, via des séquençages de génomes complets.
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Jérôme Poulenard est professeur de Sciences des sols à l’Université Savoie-Mont Blanc et est affecté au laboratoire EDYTEM (Environnement DYnamique et TErritoire de la Montagne). Il étudie l'histoire et le fonctionnement des sols en zone de montagne. Il s'attache,en utilisant notamment les sédiments de lacs comme des archives naturelles, à révéler la mémoire des écosystèmes et à reconstituer l'histoire des relations entre les Hommes et les sols. Il est responsable du thème de recherche « Trajectoires à long terme des socio-écosystème de montagne » commun au laboratoire LECA/CARRTEL/LCME/EDYTEM de l’UGA. Il est également Directeur des études du Master EPGM « Equipements, Protection et Gestion des milieux de Montagne » de l’Université Savoie Mont Blanc.
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Stéphane Pouvreau est ingénieur Agronome et titulaire d’un doctorat en Halieutique et Aquaculture. Il a été recruté en 2000 à l’Ifremer et travaille actuellement au sein de l’unité de recherche LEMAR sur le site expérimental de l’Ifremer à Argenton-en-Landunvez. Il conduit des recherches en écologie et écophysiologie des invertébrés marins, notamment sur les bivalves marins d'intérêt économique, patrimonial et écologique (Huîtres, Pétoncles, Coquilles Saint Jacques...). Sur le plan national, il est responsable de l'observatoire VELYGER, un réseau d'observation qui veille au bon déroulement de la reproduction de l’huître creuse (première espèce aquacole française). Sur le plan régional, il est en charge de projets de recherche sur la restauration écologique de bivalves natifs menacés (Huître plate et pétoncle). Plus localement, il co-anime la Zone Atelier Brest Iroise (ZABRI), une interface entre la Science, les Professionnels de la Mer et la Société civile. D'une façon générale, ses projets de recherche s’intéressent aux effets des facteurs environnementaux sur les stratégies de reproduction et de recrutement des bivalves marins, notamment dans le double contexte du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité. Ses travaux sont généralement basés sur la mise en œuvre de suivis et d'expérimentations de terrain en écologie, l’acquisition de séries temporelles de long terme et leur analyse à l’aide d’outil de statistiques et de modélisation numérique. Pour mener à bien ses projets de recherche, il est également plongeur scientifique professionnel.
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Olivier Pujol est docteur en physique de l’atmosphère, habilité à diriger des recherches et agrégé de physique. Après des études à l’Université Paul Sabatier de Toulouse et une thèse au Laboratoire d’aérologie (Observatoire Midi-Pyrénées) sur les systèmes précipitants et leur observation par télédétection micro-ondes, soutenue en 2006, il devient maître de conférences à l’Université de Lille, au Laboratoire d’optique atmosphérique. Là, ses activités de recherche s’élargissent à l’étude de la vapeur d’eau, aux couplages aérosols-nuages et à l’interaction lumière-matière dans le domaine de l’optique atmosphérique. Il a aussi collaboré avec le monde industriel (Thalès) et est co-inventeur de brevets. En 2013, il obtient l’HDR. Il effectue des enseignements en Licence, à la préparation à l’agrégation externe de physique et au Master 2 international « Atmospheric Environment » dans l’unité « Physics of the atmosphere ». Il participe à un concours national en tant qu’auteur de sujets de physique et, depuis une dizaine d’années, est aussi co-auteur de plusieurs ouvrages d’enseignement supérieur.
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Alain Puppo est Professeur émérite à l’Université de Nice – Sophia-Antipolis. Titulaire d’un Doctorat d’État en Biologie Végétale, il a consacré l’essentiel de sa carrière à l’étude de la symbiose fixatrice d’azote Légumineuses – Rhizobium. Après un stage postdoctoral dans le Laboratoire du Professeur Barry Halliwell au King’s College de Londres, il s’est plus particulièrement tourné vers l’examen du rôle des Espèces Actives de l’Oxygène dans l’échange de signaux entre les partenaires symbiotiques. Il est l’auteur de plus de cent publications scientifiques et il a coordonné deux réseaux de recherche et de formation européens Marie Curie. Il s’est également investi dans la formation des enseignants de Sciences de la Vie et de la Terre et a été membre du jury du CAPES. Il a été Directeur-Adjoint de l’Unité Mixte de Recherches INRA – CNRS – Université de Nice-Sophia Antipolis « Interactions Biotiques et Santé Végétale » à Sophia-Antipolis, et membre du Conseil National des Universités et du Comité National de la Recherche Scientifique.
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Dominique Raynaud est glaciologue et paléo-climatologue. Sa carrière au CNRS a été essentiellement dédiée à l’étude de l’air piégé dans les glaces de l’Antarctique et du Groenland et à en décrypté ses messages sur le climat. Ses contributions couvrent des domaines tels que l’altitude passée des calottes de glace en utilisant la teneur en air de la glace comme paléo-altimètre et un outil pour contraindre les chronologies des carottes de glace, la composition isotopique de l’air piégé (18O et 15N), l’étude du rapport N2/O2, les mesures pionnières du CO atmosphérique dans la glace. Sa contribution sans doute la plus connue, avec son équipe au Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE), concerne la reconstruction de la composition du CO2 et du CH4 et la compréhension du lien entre gaz à effet de serre et climat à l’échelle des cycles glaciaire-interglaciaires et la mise en perspective de leur augmentation depuis le début de l’ère industrielle. Dominique Raynaud a dirigé le LGGE de 1995 à 2002. Il est membre du Groupement intergouvernemental d’experts sur l’Évolution du Climat (GIEC) depuis 1992 et en tant que tel co-lauréat du Prix Nobel de la Paix 2007.
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Diplômée de l’Ecole Nationale de la Météorologie et titulaire d’un doctorat de l’Université de Toulouse 3, Laure Raynaud est chercheure en prévision numérique du temps au Centre National de Recherche Métérologique. Ses recherches portent principalement sur l’assimilation de données et la prévision probabiliste. Elle collabore régulièrement avec plusieurs domaines applicatifs (agriculture, énergie, transports). Ses travaux récents s’intéressent aux méthodes d’intelligence artificielle et leur utilisation pour le calcul et l’exploitation opérationnelle des prévisions météorologiques. Elle est titulaire d’une chaire à l’Institut d’Intelligence Artificielle de Toulouse (ANITI).
