Vers un effondrement ?

Dans leur livre ‘L’effondrement de la civilisation occidentale’, [1] paru en 2016, Erik M. Conway et Naomi Oreskes prévoient la fin de la plupart de nos sociétés démocratiques pour 2093, c’est-à-dire ‘après-demain’. L’une des raisons principales avancées à cet ‘effondrement’ est le fonctionnement de nos sociétés, basé sur une exploitation grandissante des ressources de notre planète, afin de soutenir une démographie croissante. L’un des facteurs accélérant ce bouleversement global est le changement climatique, dû à la combustion d’énergie fossile à l’échelle planétaire et à la libération de gaz à effet de serre, et dont les impacts sont de plus en plus évidents à la surface du globe. En modifiant le climat, nous modifions notre environnement, nous fragilisons d’autant plus les ressources dont nous dépendons, et nous remettons ainsi en cause la soutenabilité de notre civilisation.

Si le terme ‘d’effondrement’, déjà utilisé par le géographe Jared Diamond [2] dans son livre éponyme en 2005, est sans doute discutable, le lien qui relie les changements climatiques et la sédentarisation des populations au sein de cités semble désormais assez clair. Le climat n’est certainement pas le seul facteur qui a influencé l’épanouissement ou le déclin d’une civilisation, mais il y a certainement contribué. Les quelques exemples du texte principal montrent comment la variabilité du climat a pu contribuer, en partie, à l’implantation puis l’essor de civilisations ; et aussi à leur déclin ou aux migrations de populations humaines, pouvant conduire à la naissance de nouvelles civilisations.

Notes et références

Image de couverture. [Source : Collapse of the Universe.jpg|Collapse of the Universe]

[1] Conway M. and Oreskes N. (2016), L’effondrement de la civilisation occidentale, ed : Les Liens qui Libèrent, ISBN : 979-10-209-0113-2.

[2] Diamond J. (2005), Collapse : How societies choose to fail or succeed, ed : Viking Press, ISBN 0-14-303655-