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Chercheur au CNRM depuis 2009 sur le thème de l’influence humaine sur le climat, domaine connu des spécialistes sous le nom de « détection et attribution » du changement climatique. Je travaille en particulier sur les méthodes statistiques permettant de quantifier l’influence humaine, à la fois sur le climat moyen et les événements extrêmes.
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Camille Risi a préparé sa thèse de doctorat, intitulée « Les isotopes stables de l'eau et leurs applications pour l'étude du cycle de l'eau et des variations du climat » au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD, Paris) de 2006 à 2009, sous la direction de Sandrine Bony et de Jean Jouzel. Ensuite, elle est allée approfondir ce sujet lors d'un séjour post-doctoral aux Etats-Unis, à l'Université du Colorado à Boulder, sous la direction de David Noone. Depuis 2011, elle est revenue au LMD comme chargée de recherche au CNRS. Le but général de ses travaux concerne l’évaluation des modèles de climat et la crédibilité de leurs projections. Pour cela, elle exploite des observations de composition isotopique de l'eau, en particulier en phase vapeur, fournies par les satellites. A l'aide de modèles isotopiques elle interprète la composition de l'eau comme un traceur de différents processus au cours du cycle de l'eau, en particulier les processus convectifs et nuageux, aussi bien dans les climats actuels que dans ceux du passé.
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Entomologiste avec 35 ans d’expérience sur la biologie, l’écologie et le comportement des insectes forestiers. Il a dirigé de 2004 à 2017 l’Unité de Zoologie Forestière de l’INRA. Son activité présente est centrée sur l’étude des mécanismes sous-tendant les invasions d’invertébrés terrestres et sur l’étude des réponses des insectes au changement climatique. Il a notamment coordonné l’inventaire des invertébrés terrestres exotiques en Europe et l’édition d’un ouvrage de référence sur les relations entre le changement climatique et les chenilles processionnaires.
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Après un doctorat en Biochimie/Nutrition (propriétés de l’huile de noix dans les maladies cardiovasculaires), j’ai intégré le Laboratoire de Biologie du Stress Oxydant (Directeur : Alain Favier) et contribué, comme Maitre de Conférences puis Professeure, au développement de la Recherche « Micronutriments et stress oxydant ». Convaincue dès les années 80 de l’importance de la Nutrition dans la prévention des pathologies oxydatives (syndrome métabolique, maladies cardiovasculaires, cancers…), j’ai constitué mon propre groupe de Recherche (NVMC, EA 3746) puis rejoint le Laboratoire de Bioénergétique Fondamentale et Appliquée, Unité INSERM 884 (Directeur : Xavier Leverve) en y apportant une thématique nutritionnelle « relations entre mitochondries, antioxydants et fonctions cognitives » : ensemble d’activités conduites en partenariat avec l’industrie agroalimentaire (Danone, Nestlé, Unilever, Aguettant..) ou les pouvoirs publics (contrats ANR et européens, Unesco, ILSI) pour que la Nutrition soit reconnue en Santé publique. En tant que Professeur Emérite à l’UGA (Faculté de Pharmacie de l'UGA) je continue à défendre la prévention nutritionnelle en favorisant les échanges entre laboratoires de recherche et industrie agroalimentaire et en participant aux enseignements « Nutrition » destinés aux professionnels de Santé.
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Didier Roux est né en 1955, ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, membre du CNRS de 1980 à 2005. Il est Lauréat de nombreux prix et distinctions. Il est titulaire de la médaille d’argent du CNRS. Il crée deux start-up en 1994 et 1998, il est directeur scientifique adjoint de Rhône Poulenc puis de Rhodia entre 1997 et 2005. Il occupe entre 2005 et 2017 le poste de Directeur de la R&D et de l’Innovation du Groupe Saint-Gobain. Il est membre de l’Institut de France (Académie des Sciences) et de l’Académie des Technologies. Il a été professeur au Collège de France (chaire annuelle 2016-2017 « Innovation Technologique Liliane Bettencourt »). Il préside ou est membre de nombreux conseils scientifiques (Cyprus Institute, Ecole des Mines, École des Ponts et Chaussées, CEA, OPECST, HCERES...) et siège au conseil d’administration de plusieurs PMI/PME technologiques : 4Jet (Allemagne), Kebony (Norvege), i2s, Emulseo, Ecodrop, Demeta (France). Il est Président d’Unitec : une technopole qui s’occupe d’accompagner des start-ups et Président de la fondation La Main à la Pâte qui promeut l’enseignement des sciences à l’école.
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Frank ROUX est depuis 2003 Professeur à l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier, après avoir été Chargé puis Directeur de Recherches au CNRS depuis 1981. Ses recherches, conduites au Laboratoire d'Aérologie dans l'équipe « Atmosphère, Océan et Couplages », portent sur les perturbations atmosphériques des latitudes tropicales et moyennes (orages, tempêtes, cyclones), à partir d'observations in situ et par télédétection (radar et satellite) ainsi qu'à l'aide simulations numériques, dans le but de mieux comprendre les processus dynamiques, thermodynamiques, microphysiques, électriques qui en expliquent la structure, l’évolution et la prévisibilité. Depuis quelques années, il s'intéresse plus particulièrement aux conditions initiales de formation des cyclones, en relation avec les perturbations de grande échelle de l'atmosphère tropicale.
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A. William (Bill) Rutherford est Professeur (Chaire de Biochimie de l'énergie solaire) au sein du Département des Sciences de la vie de l'Imperial College de Londres. Il avait auparavant exercé une partie de sa carrière scientifique comme Directeur de recherche CNRS au CEA-Saclay. En utilisant des méthodes biophysiques, Bill Rutherford explore la structure et la fonction des centres réactionnels photosynthétiques. Il s'intéresse essentiellement au photosystème II (PSII), et en particulier au complexe enzymatique qui catalyse l'oxydation de l'eau pour fournir des électrons aux mécanismes de fixation du carbone. L'oxygène, sous-produit de l'oxydation de l'eau, s'est accumulé dans l'atmosphère. Dans ses efforts pour mimer les réactions de la photosynthèse, Bill Rutherford utilise souvent le site actif de PSII comme référence et modèle. Son travail sur la photosynthèse vise à améliorer l'efficacité pour une production d'énergie plus durable. Bill Rutherford a été élu en 2014 Fellow of the Royal Society.
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Pierre Sabatier est maitre de conférences en géologie à l’Université Savoie Mont Blanc affecté au laboratoire EDYTEM (Environnement DYnamique et TErritoire de Montagne). Il travaille à reconstituer le climat et l’environnement passés à partir de carottes sédimentaires prélevées principalement dans les lacs. Afin de comprendre les variations passées, il met en œuvre des méthodes sédimentologiques, géochimiques et géochronologique. Il est responsable de l’équipe « Archives environnementales » du laboratoire et a publié plus d'une trentaine d'articles scientifiques sur le climat et les environnements passés dans des revues à comité de lecture. Entre 2012 et 2015 il a été membre du comité national du CNRS en section 19 « Système Terre : enveloppe superficielle ».
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David Saint-Martin est chercheur au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques de Météo-France et du CNRS) depuis 2010. Ses travaux de recherche portent principalement sur la modélisation du climat. Il contribue au développement du modèle de climat du CNRM, en particulier en ce qui concerne la composante atmosphérique.
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Sandrine Salmon est Ingénieure au Muséum National d’Histoire Naturelle, unité Mécanismes Adaptatifs et Evolution (UMR 7179 MECADEV), dans l’équipe ECOTROP. Après une formation initiale en biochimie végétale, elle entre au Muséum National d’Histoire Naturelle pour étudier les invertébrés du sol et réalise une thèse sur l’effet des facteurs abiotiques (acidité…) et des interactions entre espèces (prédations, commensalisme) sur les populations d’arthropodes du sol (Collemboles). Elle s’est ensuite impliquée dans de nombreux programmes de recherche portant sur l’impact de la dynamique forestière, et des pratiques de gestion forestière, agri-environnementale et agricole sur la biodiversité et le fonctionnement du sol (minéralisation de la matière organique). En parallèle, elle crée une base de données de traits des Collemboles (Coltrait) afin d’appréhender l’étude des communautés du sol sur le plan fonctionnel. Cette base de données lui vaut de nombreuses collaborations en France et dans le monde ainsi que la contribution à la base de données des invertébrés du sol BETSI. Plus récemment, Sandrine Salmon s’est investie dans la recherche en écologie tropicale en montant entre autres un projet sur la recolonisation des coulées de lave sur l’Ile de la Réunion. Actuellement, elle initie des recherches sur la communication entre les arthropodes du sol. Ses travaux ont donné lieu à une quarantaine d’articles de recherche publiés dans des revues internationales.
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Docteur du Muséum National d’Histoire Naturelle en écotoxicologie, Wilfried SANCHEZ a travaillé pendant plus de 10 ans à l’interface entre recherche et expertise dans le domaine des polluants émergents et de leurs effets sur les organismes aquatiques. Il s’est ensuite orienté vers l’animation et le management de la recherche en prenant la direction de la Fondation Rovaltain, fondation de coopération scientifique spécialisée en toxicologie et en écotoxicologie. Depuis 2018, il est directeur scientifique adjoint à l’Ifremer où il est plus particulièrement en charge de la politique scientifique de l’institut en Méditerranée et de la thématique « contaminants et effets en milieu marin ».
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Après des études de physique à l'ENS, Bernard Saugier a développé des mesures microclimatiques pour étudier les échanges gazeux de cultures et de prairies, comme chercheur au CNRS à Montpellier et à Saskatoon (Canada). Puis comme professeur à Orsay (Laboratoire d’Ecophysiologie végétale de l’unité Ecologie-Systématique-Evolution), il a avec son équipe construit des modèles de bilan hydrique et carboné pour des forêts, étudié la production de biomasse puis l'effet d'une augmentation de la teneur en CO2 de l'air, et étendu ces études à l'échelle continentale avec des mesures satellitaires.
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Ingénieur en géophysique, j’ai rejoint le CEA pour participer à des études de géophysique, puis de sismologie. Responsable du Centre Polynésien de prévention des tsunamis dans les années 90, je représente la France dans le groupe de coordination du système d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique (Unesco) que j’ai présidé. Détaché à l’Unesco en 2005 pour coordonner l’établissement du système d’alerte dans l’océan indien, ai depuis lors établi puis coordonné le Centre national d’alerte aux tsunamis, et contribue au groupe de coordination pour la Méditerranée et Atlantique nord-est, ainsi qu’à des projets de recherche.
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Philippe Schoeneich est géographe-géomorphologue. Il a fait une thèse à l’Université de Lausanne sur la géomorphologie glaciaire des Préalpes vaudoises (Suisse). Il est depuis 2001 professeur de géographie physique à l’Institut de Géographie Alpine (IGA) à Grenoble. Ses travaux portent sur la géomorphologie des montagnes, en particulier sur les mouvements gravitaires et sur les phénomènes périglaciaires, ainsi que sur les risques naturels avec notamment des approches géohistoriques. Il coordonne un observatoire du permafrost de montagne des Alpes françaises, le réseau PermaFRANCE. Il a dirigé ou co-dirigé plusieurs thèses sur le permafrost de montagne et les glaciers rocheux. Il est correspondant national du GTN-P (Global Terrestrial Network for Permafrost) pour la France.
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Marc-André SELOSSE est professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, professeur invité aux Universités de Gdansk (Pologne) et Viçosa (Brésil) et Membre de l'Académie d'Agriculture. Ses recherches à l’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité (ISYEB, UMR 7205) portent sur l’écologie et l’évolution des associations à bénéfices mutuels (symbioses). Au sein de l’ISYEB, l’équipe Interactions et évolution végétale et fongique (INEVEF), dirigée par Marc-André Selosse s’intéresse à la diversité et à l’histoire évolutive des plantes terrestres (Embryophytes) et des champignons (Eumycètes) en lien avec leurs interactions avec leur milieu. L'INEVEF aborde notamment l'étude des mycorhizes, symbioses nutritives apparues à de multiples reprises dans l’évolution, entre les racines des plantes et des champignons du sol. Mycologue et botaniste, Marc-Andre Sélosse travaille en particulier sur les symbioses mycorhiziennes qui unissent des champignons du sol aux racines des plantes. Il s’intéresse à la diversité spécifique et génétique des champignons impliqués, et à l’évolution de ces symbioses (notamment chez les orchidées). Il enseigne dans diverses formations universitaires et à l’Ecole Normale Supérieure et contribue à diverses formations des enseignants de SVT. Président de la Société Botanique de France, il est éditeur de trois revues scientifiques internationales (Symbiosis, The New Phytologist et ABG – BotanyLetters). Il a publié près d’une centaine d’articles de recherche et autant d’articles de vulgarisation, tous librement téléchargeables en ligne.
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Wasim Shehzad dirige actuellement l’Institute of Biochemistry and Biotechnology à Lahore (Pakistan). Ses recherches couvrent un large éventail de domaines exploitant l'échantillonnage non-invasif de l'ADN dans des matériels biologiques complexes provenant de restes alimentaires ou de sols. La qualité et la quantité d'un tel ADN est faible par comparaison avec l'ADN extrait des échantillons de tissus. Cette approche est applicable à l'identification des espèces rares et menacées, car elle ne nécessite pas d’avoir de contact direct avec ces espèces, généralement très difficiles à étudier. Avec l'avènement du séquençage à haut débit et des approches de méta-barcoding, il est désormais possible de générer des millions de séquences provenant de nombreuses espèces biologiques à partir d'un seul échantillon. Mettant en œuvre ces approches pour étudier le régime alimentaire des félidés en voie de disparition de l'Asie du Sud, Wasim Shehzad a soutenu un doctorat de l'Université de Grenoble, sous la direction de MM. Pierre Taberlet et François Pompanon au Laboratoire d’Ecologie Alpine (LECA).
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Delphine SIX effectue l’essentiel de ses activités d’observations et de recherche sur les glaciers des Alpes françaises. Spécialiste du bilan de masse et du bilan d’énergie des glaciers, elle coordonne aujourd’hui à l’échelle française un Service National d’observation GLACIOCLIM dont l’objectif est de fédérer la communauté glaciologique (et au-delà, la communauté cryosphère) en France. Auteur ou co-auteur de 40 publications dans des journaux scientifiques, elle enseigne également les Géosciences à l’Université Grenoble Alpes. Elle fait partie de l'IGE (Institut des Géosciences de l’Environnement)
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Joël SOMMERIA, physicien de formation, est directeur de recherche au CNRS, où il a effectué toute sa carrière. Il a obtenu une thèse d’État à Grenoble en 1985 sur la turbulence magnétohydrodynamique et ses liens avec la turbulence bidimensionnelle. Il s’est intéressé ensuite aux processus d’auto-organisation de la turbulence. Il a ainsi expliqué la formation de grands tourbillons atmosphériques comme la Grande Tache Rouge de Jupiter par la mécanique statistique des tourbillons, et reproduit ce phénomène en laboratoire. Il a proposé que de tels tourbillons initient la formation de planètes dans la nébuleuse proto-planétaire. Depuis 2000, il dirige la grande plate-forme tournante « Coriolis » de Grenoble permettant de reproduire la dynamique d’écoulements atmosphériques ou océaniques. Cet instrument appartient au LEGI (Laboratoire des Écoulements Géophysiques et Industriels). Joël SOMMERIA est auteur d’une centaine de publications scientifiques et coauteur d’un livre pour le public « La Physique et la Terre » (Belin et CNRS-éditions, 2000).
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Marc Souris est Directeur de recherche Emérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), membre de l’UMR 190 UVE IRD-AMU-INSERM « Unité des virus émergents ». Mathématicien et informaticien, ses travaux concernent principalement les sciences de l’information appliquées à la géographie et à l’épidémiologie. Auteur de nombreux articles scientifiques, logiciels et ouvrages, il a enseigné les fondements de la géomatique et l’analyse spatiale pour l’épidémiologie et la géographie de la santé. Marc Souris a également été acteur de la diplomatie scientifique de la France en Asie du Sud-Est en tant que représentant de l’IRD au Laos et au Cambodge.
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Peter Streb est Maître de conférences au laboratoire d’écophysiologie végétaleà la Faculté des sciences d’Orsay (université Paris sud XI). Il travaille sur l’effet du stress environnemental chez les plantes, en particulier la température variable et le stress salin en combinaison avec la lumière forte. Une grande partie de son travail est fait dans les Alpes sur quelques espèces alpines. Ses études ont pour but de comprendre comment les plantes s’acclimatent aux conditions contraignantes et comment l’appareil photosynthétique est protégé sous lumière forte.
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André Temperville est Professeur émérite à l’Université Grenoble Alpes. Ancien élève (agrégé de mathématiques) de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (1957-1961), il commence une carrière d’enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles de Roubaix (1961-1965), à l’Ecole de l’Air de Salon de Provence (1962-1964) et à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers à Cluny (1965-1968).Il commence sa carrière de chercheur en 1968 au Laboratoire des Ecoulements Géophysiques et Industriels en tant qu’enseignant chercheur à l’Université Grenoble Alpes où il obtient sa thèse d’état en 1985. Ses thèmes de recherche sont orientés vers les ondes de gravité, l’hydrodynamique et le transport sédimentaire en zone côtière.
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Alexandra TER HALLE est Chargée de Recherche au CNRS en chimie. Après des études à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon de 1993 à 1997,elle a obtenu son doctorat en chimie organique en 2000 à l'Université Claude Bernard de Lyon. Ses recherches ont ensuite porté pendant sept ans sur l’impact des irradiations sur les contaminants organiques, au Laboratoire de Photochimie Moléculaire et Macromoléculaire à Clermont-Ferrand (LPMM, UMR 6505 CNRS - Université Blaise Pascal, Aubière). Elle y a initié et coordonné différents projets (ANR Ecophyto, FUI PHYTOMAR et partenariat industriel avec la société Syngenta). Au IMRCP (Université Paul Sabatier, Toulouse) depuis Septembre 2011, elle étudie les matériaux biodégradables utilisés dans la chimie de l'environnement. Elle est le coordinateur scientifique du programme Français « Expédition 7ème continent » dédié à l'étude de la pollution plastique dans les gyressub-tropicaux. Elle est l'auteur d'environ quarante-cinq publications et de quatre brevets.
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Écologue et médiatrice scientifique (en sciences de l’environnement), j’ai longtemps collaboré aux activités de recherche et de diffusion scientifique du Muséum national d’Histoire Naturelle (MNHN) avant de rejoindre l’Institut de la Transition Environnementale de Sorbonne Université (SU-ITE), où je collabore depuis 2017 à plusieurs projets interdisciplinaires. Je suis par ailleurs chargée de médiation scientifique par la Société Française d’Écologie et Évolution (SFE2) et membre du Conseil d’Orientation Stratégique de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB).
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Sophie Thirion est actuellement doctorante en droit international à l’Université de Lausanne. Titulaire d’un Master en droit de l’environnement et du Certificat d’Aptitude à exercer la Profession d’Avocat (CAPA), elle a principalement de l’expérience dans des organisations internationales de protection de l’environnement. Elle a notamment travaillé pour plusieurs organisations onusiennes sur la problématique des substances dangereuses, pour des ONG et pour des institutions intergouvernementales comme le Conseil de l’Union Européenne à Bruxelles.
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Muriel Thomas est Directrice de Recherche à l’INRA et effectue ses recherches à l’Institut Micalis. Elle est co-signataire de 43 publications, 3 brevets et 5 chapitres d’ouvrage. Son groupe s’intéresse, depuis 10 ans, aux effets « santé » des bactéries en physiologie digestive et respiratoire. Nous avons étudié les effets du microbiote sur l’homéostasie, le renouvellement et les fonctions sécrétrices/absorptives de l’épithélium intestinal chez des animaux gnotobiotiques porteurs de groupes de bactéries représentatifs du nouveau-né, de l’adulte sain, de l’adulte souffrant d’insuffisance intestinale et de bactéries alimentaires. A partir d’animaux porteurs de microbiotes simplifiés, nous avons décrit les effets spécifiques de différents consortia bactériens sur l’épithélium du côlon. Nous avons également récemment élargi notre champ d’investigation aux effets du microbiote pulmonaire sur la santé respiratoire. Notre approche, à la frontière entre la physiologie et la microbiologie, est soutenue par des financements privés ou académiques et contribue à développer les connaissances et les applications liées aux microbiomes intestinal et pulmonaire.
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Pierre Thomas est géologue, professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, établissement où il est en poste depuis 1987, après avoir été quelques années au CNRS. L’essentiel de ses recherches a porté sur la géologie du système solaire, en particulier de Mercure, Mars et les satellites de Jupiter. Outre la planétologie, il enseigne aussi l’histoire de la Terre et des climats, l’origine de la vie … Il est surtout connu pour son implication dans la diffusion des connaissances auprès du Grand Public et dans la formation (initiale et continue) des enseignants de lycée. Il est le responsable scientifique sur site planet-terre.ens-lyon.fr, site du Ministère de l’Education Nationale destiné à la formation permanente des professeurs de SVT. Son laboratoire de référence est le Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planète, Environnement.
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Wilfried Thuiller est directeur de recherche CNRS au Laboratoire d'Ecologie Alpine (LECA) depuis 2005. Responsable d’une ERC entre 2012 et 2016, ses projets de recherche visent à mieux comprendre la dynamique spatiale et temporelle de la biodiversité afin d’appréhender l’impact des changements globaux sur les écosystèmes.
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Chargée de recherche à l’IRD, mes recherches portent sur l'évolution et l'adaptation des plantes cultivées, d'un point de vue historique (trajectoires de domestication et de diversité génétique à travers l'histoire des plantes) ou à une échelle plus contemporaine (réponse évolutive des cultures aux défis environnementaux présents et futurs). De manière générale, je m'intéresse aux problématiques auxquelles l'agriculture doit faire face pour nourrir le monde tout en assurant sa durabilité.
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Irène Till-Bottraud est Directeur de recherche au CNRS. Elle a dirigé le Laboratoire d’Ecologie Alpine à Grenoble de 2011 à 2015 après en avoir été directrice adjointe depuis 2004.Ses recherches portent sur l’adaptation des espèces aux milieux alpins (Alpes et Andes) : étude du système de reproduction, de la dynamique des populations et de la variation de traits adaptatifs le long de gradients altitudinaux. Elle est actuellement chercheuse au Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale, Université Blaise Pascal, Clermont Ferrand.
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Jean-Nicolas Tournier est chercheur à l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA) dans le domaine des maladies infectieuses et s’intéresse notamment à leurs préventions et leurs traitements. Il est docteur en médecine et docteur en biologie. Il a travaillé sur les interactions hôtes-agents pathogènes dans le modèle de la maladie du charbon. Il est professeur à l’Ecole du Val-de-Grâce et scientifique invité à l’Institut Pasteur dans le domaine de la vaccinologie. Il est auteur d’une cinquantaine de publications et de chapitres d’ouvrage couvrant ces domaines scientifiques. Il est intéressé par les problèmes de bioéthique posés par la biologie moderne, ainsi que par les relations entre science et société, et par la vulgarisation scientifique, domaines dans lesquels il a publié deux ouvrages.
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Yannick Vallée a commencé sa carrière à Caen, comme chercheur CNRS, et est depuis 1993 professeur de chimie à Grenoble. Il est directeur de l’UFR de Chimie et de Biologie de l’Université Grenoble Alpes et effectue ses recherches au sein du Département de Chimie Moléculaire (DCM). Il a longtemps travaillé sur la synthèse organique, en commençant par de petites molécules instables, potentiellement interstellaires, avant de s’intéresser à des molécules plus complexes, d’intérêt biologique. Plus récemment il s’est tourné vers la chimie organique à l’origine de la vie, en s’interrogeant en particulier sur le rôle spécifique qu’ont pu jouer des aminoacides sulfurés (la méthionine, puis la cystéine) dans l’océan primitif.
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Jean Vannier est paléontologue, directeur de recherche au CNRS et travaille au Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement. Il s'intéresse principalement à l'origine de la vie animale Il étudiedes gisements fossilifères à préservation exceptionnelle qui couvrent la transition Précambrien-Paléozoïque et fournissent des informations très précises sur les lointains ancêtres des animaux actuels et sur le fonctionnement des écosystèmes primitifs. Ses collaborations internationales l'amènent à travailler sur des sites canadiens (Burgess Shale), chinois (Chengjiang), marocains (Fezouata) et russes (Mer Blanche). Il oriente actuellement ses recherches sur le Précambrien et les stades de l'évolution animale qui précèdent l'Explosion Cambrienne.
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Pierre Vauclare est un physio-biochimiste et un métabolicien spécialiste des plantes supérieures et des micro-algues lacustres. Il a préparé sa thèse de doctorat « Structure, biogénèse et expression de la protéine T du complexe de la glycine décarboxylase des plantes supérieures » sous la direction du Pr. Roland Douce au sein du laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale à Grenoble. Après des séjours postdoctoraux aux États-Unis (Université de Louisiane), puis en Suisse (Universités de Berne et de Lausanne), il intègre en 2012 l’Institut de Biologie Structurale de Grenoble en tant que Chargé de recherche « Handicap » au CNRS, au sein du laboratoire ELMA (Extrêmophiles et grands assemblages moléculaires) dirigé par Bruno Franzetti. Depuis, ses travaux sont principalement axés sur l’étude des mécanismes physico-chimiques et physiologiques des micro-organismes des environnements extrêmes.
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Michel Veuille, après une formation de génétique, a été chercheur CNRS à Gif-sur-Yvette, puis est devenu directeur d’études de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE, Paris). Il a préparé sa thèse sur les mécanismes de la spéciation et la sélection sexuelle. Il a étudié la sélection sexuelle par l’observation répétée de centaines de jumeaux génétiques de drosophiles obtenus par croisement entre des lignées rendues homozygotes sur tout leur génome. Cela lui a permis d’infirmer ou confirmer des hypothèses sur la nature adaptative des choix sexuels. Un post-doctorat chez Richard Lewontin à Harvard (USA), lui a permis de participer aux premières recherches sur le polymorphisme de séquence de l’ADN, puis, de retour en France, de rechercher la signature moléculaire de la sélection naturelle dans le génome. Il a mené de nombreuses études sur ce thème dans les populations africaines de Drosophiles, démontrant grâce à la théorie de la coalescence que la sélection avait bien agit sur certains gènes dans le passé de l’espèce. Parallèlement à ses recherches scientifiques, il a mené plusieurs études d’histoire de la théorie de l’évolution, notamment en collaboration avec le philosophe Jean Gayon. Michel Veuille a créé et dirigé de 1999 à 2007 une unité CNRS sans murs, le groupe de recherche (GDR) de génomique évolutive, rassemblant un ensemble d’équipes françaises, belges et suisses étudiant la génétique moléculaire des populations. Ce GDR, ensuite dirigé par Xavier Vekemans, a contribué à développer en France les applications de la théorie de la coalescence. A partir de 2003, Michel Veuille a participé à la réforme du Muséum en devenant le premier directeur du département Systématique et évolution, qui aura vu pendant son mandat la création d’un important laboratoire, l’UMR CNRS 7205 "systématique, évolution, biodiversité", devenu depuis l’institut ISYEB (CNRS, EPHE, MNHN, UPMC). Il a été encouragé dans cette entreprise par les deux directeurs du Muséum nommés après la réforme de celui-ci, Bernard Chevassus et André Menez. Il a eu de nombreuses missions d’évaluation de la recherche en France (notamment au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche) et internationales. Il a été longtemps éditeur de la revue internationale Genetics. Il a été doyen à l’EPHE.
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Benoît Vié est ingénieur des Ponts, Eaux et Forêts, affecté au CNRM en tant que chercheur depuis 2014. Ses travaux de recherche s’intéressent principalement à la physique des nuages, et plus particulièrement à l’amélioration de leur représentation dans les modèles numériques de prévision du temps.
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Directeur de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) à Montpellier. Mes recherches portent sur l'étude de la manière dont les processus évolutifs ont façonné la diversité des populations et des génomes. Nous nous concentrons principalement sur les plantes cultivées et leurs parents sauvages. Dans le cas des plantes cultivées, nous devons également comprendre comment les activités humaines et les événements historiques ont façonné leur diversité.
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Jacques Villain (1934-2022), était un physicien théoricien du CEA, membre de l’Académie des Sciences. Il a successivement été chercheur au Centre d’Études Nucléaires de Saclay (1961-1969) puis au Centre d’Études Nucléaires de Grenoble (1970-2010), menant aussi des recherches à l’ILL (Institut Laue-Langevin), à l’ESRF (European Synchrotron Research Facility), ainsi qu’à l'Institut de Physique du Solide (IFF) du Centre de Recherche de Jülich en Allemagne. Ses recherches ont porté principalement sur la matière condensée (magnétisme, surfaces, croissance cristalline…) et la physique statistique. Auteur de 170 articles scientifiques, il a également été co-auteur de deux livres spécialisés, « Physics of Crystal Growth » (Cambridge University Press,1998), traduit d’une version Française antérieure (éditions Saclay-Eyrolles, 1994), et « Molecular Nanomagnets », (Oxford University Press, 2006). Il fut également coauteur d’un livre pour le grand public, « Le kaléidoscope de la Physique » (Belin, 2014).
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Pascal Villard est professeur à l’Université Grenoble Alpes. Il enseigne au département GCCD (Génie Civil et Construction Durable) de l’IUT1 de Grenoble. Ses recherches, au Laboratoire 3SR, portent sur le développement de modèles numériques dédiés à l’étude et au dimensionnement des ouvrages en sol renforcé par pieux et géosynthétiques ainsi qu’à l’étude des mouvements gravitaires (chutes de blocs et avalanches rocheuses). Il a participé à la rédaction de plusieurs ouvrages de synthèse sur la modélisation des ouvrages en sol renforcé et est co-auteur avec Vincent Richefeu d’un ouvrage dédié à la modélisation des risques gravitaires. Séduit par la méthode des éléments discrets (discrétisation des sols par un ensemble de grains en interaction) il s’efforce d’analyser les mécanismes mis en jeu dans les ouvrages en sol renforcé avec pour objectif d’améliorer les méthodes de dimensionnement. Ayant participé à de nombreux projets mêlant intimement expérimentations en vraie grandeur et modélisations numériques il apprécie avec intérêt et considération l’avis et le regard critique du praticien sur ces travaux.
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Christian VINCENT est un spécialiste reconnu des observations glaciologiques. Il a conduit de nombreuses campagnes de mesures sur les glaciers de différentes régions du monde. Ses missions l’ont conduit dans les Alpes, les Andes, en Himalaya et jusqu’en Antarctique. Son travail de recherche porte essentiellement sur l’étude des bilans de masse et la dynamique des glaciers. Une part importante de son activité concerne l’analyse des aléas liés à l’évolution des glaciers. Son travail est reconnu internationalement au travers de plus de 80 publications scientifiques et de plusieurs ouvrages grand public.Il fait partie de l'IGE (Institut des Géosciences de l’Environnement)
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Flora Vincent est une scientifique spécialisée en microbiologie marine. Formée comme ingénieure agronome à AgroParisTech, elle complète son doctorat à l’École Normale Supérieure pour le programme Tara Océans, dans lequel elle s'intéresse aux interactions qu'établissent les diatomées avec d'autres membres du plancton. Au cours d’un stage post-doctoral à l'Institut Weizmann en Israël,elle étudie l'impact des virus géants sur l'écosystème marin. Désormais cheffe de groupe au laboratoire en écologie marine et microbiologie environnementale, European Molecular Biology Laboratory (EMBL), à Heidelberg (Allemagne), elle explore la diversité et l'impact des interactions microbiennes marines à différentes échelles biologiques, en mettant l'accent sur la symbiose au sein des eucaryotes unicellulaires (https://www.embl.org/groups/vincent/). C'est dans ce contexte qu'elle sera une des coordinatrices scientifiques du programme Tara Europa (2023-2024) d’étude des écosystèmes côtiers tout au long des côtes européennes. En parallèle, Flora s’est particulièrement investie sur le sujet de la mixité dans les sciences en co-fondant WAX Science (https://www.wax-science.fr/), une association qui promeut une science sans stéréotype en créant et diffusant des outils innovants. Elle est co-auteure de l'ouvrage "L'intelligence artificielle, pas sans elle !" un livre qui décortique comment les algorithmes reproduisent des biais sexistes.
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Quentin Vincent est actuellement Directeur Général de la société Sol & co. Il intervient dans l’analyse de la qualité (biologique) des sols urbains, pour optimiser l’aménagement du territoire et du paysage. Quentin travaille sur différents groupes biologiques (la faune du sol, les micro-organismes et la flore) en vue de caractériser le fonctionnement de l’écosystème. Après un master en Ecotoxicologie et Ecologie des Systèmes Anthropisés (Université de Lorraine), Quentin a réalisé un doctorat en Ecotoxicologie, Biodiversité et Ecosystème (Université de Lorraine) dans le cadre du projet Lorver pour étudier la biodiversité des sols de friches industrielles lorraines. Durant 2 ans, Quentin a travaillé à l’Université de Liège dans le projet CARBIOSOL pour créer un référentiel sur les indicateurs biologiques dans les sols agricoles wallons.
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Aurore Voldoire est Chercheuse au CNRM depuis 2005. Elle est chargée de réaliser l’assemblage des différentes composantes du modèle de climat développé conjointement par le CNRM et le Cerfacs, CNRM-CM. Elle coordonne l’évaluation des versions successives du modèle qui permettent de réaliser les exercices d’intercomparaison des modèles de climat, organisés dans le cadre du GIEC (Groupe International d’Experts sur le Climat). Elle s’intéresse plus particulièrement aux processus de couplage entre l’océan et l’atmosphère dans les régions tropicales comme la Mousson Africaine et le phénomène El Nino.
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Guide de haute montagne et glaciologue de terrain, Patrick Wagnon a débuté sa carrière dans la partie tropicale de l’Amérique du Sud. Au cours de sa thèse qu’il a obtenue en 1999, il a contribué à mieux comprendre la relation entre le climat et l’évolution actuelle des glaciers, en prenant l’exemple d’un glacier en Bolivie. En 2002, il a orienté sa carrière vers l’Himalaya, immense chaîne de montagne alors méconnue. Avec ses collègues, il a initié des séries de mesures de bilans de masse et un suivi météorologique en altitude sur des glaciers en Inde depuis 2002 et au Népal depuis 2007. Aujourd’hui, ces séries sont les plus longues en Himalaya, et les données sont largement utilisées par la communauté scientifique. Par souci de transmission, il a toujours travaillé en partenariat avec les institutions locales. C’est à ce titre qu’il a vécu quatre ans au Népal et formé des doctorants français, indiens ou népalais. Aujourd’hui, il dirige un laboratoire mixte international qui regroupe des scientifiques français et népalais aux compétences complémentaires. Le but de ce laboratoire est de mieux quantifier les précipitations dans les hautes montagnes d’Asie et de comprendre et prévoir l’évolution des glaciers dans cette région du monde.
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Xiaodong WANG est Professeur à l'Université de l'Académie chinoise des sciences (UCAS), directeur adjoint de l'Institut de recherche sur les matériaux métalliques de l'Institut de technologie de Binzhou, Chine. Ses principaux domaines de recherche sont l'application des champs électromagnétiques à la science et à la technologie des matériaux et de la métallurgie. Il travaille dans le domaine des processus électromagnétiques des matériaux (EPM), de la MHD (magnétohydrodynamique) et du diagnostic électromagnétique. Pendant son séjour à l'EPM/CNRS, une expérience de référence de solidification de type Hele-Shaw a été menée, qui a donné des résultats passionnants, notamment en ce qui concerne l'évolution de la chaleur et de la masse et la microstructure post-mortem, et a été recommandée comme contraste standard pour un certain nombre de modélisations numériques et expérimentales dans plusieurs universités et instituts de recherche européens. Les effets électromagnétiques sur le processus de solidification ont été étudiés. Il a été démontré qu'un flux bien contrôlé, périodiquement inversé, pouvait réduire considérablement la ségrégation. Les résultats ont été particulièrement significatifs et ont attiré l'attention des communautés de la métallurgie et des sciences des matériaux. Une méthode innovante, appelée « analyseur de particules à force de Lorentz » (LFPA), a été mise au point. Elle permet d'évaluer quantitativement, in situ et en temps réel la propreté d'un métal liquide à haute température. Il est premier inventeur pour un groupe de brevets (États-Unis, Allemagne et Chine), son approche répondait à des valeurs industrielles significatives et a été soulignée par les communautés de l'industrie de la métallurgie et des matériaux, et par conséquent a été soutenue financièrement par plusieurs fondations de recherche nationales et internationales.
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Antoine Wautier est actuellement ingénieur chercheur au sein de l’unité mixte de recherche RECOVER de l’INRAE. Ses travaux de recherche portent sur la modélisation du comportement mécanique des matériaux granulaires, et sur la modélisation des mécanismes entraînant leur rupture. A ce titre, il étudie en particulier comment l’érosion interne peut affecter la stabilité mécanique des matériaux érodés. Antoine Wautier participe également à des activités d’expertise en lien avec la sécurité des ouvrages hydrauliques, en appui aux services de contrôle de l’État.
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Jean-Pierre Wigneron, Ingénieur SupAéro, est directeur de recherche Inrae, Bordeaux. Il a développé des travaux pionniers dans l’inversion 2-paramètre de l’humidité du sol et de l’indice VOD, qui est bien relié à la biomasse végétale, à partir d’observations micro-ondes passives. Ces travaux sont à la base des algorithmes de traitement des observations des satellites SMOS de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) et SMAP de la NASA. Récemment, il a coordonné le développement des jeux de données SMOS et SMAP (humidité du sol et biomasse de la végétation), très novateurs pour des applications sur le cycle de l’eau et du carbone. Ces jeux de données de télédétection du laboratoire de INRAE Bordeaux sont actuellement utilisés dans de nombreuses études internationales de suivi des changements environnementaux et de leur impact sur les forêts (déforestation, dégradations, incendie, sécheresse, etc.). Ces études ont donné lieu à des articles récents dans Nature, Nature Clim. Change, Nature Geosc., Nature Plants, PNAS, etc. Jean-Pierre Wigneron est membre fellow de la société IEEE, éditeur associé de la revue internationale Remote Sensing of Environment, et membre du comité scientifique du pôle national de télédétection (THEIA). Jean-Pierre Wigneron a publié plus de 250 articles dans des revues internationales, présente un H-index de 72 et fait partie de la liste 2021 publiée par Clarivate Analytics des chercheurs les plus cités au monde, liste qui inclut six scientifiques bordelais et huit chercheurs INRAE.
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Docteur en géologie structurale (Université Pierre et Marie Curie), Robert Wyns est depuis 1981 géologue au Bureau de Recherches Géologiques et Minières. Il a participé au lever de la carte géologique de la France dans le bassin de Paris puis dans le Massif armoricain, avant de partir en expatriation au Moyen-Orient puis en Arabie saoudite. Il a également travaillé sur des projets miniers (France, Arabie saoudite) et pétroliers (Madagascar) et a participé à de nombreux projets de recherche. Depuis 1995, son activité concerne essentiellement les processus d’altération des roches et la caractérisation de leurs propriétés physiques, à travers des projets de recherche scientifique et des applications, notamment en appui aux politiques publiques. Il a développé des méthodes de cartographie et de modélisation de ces propriétés, notamment en contexte de socle altéré. Il est à l’origine de la découverte de l’horizon fissuré dans la partie profonde des profils latéritiques et de son lien avec les processus d’altération. Il a contribué avec ses collègues hydrogéologues, notamment Patrick Lachassagne et Benoît Dewandel, au développement du concept moderne d’aquifère de socle stratiforme, et à sa validation dans différents pays ou continents (Europe, Corée du Sud, Inde, Burkina Faso, Guinée, Madagascar, Guyane, Nouvelle Calédonie…). En plus de son activité de recherche et d’appui aux politiques publiques, il assure depuis une vingtaine d’années un enseignement dans plusieurs universités et écoles d’ingénieurs, et anime au sein du BRGMune formation dédiée à l’altération des roches et à leurs applications.
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Qiuzhen Yin a obtenu le titre de docteur en sciences à l’Institut de Géologie et de Géophysique de l’Académie Chinoise des Sciences en 2006 avec une thèse sur les relations entre les lœss, la mousson et le climat. Depuis lors, elle travaille sur la modélisation des paléoclimats au Centre de Recherches sur la Terre et le climat de l’Université de Louvain. Ses contributions principales portent sur les climats interglaciaires et la dynamique des moussons au Quaternaire. Elle est membre de la Commission Internationale du Climat et membre associé du Comité National Belge de Géodésie et de Géophysique. Elle est membre des Comités de rédaction et d’édition de Global and Planetary Change, Quaternary International, Quaternary Sciences et Climate of the Past. En 2016, elle a reçu le Prix Lagrange de l’Académie royale de Belgique.
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Edwin Zaccai est docteur en sciences de l’environnement, ingénieur civil physicien et licencié en philosophie. Professeur ordinaire à l’Université Libre de Bruxelles, il dirige le Centre d'Etudes du Développement Durable (CEDD), qu'il a fondé en 1997. Il a également été maître de conférences à Sciences Po Paris. Ses recherches et enseignements portent sur différents aspects du développement durable touchant aux transformations des sociétés sous l’effet des questions environnementales. Il a publié sur de nombreux sujets abordé de façon interdisciplinaire, et souvent en collaboration : principe de précaution, indicateurs de l’environnement, inégalités environnementales, consommation durable, histoire des idées environnementale, controverses climatiques, adaptation aux changements climatiques. Membre du Conseil fédéral du développement durable (1997-2012), il fait partie de plusieurs comités scientifiques de revues, telles que Vertigo, Développement Durable et Territoires, Natures Sciences Sociétés, Belgeo, ou encore la Revue Française de Socio-Economie. Parmi ses ouvrages : E. Zaccai, 25 ans de développement durable, et après ? (PUF, 2011); E. Zaccai, F. Gemenne et JM. Decroly (dir.), Controverses climatiques, sciences et politiques, (Presses de Sciences Po, 2012).